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Assassin's Creed
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  Note générale
GamesUP.ch
9/10
  Note générale
lecteurs
Non noté
  Testé sur
 
 
Sur Ordinateur - Xbox 360

Les

+

> Un personnage létal et charismatique.
> Des mouvements fluides et limpides.
> Phénoménale élégance du héros.
> La course libre.
> Les animations en générales.
> Beautés des paysages et des villes.
> Un microcosme qui vit littéralement sous vos pas.
> Environnement riches en détails.
> Combat nerveux et système de combots.
> Des assassinats classieux.
> Un scénario riche en rebondissement.
> Musiques envoûtantes.
> Jouabilité simple et intuitive.
> Durée de vie.
> Un pure régal pour les yeux.
 

Les

> IA des gardes capricieuses.
> Les mendiants et les badauds qui s'accrochent à vous.
> Des missions au déroulement répétitif.
> Quelques bugs d'affichage.

Un aigle plane sur la Médina.

Assassin’s Creed est un titre qui a fait parler de lui bien avant sa sortie en illuminant par son aura les salons où il fut présenté. Beau à couper le souffle et mettant en scène un nouveau héros flamboyant, les cinématiques sont à elles-seules un hymne à l’aventure, ce nouveau bijou signé par l’équipe de développement d’Ubisoft Montréal est en chantier depuis la fin du développement de « Prince of Persia » les sables du temps frappe un grand coup en nous faisant incarner un assassin charismatique et mystérieux dans une époque assez peu utilisée dans le jeu vidéo : les Croisades. Religions, sectes secrètes, trahisons et violences s’entrechoquent dans le fracas des armes et la poussière des sables.

Jérusalem, 1191 ap. J-C.

C'est la troisième croisade. La Terre Sainte est à feu et à sang. Vous incarnerez un assassin d'élite, chargé de mettre un terme aux hostilités en s'attaquant à la fois aux croisés et aux sarrasins. Après une mission ratée à cause de son excès d’arrogance, notre héros doit subir une série d’épreuve pour retrouver son honneur et son rang en abattant 9 cibles réparties dans trois villes gigantesques : Damas, Acre et la mystique Jérusalem. Mais cette mission va mettre à jour les rouages d'une véritable machination et vous plonger au cœur d'un conflit qui menace la Terre Sainte et le reste du monde.
Charismatique, arrogant, superbe de prestance, un nom tranchant comme un cimeterre effilé qui fend l’air, vous incarnez Altaïr, un personnage mystérieux. Il est un membre éminent de l’Ordre des assassins. Redouté, il se ballade le visage recouvert d’une capuche monacale pour préserver son anonymat, une tunique blanche nappant son corps, une arbalète en main et des lames rétractables dissimulées dans les manches. Notre assassin dispose d’une panoplie d’armes blanches propices à trancher les jugulaires des malheureuses victimes.  Furtif et silencieux au milieu de la foule, Altaïr frappe ses proies tel un serpent avant de disparaître prestement en se faufilant dans les ruelles sombres de la ville. Ses missions consistent à éliminer des cibles, comme des dignitaires, capitaine de la garde en les approchant de manière furtive en utilisant la foule à son avantage, de les tuer d'un bond prodigieux pour ensuite fuir pour échapper à la vindique des gardes lancés à ses trousses. Une occasion prodigieuse pour les développeurs d'Ubisoft de montrer leur savoir faire en matière d'utilisation des décors.

Un héros qui respire la classe, la grâce et le charisme.

Dès le début, un astucieux prologue, qui fait aussi office de didacticiel, lève le voile de façon magistrale sur la personnalité de notre sombre héros et pour maintenir un semblant de suspense, on peut résumer le mystère par une phrase culte « La vérité est ailleurs ». Le trame se dévoile, magistrale. On apprend à domestiquer ce héros, ténébreux et létal dans sa manière de bouger; la palette de mouvement de notre sombre assassin est un hymne à la furtivité du plus majestueux des félins. Altaïr glisse littéralement dans les niveaux et fait passer le « Prince de Perse » pour un vieillard sclérosé. Sauts spectaculaires, acrobaties en suspension sur les murs avec en prime une utilisation judicieuse des décors ; ses déplacements, sa manière de bouger, de bondir sont phénoménales d’élégance et de classe pure. Grâce à un contrôle très intuitif qui s’articule autour d’une course libre, Altaïr adhère aux murs, peut s’accrocher aux poutres, aux fenêtres, aux mâchicoulis, saute n’importe quel obstacle, se suspend, peut grimper ou  gravir pratiquement sur toute les surfaces présentant une aspérité, seul les murs lisses se transforment en obstacles infranchissables, tout cela d’une simple pression sur deux touches. Une prouesse technique rendue possible par le travail et l’ingéniosité de l’équipe de développement. Ubisoft avait promis aux joueurs que chacun des éléments interactifs pouvait autoriser des actions, être utilisé pour grimper et s’accrocher, effectuer des acrobaties incroyables qui déclenchent comme par magie des animations exceptionnelles. Tout simplement magistrale !

Effilée et tranchante, une lame fend l’air…

Après ce déluge de compliment, passons au cœur même du gameplay qui consiste à éliminer des personnages importants dans une Terre Sainte ravagée par la guerre. Le rituel pour éliminer ces cibles d’importances stratégiques est assez similaire d’une mission à l’autre. Cette manière de procéder est peut-être l’unique critique de se titre. On doit répéter avec un rituel quasi monacal la même stratégie pour parvenir à ces fins. Pour commencer on se déplace au milieu de la foule en évitant d’attirer l’attention. On évite de courir et de bousculer les badauds très prompts à vous dénoncer à la vindique des gardes au moindre geste brusque. Il faut constamment calmer une IA prompt à vous trucider au moindre faux pas. Discrétion et dissimulation sont les maîtres mots d’un assassin d’élite !  On explore avec minutie les alentours, repère la ronde des gardes. Les trois villes sont subdivisée en 3 quartiers parsemés de clochers, de tours qui sont des points d’observation très important qu’il faut impérativement gravir pour mettre ainsi à jour la carte et ainsi repérer les quêtes préliminaires qui sont autant d’aides précieuses pour arriver à la cible finale. Vous devez par exemple dérober une carte à un informateur au milieu de la foule avec discrétion à la manière d’un pickpocket, écouter discrètement un échange d’information entre deux personnes sur les mouvements des soldats dans la ville, effectuer un interrogatoire musclé dans une ruelle sombre à l’abri des regards indiscrets, tout cela permettent d’obtenir des indices précieux sur les habitudes et les faits et gestes de votre future proie. Ce titre demande de la patience et une longue et minutieuse étude de votre environnement pour déceler les failles entre deux rondes de gardes et le meilleur chemin à suivre pour approcher discrètement sa victime avant de lui porter le coup fatal. Plus vous effectuez de missions annexes et plus la quête finale est grandement facilitée. Enfin presque…
Ensuite pensez à couvrir vos arrières avec minutie en éliminant quelques soldats postés sur les toits, d’aider la population des attaques incessantes des croisés. Ces petits services sont d’une importance capitale car les badauds vous rendront la pareil en témoignage de sympathie de votre empathie à leur égard en ralentissant la meute lancé à votre poursuite lors de votre fuite, votre assassinat accomplit. Le plan en marche, il ne vous reste plus qu’à frapper votre cible avec votre lame et assister, une fois le forfait accompli, à sa brulante et déchirante confession tandis que sa vie s’écoule lentement sur le sol signe annonciateur d’une agonie proche et implacable.

Une fuite éperdue et quelques coups de cimeterre…

Votre méfait accompli, la fuite est votre seule alliée face aux multiples dangers qui vous attendent. Vous pouvez, pour faciliter votre retraite, tuer un soldat posté sur une hauteur et ensuite le balancer au milieu de la foule pour créer une belle pagaille, trouver un abri sur en vous dissimulant dans une botte de foin, vous asseoir discrètement entre deux vieillards, vous faire passer pour un prêtre au milieu d’un groupe d’érudit. Mais généralement la meilleure solution reste la fuite éperdue par les toits qui se termine la plus part des cas par des affrontements musclés à l’arme blanche. Ces combats très dynamiques sont basés sur un astucieux système qui fait la part belle au timing et à l’observation des attitudes de votre adversaire. Attendez patiemment une attaque en parant les coups et une fois la brèche entrouverte lancé un contre dévastateur d’une classe mortelle le tout avec une étonnante facilité grâce notamment à une utilisation ingénieuse des commandes des touches. Simple et d’une redoutable intuitivité pour un titre dont les combats ne sont pas directement au cœur du gameplay.
On notre quand même que votre progression dans les ruelles de la ville est souvent entravée par le comportement impulsif de certains badauds prompt à vous pourrir littéralement la vie. Voleurs à la tire, mendiant et miséreux s’accrochent à vos manches pour vous demander l’aumône, femmes portant des jarres sur la tête sont autant d’obstacles pas toujours faciles à éviter et surtout à maitriser. A la moindre bousculade, le plus petit des gestes brusques et c’est l’esclandre assuré avec des cris et des injures qui alertent immédiatement la garde. Cette IA très agressive demande de faire profil bas tout au long de l’aventure. La règle de base pas toujours évidente à maîtriser consiste à se déplacer sans heurts, de ne surtout pas troubler l’ordre public pour ne pas constamment à devoir luter contre une IA très prompte et exagérément susceptible à vos moindre faux pas.

Jérusalem la magnifique.

Assassins’s Creed s’appuie sur des graphismes next-gen absolument fabuleux. Le rendu visuel est tout simplement superbe. Les différentes cités offrent une architecture extrêmement fouillée, travaillée qui fourmille de détails et accroissent de la plus belle des manières le sentiment d’immersion au milieu de ce microcosme d’une troublante réalité. Les rues grouillent de monde et semblent constamment prendre vie à mesure de nos pas. La foule hétéroclite se déplace dans les vastes niveaux de manière réaliste, vaquent à leurs occupations journalières. Cette population vivante est très crédible et restitue de la plus belle des façons l'époque tumultueuse des croisades. Que ce soit à cheval en galopant à bride abattue dans les campagnes ou dans les phases à pieds, le titre d'Ubisoft offre une très grande profondeur de champ pour les décors en extérieur. Un pur enchantement pour les yeux. Agile comme un léopard, les animations de notre héros sont tout simplement éblouissantes, d’une fluidité sans pareille. Ajoutez à cela une jouabilité phénoménale, une bande son qui distille des thèmes grandioses, des villes remplit des cris des passants, rires et chants religieux qui se mélangent pour former un univers sonore totalement immersif et pour finir un scénario admirablement bien ficelé qui mêle avec subtilité présent et passé et vous avez au final un cocktail détonnant d’ingéniosité pour un jeu d’aventure qui se savoure en une vingtaine d’heures.

Conclusion.

Malgré des missions un peu répétitives avec souvent le même mécanisme utilisé, une IA assez capricieuse par moment, ne nous y trompons pas ces quelques petits défauts n’entachent nullement un titre étonnamment prenant et additif qui nous plonge avec maestria dans une quête épique aux commandes d’un héros à la classe folle. Assassin’s Creed apporte une touche exotique terriblement accrocheuse pour cette fin d’année 2007. Retenez bien son nom, car Altaïr risque bien de devenir un personnage incontournable dans le monde du jeu vidéo.      

    

   


par Snake

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> Violence 0/10    
 
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> Jouabilité 10/10    
 
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> Bande-son 9/10    
 
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> Durée de vie 8/10    
 
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> Scénario 9/10    
 
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> Note finale 9/10    
 
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> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: Action / Aventure
Age: dès 18 ans
Nombre de joueurs: 1
Online: Non
Editeur: Ubisoft Montreal
Site officiel: http://assassinscreed.fr.ubi.com/experience/
Développeur: Ubisoft
> PAROLE DU RÉDACTEUR