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Dark Messiah of Might and Magic elements
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  Note générale
GamesUP.ch
7/10
  Note générale
lecteurs
Non noté
  Testé sur
 
Xbox 360
Sur Xbox 360

Les

+

> Les combats !
> L'ambiance en générale
> La narration
> Les déplacements
> Les décors et ses interractions
 

Les

> Graphisme
> Background faible
> Pas un RPG
> Linéaire
> L'IA

Si vous aviez un PC à l’ère des 386, nul doute que vous ayiez croisé la route des meilleurs épisodes des Might and Magic de l’éditeur 3DO. Mélange entre déplacements en temps réel et combats alternant des phases pause/action, ils pouvaient se targuer d’une très grande longueur de vie et de dialogues textuelles plutôt riches. Depuis 2006, et après la déclinaison en jeux de stratégie de l’univers dans la non-moins célèbre série des Heroes of Might and Magic, Ubisoft fait le choix avec Dark Messiah du shoot RPG sur PC. En 2008, cet opus débarque sur Xbox 360. Jeu clône ? Pas vraiment…

Un script classique mais une narration bien menée

Oyez, oyez ! Il y a cent ans, les Guerres du Feu opposèrent les races moralement admissibles sur la planète aux affreux Démons. L’épilogue de cette tragédie fut trouvé par Sar-Elam qui créa des prisons où enfermés ces hooligans du moyen-âge. Mais notre héros, un tantinet maladroit, rata légèrement son rituel d’emprisonnement. Grâce à cette bourde, chaque éclipse lunaire permet aux prisonniers de déferler sur les terres normalement paisibles d’Ashan. Vous, dans tout ça, vous incarnez pour la millième fois l’élu. Moins classe que Neo, mais tout autant idiot, vous allez user de votre ADN mi-démon, mi-humain, pour voyager entre les deux univers et ainsi accomplir l’éternelle prophétie salvatrice.
Malgré un script qui a valeur de poncif, la narration est bien ficelée. Les séquences de transitions, présentées la plupart du temps au travers des yeux de votre avatar, permettent de s’insérer dans l’environnement et l’action d’une excellente manière. De plus, l’évolution dans la trame se fait en compagnie d’une charmante jeune femme aussi perverse que bien doublée dans sa version localisée. Pour les chargements, les développeurs ont eu recours à un subterfuge classique plutôt agréable, l’apparition d’un texte sous forme de journal intime. De quoi mieux cerner la personnalité de son héros. Même si on s’appercevra très vite que ses réflexions sont trop terre à terre pour provoquer une véritable réflexion métaphysique chez le joueur – comprenez plutôt qu’on lui flanquerait bien quelques baffes.


Qualité graphique en demi-teinte

Désormais habitués à des titres à la plastique exceptionnelle, les joueurs sur 360 risquent d’être surpris en mal par le manque de richesse graphique  du soft. L’herbe est souvent collée au sol, la crinière de votre monture soudée à son cou et la liste est malheureusement assez longue. A contrario, les textures des routes pavées et de certains murs révèlent que le moteur 3D est loin d’être faiblard. Ce contraste donne au jeu un rendu non homogène plutôt désagréable, mais pas laid pour autant. Plus fâcheux, le framerate en 720p est souvent médiocre. Pas de quoi rendre le titre injouable, mais tout de même assez soutenu pour se faire remarquer. On notera également d’autres défauts agaçants : par exemple la disparition après quelques secondes de rochers qui viennent d’exploser à vos pieds, les personnages sommairement modélisés et un problème récurrent de luminosité malgré la possibilité de paramétrer ce réglage et le contraste. Bref, ce n’est pas dans ce domaine que Dark Messiah parviendra à se distinguer même si on reconnaîtra au soft des ambiances lumineuses plutôt sympathiques.


Un gameplay efficace, mais simplifié pour cette version console

La grande force de Dark Messiah réside dans la maniabilité de son avatar. Coup de pied pour déstabiliser l’ennemi, position de garde, technique d’empallage pour annihiler certains morts-vivants, pièges, coups puissants, adrénaline pour booster ses dommages, la liste est conséquente selon la classe choisie en début d’aventure. Ce qui m’amène à vous parler des quatres professions à choix :

Guerrier – Epéiste balèze et bien protéger, il est le gros bras du jeu. Il a la possibilité de tuer d’un coup certains ennemis et peut se protéger d’un bouclier.

Mage – Elémentaliste qui jouit d’une panoplie conséquente de sort. Peut-être la profession la plus riche du jeu.

Archer – Il tue ses ennemis à distance plutôt qu’au corps à corps où il est loin d’exceller. Une classe agile et assez distrayante à jouer.

Assassin – La classe furtive du titre. Discret, il peut abattre rapidement ses ennemis avec ses dagues et ses coups en traîtres.

Dans la pratique, elles sont toutes autant bourrines. Si leur jouabilité diffère un peu, on remarque sur la longueur une certaine constance dans les actions qu’elles permettent. Et malheureusement, les compétences, attribuées ici de manière automatique à chaque level gagné, ne corrigent pas le tir. Mais ne boudons pas notre plaisir pour autant, les combats dans Dark Messiah sont agressifs et assez addictif. Ajoutez à cela un level design bien conçu et très impressionants dans ses possibilités d’interractions – cassage de poutres pour blesser des ennemis, possibilités ludiques de pousser ses cibles dans les flammes ou sur des pieux, vous pouvez enflammer vos flèches avant de les tirer grâce aux torches fixées aux murs – une gestion réussie graphiquement des sauts et autres actions de franchissement d’obstacles, la possibilité de se saisir de nombreux objets pour le plaisir de les lancer, et vous obtenez un étrange cocktail qui en dépit des apparences fonctionne bien. Et ce, malgré une IA très faible.


C’était pas censé être un RPG ?

Et bien oui Monsieur, c’était quand même censé être un minimum un RPG. Dans les faits, Dark Messiah apparaît plus comme un First Person Shooter sur Xbox 360. Les personnalisations s’arrêtent à des choix basiques comme l’attribution de raccourcis pour les objets, les compétences et les armes. Quel libre arbitre me direz-vous ! Dommage ? Oui, sans nul doute. Un jeu raté pour autant ? Non, certainement pas. Mais la version PC avait le mérite de proposer une personnalisation un peu plus poussée de son personnage.
Le jeu propose également quelques petits à côtés. Comme la recherche de relique dans les niveaux. De quoi fouiller un peu plus les cartes à la recherche de passages secrets pour mettre la main sur ces objets… assez inutiles en fait, si ce n’est pour déverouiller deux succès liés à ces artefacts. Ou la recherche d’objets de collections, matérlialisés ici par l’équipement que vous trouvez au fil de votre aventure et qui n’est pas exploitable par votre classe… bof. Il s’agit plus ici d’objectifs secondaires sans grande saveur. Reste au jeu quelques possibilités sympathiques, comme la construction d’armes par exemple.


Un mode Online

Dôté d’une option multijoueur, le titre permet de se fritter jusqu’à 10 joueurs Online dans cinq modes de jeu différents :

- « L’Entraînement » propose d’incarner une classe avec une compétence unique, le tout pour prendre le point de contrôle ennemi.

- Le mode « Blitz » qui se joue en équipe sur des cartes parfaitement symétriques : chacun dispose d’une seule vie, le but étant à nouveau de prendre le point de contrôle ennemi ou d’erradiquer tous les adversaires.

- Les parties « Croisades », plutôt bien pensées, qui se jouent au travers de cinq cartes. On commence la partie sur celle du milieu, le vainqueur déplaçant la bataille suivante dans le sens de son adversaire. La victoire se gagne en prenant des points stratégiques, et en réduisant ainsi les tickets de réapparitions de l’équipe adverse – lorsque il n’y a plus de ticket en jeu pour une équipe, celle-ci perd la partie. Les cartes 1 et 5, donc aux extrémités, sont des environnements de types forteresses avec un assaillant et un défenseur. Les cartes 2 et 4 reprennent cette logique mais en moins prononcé.

- « Deathmatch en équipe ». Deux équipes s’affrontent...

- « Deathmatch ». Tout le monde est ennemi. Il s’agit du seul mode qui permet de ramasser des objets au sol tels que des potions de santés supplémentaires, des doubleurs de dégats, etc.

Enfin, il existe des parties avec classement pour les modes Blitz et Deathmatch. Les résultats sont répértoriés de quatre manières : Blitz hebdomadaire (remis à jour chaque semaine), Blitz général (jamais remis à jour), et la même chose pour les parties en deathmatch.


Dark Messiah of Might and Magic : Elements est loin d’être un jeu parfait. On lui reprochera ainsi ses graphismes dépassés et son côté RPG laissé à l’abandon dans cette version 360. Cependant, la sauce prend tout de même et on entre assez rapidement dans cet énième univers fantasy. Avec ses combats nerveux, son interractivité avec les décors et sa narration bien élaborée, il saura séduire un public assez large. Cela vaut surtout pour les joueurs qui n’ont pas connu l’épisode PC, auquel cas le titre risque de paraître bien fade en comparaison.

Testé sur Xbox 360 par Nikopol

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> Graphisme 0/10    
 
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> Violence 0/10    
 
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> Jouabilité 9/10    
Sans conteste le gros point fort du titre.
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> Bande-son 9/10    
Musiques excellentes, bruitages très efficaces.
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> Durée de vie 4/10    
L'aventure se termine assez rapidement.
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> Scénario 5/10    
Si la narration est bonne, le scénario à proprement parler est plutôt moyen.
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> Note finale 7/10    
 
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> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: FPS
Age: dès 18 ans
Nombre de joueurs: 1 à 10
Online: Oui
Editeur: Ubisoft
Site officiel: http://darkmessiahgame.fr.ubi.com/
Développeur: Arkane Studios& Ubisoft
> PAROLE DU RÉDACTEUR