Scénario : Adapté spécialement pour le jeu par les auteurs de la série, celui-ci vous plongera dans une conspiration manichéenne sous fond de terrorisme moyen-oriental. Mais pourquoi continuer à diaboliser les méchants arabes et ne pas diriger nos recherches sur les vrais conspirateurs du 21èmes siècles, des criminels bien plus sournois qui se dissimulent dans les arcanes du pouvoir. 14/20

Jouabilité : Diriger son personnage en orientant une flèche à l’écran dans un plan fixe et pour moi une totale hérésie pour ce type de jeu rendant les déplacements laborieux au possible et nous faisant souvent perdre un temps précieux à tenter de découvrir un indice qui se cache derrière une totale injouabilité. Et en prime nos héros donnent l’impression d’avoir chacun un obus de 405 dans les fesses. 6/20

Bande son : Les musiques rythmes l’action de manière monocorde et à part le générique que tout le monde connaît le reste se dissimule sous les gravas d’une mise en scène des plus convenue. Les voix des protagonistes sont celles des acteurs de la série originale avec sous-titre en français. 12/20

Durée de vie : Vous allez débloquer 500 points dès les premières 90 minutes de jeu et comme les 4 missions ne prennent pas plus d’une heure, vous allez pouvoir au final terminer le jeu à 100% en moins de 4 heures sans avoir utilisé un seul gramme de votre matière grise. Arnaque au NCIS ? 6/20

Violence : Le jeu étant estampillé +16 attendez-vous à voir quelques cadavres, des traînées de sang mais surtout c’est votre mentale qui risque de souffrir…Cette maudite tentation de jeter le jeu dans vos toilettes son lieu de domicile originel. Pas très écologique mais tellement jouissif quand on sait que l’on vient de débourser tout cet argent pour un jeu de merde. 16/20

Note finale : Vous remarquerez que la meilleure note du jeu vient de la violence qu’il peut inspirer au pauvre acheteur trop vite berné par une licence à succès. Les NCIS finissent comme les autres experts avant eux, dans les méandres de nos souvenirs à jamais oubliés. 7/20

En testant le jeu je m’imaginais déjà faire des blagues graveleuses à la manière de DiNozzo à la splendide Zeva, à suivre ses déhanchés félins tout en souplesse lors d’enquêtes rondement menée, de m’extasier devant son visage angélique qui cache subtilement un agent tellement efficient… C’était un beau rêve qui se transforma vite en cauchemar avec cette peur au ventre de voir débarquer les agents du Mossad enclin à me punir de mon crime de lèse-majesté pour avoir osé comparer le visage de Zeva à un réacteur de Kfir.

Car en plus d’être très vilain et de proposer une jouabilité aussi cohérente que de demander à la 6ème flotte US de remonter les rives du Rhône, NCIS peut en plus se vanter de proposer une série d’énigmes tellement faciles à élucider que même mes deux jumelles de 3 ans et demi, une sucette à la main pour être dans l’ambiance du jeu tout en écoutant le dernier hit de Lady Gaga se sont amusées a scellé en quelques secondes sans même avoir donné l’impression que cela fut difficile pour leur tout jeune cerveau. C’est magique que de voir comme tout est facile, téléguidé, près-mâché de peur que l’on perde 10 secondes à réfléchir. Une peur compréhensible des développeurs que l’on se déclenche un anévrisme et qu’ensuite on dépose une plainte au studio pour lésion corporel grave ayant entraîné des envies de lancer la boîte et son contenu par la fenêtre.

Car le moins que l’on puisse espérer d’un jeu faisant la part belle à la résolution d’énigmes et de nous faire un tant soit peu réfléchir et participer de manière indirect à des enquêtes qui pouvaient se révéler passionnante si le partit pris de nous diriger constamment avait été abandonné dès la deuxième mission.