C’est avec une certaine joie que nous retrouvons notre bon vieux dingo disjoncté. Cette-ci, notre ami doit sauver les îles de Wumpa, du terrifiant docteur Néo Cortex, qui une nouvelle fois, a décidé de corrompre toutes les créatures inoffensives de la région. Pour barré les projets maléfiques de ce dernier, Crash doit récupérer la puissance des masques Tiki et leurs pouvoirs Mojo, afin de libérer les habitants de l’emprise dont ils souffrent.

Aux pays de Wumpa

Graphiquement les décors et les environnements sont d’une excellente qualité. On ne se lace pas de voyager dans des lieux absolument remarquables pour de la DS. Techniquement le titre utilise des couleurs vives, servi par une modélisation réussie et des animations non moins époustouflantes. La panoplie de mouvements disponible avec Crash est fluide et rapide. La maniabilité est bonne et laisse apparaître un peu de stress lors des parties. Bien que le titre soit un jeu linéaire, on y trouve une ribambelle de recoins cachés qui viennent augmenter le plaisir de s’arrêter dans les différents niveaux.

Mojos pas jojo

Facile de prise en main, Crash of The Titans est expéditif et ne vous laisse pas le temps de vous ennuyer. Vous avez à affronter une quantité variée d’ennemis et à récupérer un maximum de boules de mojo. Bien sûr sans pour autant perdre de temps ou de vie. Crash est toujours aussi déjanté et ses mimiques vous feront rire tout au long de l’histoire. Celles-ci sont surtout visible si vous posez le stylet un petit moment, bien délire ! Quand on connaît le niveau intellectuel de la bête… Crash reste fidèle à lui-même sans aucune retenue. Tout l’intérêt de cette énième aventure et de vous permettre de prendre le contrôle de vos ennemis via un masque tiki que vous allez récupérer tout au début de la partie. Par exemple en contrôlant un « orc-singe » vous allez pouvoir envoyer de puissants jets d’eau. Ce qui vous permet au passage de multiplier votre force afin de venir à bout de grandes caisses et de franchir des lacs et des rivières sans risquer de se noyer. Autant dire que cette faculté ajoute une diversité non négligeable. Les possibilités de la NDS sont assez bien employées. Entre souffler, toucher, il ne manque plus que quelques commandes vocales pour une utilisation parfaite. Vous allez parfois avoir besoin de bonnes compétences en réflexe avec le toucher tactile lors des séries de glisse pure et des chevauchées. Effectivement chaque zone propose deux types de divertissements, la première est l’histoire principale et la seconde un mode défouloir qui nous permet de gagner un maximum de boules de Mojo.

Ces petites sphères brillantes seront échangées contre l’amélioration des capacités de Crash. Par exemple contre 300 mojos vous allez augmenter la puissance de ses attaques, sa santé, le pouvoir de contrôle, sa défense, ses capacités de glisse et de projection. Tout ceci est à customiser dans la boutique de Coco présente sur toutes les îles. Vous avez également pouvoir jouer à un pashinko électronique pour 100 mojos pour gagner des bonus et encore plus de mojos. Les options du jeu se compose de plusieurs options comme : Codes, coups, bestiaire, galerie, sons et musiques qui peuvent être étudiés ou modifié. Dans le bestiaire vous trouvez toutes les créatures rencontrées, avec une brève description de ce qu’elles aiment et n’aiment pas. La galerie vous offrira des petits artworks que vous allez débloquez en cour de partie. L’option coups vous permet d’étudier les différentes manipulations à effectuer pour réussir un coup de poing volant ou une vrille massacrant plusieurs ennemis à la fois. Le titre exploite parfaitement les possibilités de cette petite console, avec des couleurs vives et soignées et une modélisation à faire pâlir certains jeux sur PS2, avec une animation 3D excellente. On en redemande ! Crash of the Titans est un titre qui convient à toute la famille à la durée de vie malheureusement limitée. Dépourvu de sang et de violences inutiles, ce jeu de plates-formes reste accessible à tous. La mise en scène ravira également les moins jeunes qui ne se laceront pas de faire évoluer l’animal fou, afin de sauver ces îles du méchant Cortex. Vivendi signe ici, un excellent opus. A quand la suite.

Testé sur Nintendo DS par Spyro