Deuxième épisode de la série démarrée une année auparavant par Konami. Castlevania II : Simon’s Quest, nous immerge dans les provinces les plus profondes et les plus ténébreuses de Transylvanie. Cette fois-ci, le côté arcade laisse la place à un jeu d’action/aventure saupoudré d’un zeste de RPG, avec la gestion d’un inventaire qui s’étoffe à mesure de la progression.

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Simon’s Revenge ! !

Vous incarnez toujours Simon Belmont qui part à la recherche des ossements du comte Dracula. Le prince des ténèbres lors de sa dernière défaite, le vampire, s’est retrouvé partagé en 5 morceaux. Si les fragments sont réunis dans des conditions bien spéciales, ils lui permettront de ressusciter de nouveaux.
Les 5 parties de son corps sont : la côte, l’œil, le cœur, l’ongle et l’anneau diabolique.
Ces fragments sont disséminés à travers toute la région roumaine dans 6 manoirs très difficiles d’accès et pas facile à déloger.
Avant de mourir, Dracula lança une malédiction sur Simon et les Carpates, obligeant notre valeureux héros à décrocher le fouet de sa cheminée une nouvelle fois et de retourner à l’œuvre pour sa terre et sa propre survie au passage. Car ses forces s'amenuisent de jour en jour sous le joug de cette malédiction.

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Labyrinthique la Transylvanie !

Le facteur temps joue donc également un facteur important dans l’aventure, enchaînant les phases de jour et de nuit. Autant dire que cet exploit technique pour l’époque est fabuleux. Plus vite vous récupérez les fragments et plus vite vous aurez accès à la vraie fin du jeu.

Les monstres sont d’ailleurs deux fois plus forts la nuit. Heureusement que notre valeureux héros peut compte sur les autochtones qui viendront lui prêter mains fortes en lui prodiguant des conseils et des armes en échange de cœurs récupérés sur les ennemis. Pour l’époque la durée de vie est conséquente, un système de mots de passe permet de reprendre sa partie ultérieurement en le demandant auprès des ecclésiastiques présents dans les chapelles de chaque village. Les environnements locaux sont variés avec des marécages, des forets, des cimetières, des lacs, des souterrains et des montagnes à parcourir. Pour parvenir au bout de l’aventure l’utilisation d’objets particuliers à des endroits précis est nécessaire, comme invoquer une tornade pour passer à travers une montagne ou encore l’usage de flacons d’eau bénite pour ne pas tomber dans des trous invisibles à l’œil nu.

Des thèmes qui déchire !

Graphiquement le titre offre ce qui se fait de mieux sur cette bonne veille consoles 8 Bits avec des couleurs lugubres bien choisies et une animation correcte, ou les éléments s’affichent justement et sans trop de bugs. La maniabilité du héro est plutôt lourdingue mais reste très précises. Chaque écart cependant, vous fait frissez la mort de prêt. Coté bande-son, vous êtes ici au petits oignons, les grands classiques de la série se font entendre somptueusement en rythmant de leurs hymnes, les tribulations chevaleresques de Simon.

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Simon’s Quest peut se vanter d’être l’innovateur des jeux d’action à scrolling horizontale mêlant l’action et jeu de rôle comme le fera bien plus tard le mythique Symphony of The Night sur PSone. Un jeu à essayer sur Wii sur la console virtuelle pour tous les fans de la série Castlevania et surtout pour ceux qui ne sont pas allergiques aux graphismes d’époque.