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Colin McRae Dirt
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  Note générale
GamesUP.ch
8/10
  Note générale
lecteurs
Non noté
  Testé sur
 
 
Sur Ordinateur - PlayStation 3

Les

+

> Vue interne jouable et immersive.
> Excellente indication vocale du copilote.
> Modélisation des voitures.
> Visuel des environnements.
> Gestion des dégâts.
> Véhicules variés.
> Décors réalistes.
> Bruits des moteurs et passages de vitesse.
> Voix françaises.
> Interface en 3D.
> Sensation de vitesse.
> Déformation en temps réel.
> Gestion des particules.
> Prise en main.
 

Les

> Temps de chargements.
> Courses de buggies.
> Aucune épreuve sur neige.
> Conduite arcade.
> Voitures de rallyes trop vives et freinage surpuissant.
> Voitures qui glissent sur la terre.
> Mode deux joueurs absents.
> Clipping léger au niveau des ombres.

Une toute nouvelle orientation pour ce nouvel opus…

 Colin McRae, pilote écossais et champion de monde des rallyes en 1995, c’est retiré depuis quelques temps du devant de la scène automobile mais sa licence du jeu vidéo elle est bien présente. Fort d’une réputation solide d’excellence gagnée au fil des cinq précédents épisodes de la série, Colin McRae s’attaque cette fois-ci aux consoles nouvelles générations en proposant aux joueurs une qualité graphique phénoménale et en s’offrant au passage une toute nouvelle orientation en abandonnant son côté simulation pour de l’arcade.

Qui risque d’en surprendre plus d’un.

Pilotes fictifs, sauf Colin McRae, pas de tracés officielles, pas de réelles compétitions à de rares exceptions, ce nouvel épisode mélange allègrement les genres, à la manière d’un Toca dont il s’inspire beaucoup par la diversité des épreuves présentes dans ce jeu. Cette évolution diamétralement opposée aux précédents épisodes de la saga commencée voici 10 ans fait la part belle à la terre ocre et à la poussière d’où son titre « Dirt » qui veut dire sale en anglais. Beaucoup plus orienté arcade, ce nouvel épisode met en avant une multitude de discipline mécanique, des buggies, camions, gros 4x4, tout-terrain et autres véhicules originaux sans oublier les voitures de rallyes classiques qui ont fait le succès de la série. Abandonné le réalisme des courses d’un WRC, histoire de se démarquer de son concurrent direct de chez Sony et son armada de licence officielles, les développeurs de chez Codemasters ont optés pour une conduite accessible à tous, sans subtilité et très simplifiée qui mélange tous les styles de compétions et qui surtout ne se présente pas comme la version officielle du jeu du championnat du monde des rallyes. Les puristes des anciens épisodes de la saga risquent d’apprécier modérément la nouvelle orientation de ce jeu qui laisse la pure simulation au profit de sensation effrénée pendant les courses avec des épreuves très nerveuses face à une multitude de concurrents dans un style qui s’approche d’un Toca avec une conduite plus arcade.

De très nombreuses épreuves sur différentes surfaces.

Le menu alléchant tout en 3D permet aux joueurs de participer à tout une série d’épreuves, des rallyes uniques en passant par divers championnat (Européen, Mondial) qui se court dans différents pays comme la Grande-Bretagne, l’Italie, le Japon, l’Australie, l’Allemagne et l’Espagne ou de se lancer dans le mode carrière composé d’une soixantaine d’épreuves très diverses. Ce mode carrière, qui n’en est pas vraiment un, est atypique et assez différent de ce que l’on nous propose normalement dans ce type de jeu avec une succession d’épreuves sans lien apparent, sans logique de classement. L’objectif de ce mode est de débloquer les courses une à une sur un tableau à la difficulté progressive. Chaque podium rapporte des points et une somme d’argent en fonction du niveau de difficulté préalablement choisis au départ qui propose pour les plus élevés des dégâts mécaniques pénalisant et parfois handicapant et un niveau beaucoup plus élevé en ce qui concerne l’IA des concurrents au départ. Les courses se résument en une voire deux épreuves pour les super-spéciales que l’on doit remporter pour gagner un maximum d’argent. Tous les types de courses sont ici représentés : du rallye simple avec un chrono à battre, rallye cross contre plusieurs concurrents, super-spéciales sur circuit fermés, courses de côtes à l’américaine ( la fabuleuse Pikes Peak remportée par Ari Vatanen en 1988 au volant de la monstrueuse Peugeot 405 turbo 16), courses de buggies, super-raid au volant de camion le tout conditionné par un type de véhicule spécifique à l’épreuve comme des propulsions, des 4WD, des gros 4X4, des camions voire des prototypes surpuissants. Les sommes d’argent gagnées à la suite de ces différentes épreuves permettent de s’offrir de nouveaux bolides et investir dans de nouvelles livrées pour décorer vos acquisitions. L’objectif final de ce nouvel épisode est tout simplement de remplir son garage des 46 véhicules présent dans le jeu. Des modèles comme les puissants 4X4 Chevrolet Silverado et Toyota Tundra, les petites voitures de rallyes des Fiat Grande Punto en passant par les Peugeot 207- les Renault Clio aux sur vitaminées WRC comme les Impreza WRX Sti- Peugeot 307- Mitsubishi Lancer Evolution IX sans oublier les mythiques anciennes vieilles gloires, les Fiat Abarth, Lancia Stratos et autres Delta pour finir par les prototypes surpuissant de 500 à 800 chevaux comme les Escudo et autres FTO. Ce mode carrière atypique est un lieu de passage obligatoire pour débloquer les voitures et les courses pour le mode Championnat.

De la poussière, de la terre et de gros moteurs.

Le mode carrière reprend les bases de celui utilisé dans Toca Race Driver 3. Vous débutez au 1 d’une pyramide de différentes épreuves ; une victoire rapporte 10 points, une seconde place 8 points etc., le bute étant bien évidemment de les remporter toutes pour débloquer de nouvelles épreuves à la difficulté croissante pour atteindre le sommet de la pyramide au niveau final 11. Les courses s’enchainent dans un rythme effréné de part leur grande diversité et leur brièveté. On note néanmoins une absence totale de profondeur de pilotage. On peut passer d’un buggy à un camion et ensuite enchaîner une course de côte au volant d’un prototype de 800 chevaux sans réellement éprouver de difficulté au niveau de la conduite.  Il est bien fini le temps ou la série des Colin McRae s’imposait comme la référence des simulations de rallye dans le monde du jeu vidéo. Maintenant tout est une simple question de maîtrise du braquage et du contre braquage, d’une bonne gestion de l’accélération et de quelques réglages en début de course, assez simpliste car très bien expliqué par les mécaniciens qui vous supervisent  pendant les courses, pour enchaîner les victoires. Sable, bitume sec et mouillé, gravier ou terre sèche les sensations de conduite varient peu en fonction du terrain ou du véhicule piloté. Seul les conditions de météo comme la pluie qui mouille le revêtement des routes influe sur votre façon de conduire qui nécessite du doigté et de la précision ; la voiture ayant tendance à subir les effets de l’aquaplaning sur surface mouillée. Ce coté néanmoins plus arcade que les épisodes précédents est un parti pris des développeurs pour rendre le titre abordable par tout les joueurs y compris les débutants de ce type de jeu mais aussi une grande déception pour tous les puristes qui verront dans cette nouvelle orientation une opportunité gâchée de ne pas avoir créé la simulation ultime sur console. Ce nouvel opus se veut plaisant, offrant même aux joueurs d’excellente sensation de vitesse mais se veut un peu pénalisant au niveau de la marge de progression très réduite au niveau du pilotage symbolisé par les 5 niveaux de difficulté à choisir avant chaque épreuve. Les courses de rallyes proprement dites sont les moins intéressantes avec des bolides à la direction beaucoup trop vive et au freinage très puissant. La voiture semble dériver constamment, glisse sur un sol de glace invisible et réaliser des chronos en mode de difficulté difficile devient assez difficile car la voiture est imprévisible et difficile à piloter. On peut résumer ces courses par ce dicton «  Ca passe ou ça casse ! ». Le pilotage est beaucoup moins rigide sur les buggies, les gros 4X4 des rallyes raid voire même des camions. Pour ces engins la conduite est assez simple, il suffit généralement de braquer son volant énergiquement avant chaque virage pour passer assez facilement avec son bolide ; celui-ci ralentira sa vitesse automatiquement dans un léger dérapage. Vous pouvez le stabiliser rapidement en donnant un léger coup de frein ou en contre braquant dans la direction opposée au virage. Une technique assez simple et efficace qui permet de réaliser de bon chrono sur toutes les épreuves. Un autre point étrange est le manque de spécificité entre les voitures d’une même catégorie. On ne note pratiquement aucune différence dans la conduite entre une Subaru Impreza et une Mitsubishi Lancer Evolution, les deux se conduisant de la même façon ! Un autre point à noter concerne l’IA très agressive des concurrents dans les courses de buggies qui vous mettent une pression d’enfer pendant les courses en vous percutant, vous sortant de la piste de manière rageuse et vous poussant constamment à jouer des coudes pour terminer sur le podium.

Graphiquement une tuerie visuelle hallucinante.

Colin McRae est de loin le plus beau jeu de course toute catégorie confondue que ce soit sur console et même sur PC ! Une claque visuelle impressionnante. Les développeurs ont accompli un travail phénoménal pour s’assurer un résultat aussi impressionnant. Décors fouillés, textures ultra détaillées, effets d’ombres et de lumières saisissants sur les carrosseries des voitures, la qualité graphique est hallucinante : le nouveau moteur Néon déballe toute sa puissance et apporte des réactions physiques saisissantes de réalisme surtout lors des chocs. Les rails de sécurité se plient sous les chocs des embardées des voitures aussi suivant la manière dont elle s’encastre dans les barrières. Les collisions sont très réalistes avec des tonneaux spectaculaires, des têtes-à-queues avec perte d’éléments de carrosserie, des roues et des portières. Les modèles en 3D se déforment, se détériorent suivant les dégâts à l’endroit précis de l’impact. Ajoutez à cela la projection réaliste de la poussière, de la boue, effets de peintures rayées, spectateurs au bord de pistes qui suivent votre voiture du regard, vue intérieur très immersive qui offre des sensations extraordinaire pendant les courses, le moteur graphique gère avec facilité le vent, les branches des arbres qui bénéficient d’animations bluffante de réalisme. La modélisation des véhicules est exceptionnelle et ajoute à l’immersion pendant les courses. Au niveau de la jouabilité, celle-ci est simple et intuitive et nécessite que très peu d’apprentissage pour être maitrisée. Les sensations sont identiques d’un véhicule à l’autre et ce manque de variété au niveau de la conduite risque d’énerver les joueurs à la recherche de sensations vraiment réalistes. Les impressions de vitesses elles sont tout simplement fantastiques ! La bande sonore fait hurler les moteurs de manières convaincantes et les montées et descente de rapports sont très réalistes en mode de vue interne, un vrai bonheur pour les oreilles avec aussi une mention spéciale au copilote qui s’exprime de manière cohérente et précise tout le long des spéciales en indiquant de manière judicieuses les dangers et autres épingles à cheveux. La durée de vie souffre un peu du manque de consistance des épreuves, le mode carrière se termine assez rapidement et le mode championnat ne demande pas beaucoup plus de temps pour être bouclé. Vous pouvez néanmoins prolonger la durée de ce soft en allant défier les pilotes humains sur le Live. Le multi joueurs souffre de l’absence d’un mode deux joueurs en écran splitté. Pour affronter un adversaire dans une partie offline, il faut posséder deux consoles et deux jeux pour profiter d’une liaison multi console.

Une conclusion positive.

Colin McRae Dirt est un titre exceptionnellement beau qui est avant tout destiné à un large public peut exigeant en terme de réalisme de conduite. Plus proche d’un Toca que d’un WRC, ce nouvel opus a radicalement changé par rapport à ces illustres prédécesseurs pour emprunter une toute nouvelle voie qui risque de ne pas plaire à tout le monde. Néanmoins le jeu reste totalement immersif et s’appuie sur un visuel à la hauteur des exigences des consoles nouvelles générations. Colin McRae est mort, vive le nouveau Colin McRae !


par Snake

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> Violence 0/10    
 
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> Jouabilité 8/10    
 
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> Bande-son 8/10    
 
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> Durée de vie 7/10    
 
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> Scénario 7/10    
 
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> Note finale 8/10    
 
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> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: Course
Age: dès 12 ans
Nombre de joueurs: + de 12
Online: Oui
Editeur: Codemasters
Site officiel: http://www.codemasters.com/map.php?displaymap=true&phrom=/dirt/index2.php
Développeur: Codemasters
> PAROLE DU RÉDACTEUR