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Gears of War 3
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  Note générale
GamesUP.ch
9.5/10
  Note générale
lecteurs
Non noté
  Testé sur
 
Xbox 360
Sur Xbox 360

Les

+

> Architectures des villes, des ruines.
> Visuels débordant de détails.
> Les filtres sur les images.
> Atmosphère de sauvagerie absolue.
> Scénario qui nous plonge au cœur de la bataille.
> Un dénouement épique.
> Une jouabilité taillée pour la guerre.
> Un gameplay cohérent.
> Un carnage audio visuel.
> Mode multi et coopératif fabuleux.
> Le mode horde d'une incroyable bestialité.
> Le bestiaire renforcé par une nouvelle espèce.
> La machine de guerre de Microsoft.
> Des héroïnes viennent se plonger dans la bagarre.
 

Les

> Ils n'ont rien de ballerines.

Après avoir écoulé plus de 13 millions de copies dans le monde de ses deux premiers opus, la saga revient en force pour faire exploser votre console avec un maelstrom de barbarie et d’action totalement survoltée et assumée par les développeurs de Epic Games qui ont su peaufiner leur licence pour la rendre encore plus démentielle. La guerre sera totale et votre vie sociale risque d’en prendre un sacré coup dès le 20 septembre 2011, date de lancement de ce qui risque d’être un des plus gros cartons de la rentrée.
"Gears of War est un titre dont la progression et tellement intense qu'on en sort totalement essoufflé, lessivé, les membres engourdis et le cœur au bord de la rupture."

Graphismes : L’univers crée par Epic est étourdissant de réalisme. L’architecture stylisés des villes, des ruines aux édifices typiques des ex-pays communistes, les monuments colossaux, les champs de batailles débordent de détails visuels incroyables. Le filtre sur l’image et les effets spéciaux monstrueux donnent à chaque niveau traversé une atmosphère de sauvagerie absolue. 9/10

Scénario : Sous ses allures de série B, Gears of War 3 parvient à nous plonger au cœur de bataille titanesque que se livrent les humains et les locustes sur la planète Sera. Marcus et ses compagnons d’armes sont des machines de guerres taillés pour la tripaille et le scénario leur donne l’occasion de parfaire leur technique sans fioriture. 8/10

Jouabilité : Avec leurs épaisses armures aux poches remplies de munitions diverses et leurs armes qui pèsent des tonnes ne vous attendez pas après cela à voir vos éviscérateurs se mouvoir avec la grâce d’une ballerine dans une chorégraphie de Béjart. Mais la lourdeur des déplacements rend plus cohérent les combats et n’entache à aucun moment un gameplay au demeurant très accessible. 9/10

Bande son : Cris et hurlements de vos hommes, grognements des Locustes, explosions et tirs des armes vous en mettent plein les oreilles et en rajoutent dans la surenchère de destruction de cet immense carnage audio-visuel. Les doublages ont été améliorés et se veulent beaucoup plus audibles que les précédents épisodes. 9/10

Durée de vie : Le mode histoire se bouclera en une dizaine d’heure. Mais voilà Gears of War 3 fait la part belle à la coopération et au travail d’équipe en vous proposant de batailler à quatre sur le mode solo, d’éliminer des hordes de locustes dans une résistance désespérée et totalement addictive et de continuer le carnage dans des batailles monstrueuses sur le Live. Vos nuits risquent d’être trop courtes. 9/10

Violence : Dire que Gears of War 3 est violent est un euphémisme pour un jeu qui se veut l’abécédaire de tous les bouchers et charcutiers qui se respectent. Sang, tripaille, abats divers et autres goulaschs hongroises sont au menu de ce carnage digne des premières productions d’un certain Peter Jackson. 20/20

Note finale : La machine de guerre de Microsoft est lancée et risque bien de tout raser sur son passage tant la déferlante d’action aux effets pyrotechniques prodigieux proposé dans ce nouvel opus est au-dessus des productions actuelles. Votre console 360 risque de brûler ou se consumer de joie devant un tel joyau. 9.5/10

Un petit rappel historique avant de déchaîner les enfers…

Après 77 années de conflits entre les hommes pour le contrôle des ressources énergétiques de la planète Sera, une coalition s’est formée pour faire face à une nouvelle menace, l’invasion Locuste. Cette race hostile et sanguinaire, habitant dans les profondeurs de la planète, a déclaré la guerre à l’espèce humaine pour la suprématie de Sera. La Coalition des Gouvernements Unis (CGU) tente d’éradiquer l’invasion mais l’humanité est au bord de l’extinction et doit compter sur les escouades de Gears pour sa survie…
Quatorze ans après l’émergence des Locustes, vous incarnez Marcus Fenix, soldat au passé obscur et sortant de prison, une amnistie ayant été déclarée pour regonfler les rangs décimés de l’armée. Vous rejoignez l’escouade Delta, composé de Gears baroudeurs et dont vous suivez les aventures tout au long de la trilogie Gears of War. Dans ce 3ème opus, ils devront faire face à une nouvelle race d’ennemis provenant des mutations génétiques des Locustes : les Lambents…
Voilà pour l’intro et vous rappeler que cette saga est sacrément bien rodée depuis ces débuts et proposent quelques mécanismes dont je vais vous rappeler les fondements. Les habitués de la saga peuvent zapper le chapitre et passer directement au rayon des nouveautés de ce troisième opus.

Ramper, se protéger comme un rat et prier…

Gears of War 3 s'appuie sur une synthèse combinant tir et couverture et qui fait partie intégrante du gameplay. Se mettre à couvert est une question de survie. Les attaques frontales sont proscrites et se terminent généralement par un game over peu glorieux surtout si vous optez dès le départ par le mode difficile. N'en déplaise aux bourrins, ce titre demande du doigté car les premières rencontres vont être brutales. Il faut au préalable étudier soigneusement la configuration du terrain, mémoriser les positions des ennemis, trouver des chemins de contournement. De ce fait, chaque mur, carcasse de voiture, meubles, fauteuils, caisse peut servir de planque pour vous protéger des tirs ennemis. La jouabilité est excellente et se prête bien à ce titre. Le bouton A est la touche la plus importante du jeu. Elle gère le sprint. Dès que vote personnage se met à courir, la caméra se place à hauteur des chevilles, l'écran tangue façon reportage de guerre. Ce remarquable effet fait penser à la scène mythique du "Soldat Ryan" ou les Gi courent se mettre à couvert sur la plage avec l'impression que le caméraman qui vous filme à du mal à vous suivre. Tout cela intensifie l'action. La touche A vous permet aussi de vous cacher, d'esquiver les attaques, se plaquer contre un mur, sauter par-dessus un obstacle mais aussi à changer rapidement de couverture par l'intermédiaire d'actions contextuelles qui s'affichent à l'écran et qui vous indiquent les différentes possibilités que le joueur peut effectuer par l'intermédiaire de repères visuels très visibles et claires. En suivant ces indications, vous pouvez passer rapidement de derrière un mur à découvert ou enjamber un obstacle, faire un glissement pour un tir rapide, un pivot swat qui consiste à passer d'un couvert à l'autre. Ce gameplay très pratique vous permet de vous concentrer sur une seule chose, le tir.

Se cacher, viser, tirer.

En position de couverture, bien caché derrière un muret, vous pouvez soit arroser les alentours à l'aveuglette, en passant uniquement votre bras hors de votre abri de fortune, ce qui vous protège des tirs soit sortir de votre couverture et viser de manière précise en vous exposant à la grenaille ennemies. Il vous est impossible de viser un ennemi entre les deux yeux tout en vous déplaçant. Chaque tir doit être soigné et si possible très précis car les Locustes ont la peau très dure. Une fois dehors de votre abri, vous tirer avec la gâchette RT, vue par-dessus l'épaule et utiliser le zoom de visée avec le stick analogique. Les dégâts sont localisés et vos vis-à-vis ne sont sensibles qu'aux tirs dans les jambes, qui peuvent les mettre à terre (et ensuite tenter de les achever avec la touche X), et dans la tête (plusieurs salves). Heureusement comme tous bons marines qui se respectent, vous disposez d'un arsenal conséquent d'armes plus destructrices les unes que les autres. Pistolet, mitraillette avec tronçonneuse, fusil à pompe, grenades, arc futuriste avec flèches explosives et pour finir le rayon de l'aube, un ciblage futuriste qui permet de déclencher, en extérieur seulement, un puissant rayon laser tiré par un satellite une fois la cible verrouillées. Pour plus de réalisme, vous ne pouvez en emporter que quatre (disponible facilement avec l'aide de la croix multidirectionnelle). La manipulation la plus importante qui vous donne très souvent un avantage certain sur le terrain et le rechargement rapide. Le bouton de tranche RB permet de changer de magasins, ce qui donne en cas de succès quelques projectiles plus performants. Lorsque vous arrivez à cour de munitions, une jauge apparaît sous l'icône de votre arme. La première pression sur la touche déclenche un indicateur visuel avec des barres de couleurs, une très petite pour le rechargement éclair. Vous devez alors appuyer une seconde fois sur la touche, lorsque l'indicateur arrive dans la zone spécifique pour obtenir un bonus de munition, réaliser un chargement rapide et surtout de ne pas enrayer votre arme. Si vous exécutez cette manipulation trop tôt ou trop tard, votre arme se bloque pendant quelques secondes… et c'est généralement à ce moment-là qu'un Locuste décide de fondre sur vous ce qui vous oblige très vite à passer en mode combat au corps à corps. Si un ennemi est suffisamment proche de vous, essayez de le frapper en maintenant la touche B enfoncée. Attention car à cette distance, un Locuste est rarement inoffensif. Toutefois les soldats de la CGU ont un avantage de taille en mêlée, le redoutable fusil mitrailleur Lanzor muni d'une tronçonneuse-baionnette, aux dents en carbone et à la vitesse réglable. Quand vous êtes équipé de cette arme, maintenez B pour l'activer et tailler l'ennemi dans le vif. Ce grand moment de douceur poétique donne droit à une scène gore d'éviscération avec tremblement de la caméra et jets de sang sur l'écran.
Voilà pour la base de la formation et maintenant place aux nouveautés :  
Le bestiaire animalier de cette superproduction destinée à Greenpeace se voit embellies de monstres tous plus vicieux, impressionnants et toujours aussi avides de chaires fraîches. Les fans de la série se réjouiront de retrouver les Boomers – Tickers – Brumak – Reepers  et autres éviscérateurs qui se voient en plus accompagnés par une toute nouvelle race aux allures très florales. Des plantes monstrueuses qui jaillissent de la terre pour mieux cracher leurs engeances létales : Les Lambents. Ceux-ci sont très agressifs et semblent tout droit sortis des laboratoires secrets des Locustes tant leur manière de combattre s’apparente à leur créateur… Particularité : Tirez sur leurs ports fluorescents pour les faire exploser comme des grosses cosses remplies de vomis. C’est un peu imagé mais assez proche du résultat final. Attendez-vous aussi à voir débarquer des boss colossaux qui empliront votre écran de leur fureur bestial. Même une sorte de Kraken s’invite à la fête. 

L’arsenal se voit enrichit de quelques merveilles qui mettront un peu de grâce et de douceur dans vos massacres. Si les bonnes vieilles pétoires sont toujours d’actualité elles sont accompagnées de quelques joyeusetés aux noms évocateurs. Un tranchoir pour mieux les éclater, un Boltok pour les ralentir, le Kaomax à la puissance d’arrêt impressionnante et à la visée précise et surtout le One-shot qui risque de mettre tout le monde d’accord sur le champ de bataille. On vous offre  même la possibilité de vous mettre au commande d’engin surpuissant comme des méchas et de bonne vieilles catapultes. L’arsenal est un hymne au génocide de masse comme on les aime à la rédaction avec les effusions d’hémoglobines qui vont avec.

Une IA revue à la hausse pour vos équipiers en mode solo et toujours aussi bourrine pour vos malheureux adversaires. La bonne nouvelle vient de vos équipiers dirigés par l’IA qui se voient affublés d’un cerveau et commencent de ce fait à se comporter de manière plus cohérente sur le champ de bataille. La mauvaise c’est que vos ennemis sont toujours des candidats au head-shots et aux charges suicidaires en rang serrés sur vos mitrailleuses. Les malheureux n’ont toujours pas compris que leurs têtes dépassent toujours de leurs abris de fortune. Mais par contre leur cuir est toujours aussi solide et il vous faudra parfois arroser comme des dingues pour les faire tomber. Comme vous pouvez jouer le mode histoire à quatre, optez donc directement pour les modes de jeu hardcore et ainsi profiter d’une expérience bien plus réaliste et traumatisante. Là les Locustes et les Lambents deviennent des ennemis redoutables et sacrément coriaces.
Des environnements encore plus travaillés et riches. Epic a ainsi créé un univers étourdissant de réalisme. Pour commencer l'architecture des villes, entre ruine d'édifices typique des ex-pays communistes qui côtoient les monuments colossaux de style "Stalinien" déborde de détails visuels incroyables qui invitent sur chaque plan à une douce contemplation. Un filtre assez terne sur l'image accroît le sentiment de réalisme et les effets de particules donnent à chaque niveau traversé une atmosphère de sauvagerie absolue. Les maps sont aussi plus variées et plus vastes que sur les précédents opus. Votre périple vous mènera à combattre dans les aires, sur un navire, dans des tranchées, dans un stade de football, dans un fort colonial, dans les dédales des souterrains obscures qui vous conduiront tous droit au cœur de l’enfer locuste. Les effets graphiques pendant les combats comme les explosions, les tracés lumineux des balles, les impacts sur les murs, les ombres portées, le traitement des clairs/obscures, les corps qui se disloquent pendant une explosion, la qualité des textures sont ce qui se fait de mieux à l'heure actuelle sur console. Comment ne pas parler des effets visuels quand la culasse de votre arme se bloque, de la chaleur dégagée par votre mitraillette encore fumante après une longue rafale, du paquetage de vos hommes qui bougent pendant les déplacements, des corps qui explosent en mille morceaux déchiquetés par les grenades, la déferlante est totale. Les graphismes participent grandement à l'ambiance même si certaines textures sont grossières et peu travaillées comme les intérieurs par exemple et que les cinématiques sont pas toujours aussi flamboyantes avec des persos découpés à la serpette sur certains plans. C’est du chipotage car cet opus est encore plus flamboyant que les précédents et se voit aussi rehaussé d’une gamme de couleurs encore plus riches et variées.
Des flashbacks intéressants sur le passé de nos héros nous permettent d’en apprendre beaucoup sur certains des protagonistes de cette saga. Le passé de Cole, superstar d’une équipe de football qui se retrouve à batailler dans le stade qui a vu ses exploits sportifs acclamés par tout un peuple et un des meilleurs exemples. De nouveaux héros sont aussi de la partie dont une énigmatique combattante féminine.
Le mode horde et tout simplement bestial et se veut à mon sens un des points forts les plus addictifs de cet opus. Il est encore plus monstrueux et jouissif et vous permet cette fois-ci de préparer vos défenses en dépensant les points acquis lors des manches précédentes. Et inutile de penser éliminer les hordes locustes et lambents sans travailler en équipe car ce mode se veut un hymne à la solidarité et à la coopération en équipe. Inutile de vous dire que le mode multi joueurs est aussi fabuleux que les précédents et que les batailles virtuelles risquent bien de commencer de manière épiques d’ici quelques jours sur le Xbox live.

Petits messages finals aux épouses, amies et petites amies qui vont voire leurs conjoints se chopper des esquarres sur les fesses, voire se stratifier à leur fauteuil. Des mariages voleront en éclats, de  belles histoires d’amour se termineront à cause de ce maudit jeu, les retards au boulot s’accumuleront… Meuh non, car nos douces moitiés non pas été oubliées et font partie intégrante de l’histoire et montrent avec fierté à nous macho du pad qu’une femme avec un gros flingue peut facilement et avec beaucoup de finesse mettre tout le monde d’accord sur un champ de bataille.
Un énorme test pour un jeu tout simplement hallucinant.
 
 

Testé sur Xbox 360 par Snake

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> Graphisme 0/10    
 
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> Violence 10/10    
Une véritable boucherie humaine où le sang coule à flot.
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> Jouabilité 9/10    
Lourde mais d'une redoutable efficacité.
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> Bande-son 9/10    
Cris, hurlements, tir, explosions vous en mettront plein les oreilles.
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> Durée de vie 9/10    
Votre vie sociale s'achève maintenant.
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> Scénario 8/10    
La phase finale d'une guerre impitoyable de sauvagerie.
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> Note finale 9.5/10    
 
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> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: Action
Age: dès 18 ans
Nombre de joueurs: 1 à 10
Online: Oui
Date de sortie: 20.09.2011
Editeur: Microsoft
Site officiel: http://epicgames.com/
Développeur: Epic Games
> PAROLE DU RÉDACTEUR