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Ridge Racer Unbounded
  PHOTOS
 
 
  Note générale
GamesUP.ch
6.5/10
  Note générale
lecteurs
Non noté
  Testé sur
 
PlayStation 3
Sur PlayStation 3 - Xbox 360

Les

+

> Un éditeur de circuits aboutis
> Des graphismes propres
> Un multi bien conçu
 

Les

> Manque d'originalité
> Bande-son moyenne à tous les niveaux
> Un solo répétitif et ennuyeux
> Une gestion du boost qui nuit au rythme endiablé du jeu

Après le flop connu par Ridge Racer sur PS Vita, Namco Bandai doit compter sur Ridge Racer Unbounded afin de redonner ses lettres de noblesse à la série Ridge Racer. Véritable melting-pot de nombreuses licences à succès, Unbounded apparaît plutôt comme une sortie de piste qu'un RR à part entière. Mais qui dit sortie de piste ne dit pas crash monumental !


Graphismes : On a droit à des autos dont le design est parfois coupé à la hache mais qui offrent une modélisation soignée. Leurs carrosseries reflètent de manière élégante et fluide les éclats des lampadaires et des panneaux publicitaires le tout dans un décor détaillé bien que faisant parfois l'objet d'effets lumineux trop prononcés et donnant à plusieurs reprises une impression de vide. 8/10

Scénario : Aussi cohérent que les règles du Camoulox, le scénario nous plonge au sein d'un gang de pilotes clandestins (pilotant des voitures de course, mais à part ça, ils font partie des laissés-pour-compte du coin...) issus des quartiers malfamés de Shatter Bay, une ville inégalitaire que l'on devra mettre sans dessus dessous afin de grimper dans la hiérarchie et prouver sa supériorité. 3/10

Jouabilité : Le moteur physique est facile à prendre en main et efficace. Les voitures ont un comportement docile bien que l'on ressent un léger manque de réactivité dans les commandes. Les drifts nécessitent un certain entraînement afin de pouvoir prendre les virages serrés de la façon la plus rapide possible et ainsi s'emparer du haut du podium. Les collisions sont équilibrées et on ne crie pas au scandale à cause d'un concurrent dont la masse aurait été amplifiée dans le but de nous mettre hors-course, on regrette cependant que le moindre effleurement réalisé lors de l'utilisation du boost résulte en un "takedown" que ce soit pour le joueur ou pour l'IA. 7/10

Bande son : Fini les morceaux au synthétiseur accompagné de choeurs féminins dont le timbre de voix n'avait rien à envier à celui de Mylène Farmer et place à de la bonne grosse techno bien grasse, la même que Kévin, 21 ans, met dans sa Fiat Panda, celle de 1ère génération, lorsqu'il passe à proximité de la place du village. Seuls quelques morceaux d'électro et de dubstep plus soft raviront les oreilles des moins exigeants. Quant aux sons des bolides, qu'on soit exigeant ou pas, le résultat et le même : on entend rien (et non je n'ai pas de problèmes auditifs !) ! Aussi criards que le tout dernier aspirateur silencieux de Dyson, les moteurs ont de la peine à se faire entendre et quand bien même on les perçoit, on rebaisse directement le son tant leurs bruits sont indignes de ces monstres de puissance et on se sera rendu compte que seul de subtiles modifications subsistent entre les "ronronnements" des différentes voitures. Les pneus souffrent également de problèmes d'élocution et donnent la sensation de gratter le bitume un peu comme le hérisson se gratte sur son éponge Spontex. Les bruits liés à la destruction du décor sont pour leur part satisfaisants et traduisent assez bien l'ambiance dévastatrice du soft. 5/10

Durée de vie : Le solo étant redondant, vous aurez envie d'en finir rapidement. Chaque course se boucle en une poignée de minutes mais vous pouvez en sauter une paire même si vous souhaitez accéder au dernier district. Le solo peut donc vous prendre de 7 à 20 heures si vous cherchez à avoir la 1ère place partout. L'aspect le plus diversifié du jeu est sans conteste l'éditeur de circuits : riche en blocs et en paramètres modifiables, il vous permettra de construire une ville entière à l'image de celle disponible dans le solo et de la publier en ligne afin que d'autres joueurs puissent y mettre le souk avec ou sans vous. En parlant du multi, ce dernier vous permet d'affronter jusqu'à sept joueurs, si vous arrivez à les trouver... En effet, le multi est aussi animé qu'un épisode de Derrick et vous peinerez à démarrer une course. Dommage car les courses en multi reste fluide et procure plus de challenge que les courses contre l'IA. 6/10

Violence : Mutilé, broyé, carbonisé, tel doit être l'état des pilotes qui auront croisé votre route. Heureusement, grâce à la ceinture de sécurité, les cadavres ne seront pas expulsés de leur bière à roulettes et épargneront les yeux de tous ("malheureusement" diront les plus sadiques). 4/10

Note finale : On est face à un jeu plus proche du bon que du moins bon mais certainement pas à un jeu appartenant à la lignée des Ridge Racer. Agressif, nerveux et parfois indomptable, j'ai appelé mon Pitbull "Unbounded" tout simplement parce qu'il a le même caractère que le jeu du même nom. On est bien loin de la plénitude et la pureté qui s'émanent des anciens Ridge Racer (ou peut-être de la potiche asiatique associée à chacun de ces derniers). 6.5/10


Présentant une inspiration à presque tous les points, on se retrouve avec un Ridge Racer-Burnout-Split Second-Trackmania (oui bon, Trackmania ça fait un peu bizarre, mais je vous expliquerai !) qui recycle du très bon pour faire du convenable. Vu ses influences, on aurait pu attendre mieux du soft de Bearbug qui se place parmi les titres banals affichant néanmoins une réalisation convenable.

Les 30 premières secondes de la vidéo d'introduction nous laisse présager un scénario à la Deus Ex ou la Mirror's Edge. Passer ce cap, la déception s'installe en apprenant qu'il va seulement falloir enchaîner les courses tout ça pour prouver qu'on a le cran et le talent de faire partie des meilleurs. Course normale (où seul vos trajectoires vous mèneront à la victoire), Course domination (qui autorise les crashs et autres coups bas), Contre-la-montre (dont les circuits ressemblent beaucoup à ceux du mode Puzzle des Trackmania : des rampes de skate qui font office de virages incurvés et des plaques de béton en lévitation desquelles on redoute la chute) et épreuves de Crashs (équivalents des épreuves "Road Rage" de Burnout) sont au rendez-vous. Le choix étant restreint, on retombe régulièrement sur les mêmes épreuves et la ressemblance ne s'arrête pas qu'au mode de jeu. En effet, les 9 districts de Shatter Bay, censés représenter les différents secteurs de la ville, ne sont en fait qu'un seul et même lieu dont le tracé varie tout comme la météo.



Pour arpenter ces tracés, le joueur aura à disposition une trentaine de véhicules. Là encore, on sent le copié-collé provenant de Split Second ! Mais où sont les voitures de sport avant-gardistes sur lesquelles avaient été apposés des stickers de marques fictives ? Si seulement un éditeur de voitures aussi abouti que l'éditeur de circuits pouvait voir le jour !



En effet, on ne s'attendait pas à un éditeur de circuits de cette envergure (enfin vous peut-être mais pas moi !) ! Autoroutes, centre-ville, banlieues, zones industrielles et bien d'autres types de blocs vous permettront de construire vous même vos circuits. Cependant, il vous faudra abuser de tremplins et d'éléments destructibles (poubelles, cartons, arbres...), que vous pouvez également semer un peu partout, afin de masquer la ressemblance, parfois trop flagrante, avec les circuits originels du jeu.



Comme je le disais plus haut, les différents tracés du solo puisent en réalité les mêmes "racines". On distingue surtout des changements d'ambiance conséquents : le centre-ville reçoit des éclairages en masse (ça pique souvent les yeux d’ailleurs !), le quartier ancien dégage quant à lui une atmosphère lugubre et brumeuse. D'un district à un autre, vous retrouverez exactement la même station-essence, le même parking ou le même fast-food qui constituent des cibles à détruire et seul le port vous fera faire un détour dans une partie de la ville vraiment originale (et totalement à l'opposé du port de Split Second pour une fois!).



Les cibles que je viens de citer ont à peu près la même utilité que celles de Split Second : éliminer vos adversaires et débloquer des raccourcis. Cependant, elles se détruisent d'une façon légèrement différente : après avoir réalisé des drifts et des sauts (comme dans Split Second donc...), votre jauge de boost se remplira et, dès que cette dernière sera pleine, un ATH façon Top Gun apparaîtra et vous indiquera les cibles possibles.



Une fois que vous avez verrouillé votre cible, enclenchez le boost et votre voiture deviendra une réelle torpille capable de passer à travers un camion-citerne ou un immeuble en construction. On regrettera d'avoir toujours affaire au même type de point de vue durant ces séquences hollywoodiennes en slow-motion.



Peu original mais assez bien réalisé, Ridge Racer Unbounded saura divertir les joueurs ayant fait le tour de Split Second et de tous les Burnout qui ne savent plus quoi se mettre sous la dent. Les fans de Ridge Racer seront quant à eux déçus de voir que leur licence préférée a été utilisée pour sortir ce panier garni sans réelle identité qui, disons le clairement, n'a rien à voir avec un Ridge Racer !


Testé sur PlayStation 3 par KazeY

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> Graphisme 0/10    
 
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> Violence 4/10    
Avis aux architectes et décorateurs d'intérieur : vous risquez la crise cardiaque en voyant l'oeuvre de vos confrères en mille morceaux !
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> Jouabilité 7/10    
On drift, on saute et on provoque la sortie de ses concurrents avec beaucoup d'aisance
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> Bande-son 5/10    
Une musique tapageuse pas toujours du meilleur goût et des sons de moteurs et de pneus trop discrets et uniformes
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> Durée de vie 6/10    
Un solo long et répétitif, un éditeur de circuits poussé et un multi bien pensé mais peu peuplé
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> Scénario 3/10    
J'ai une question à poser aux développeurs : vous pensiez vraiment écrire un scénario cohérent quand vous avez griffonné cette... "trame" ?
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> Note finale 6.5/10    
 
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> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: Course
Age: dès 7 ans
Nombre de joueurs: 1 à 8
Online: Oui
Date de sortie: 30.03.2012
Editeur: Namco Bandaï
Site officiel: http://www.ridgeracer.com/
Développeur: Bugbear Entertainment
> PAROLE DU RÉDACTEUR