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LFP Manager 08
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  Note générale
GamesUP.ch
8.5/10
  Note générale
lecteurs
Non noté
  Testé sur
 
Ordinateur
Sur Ordinateur

Les

+

> richesse du jeu
> matchs 3D
> carrière immersive
> construction d'infrastructures
> gestion des joueurs
> rapports avec la presse
> on peut jouer sur le terrain
 

Les

> certaines actions de match
> les scores fleuves
> certaines musiques d'ascenseur
> les commentateurs
> certaines données erronées
> uniquement sous PC contrairement à son concurrent présent même sur Mac


Chaque année le rendez-vous est pris, EA et Sport Interactive lancent sur le marché leur soft de gestion footballistique (respectivement LFPM et Football Manager). Au menu, petite entrée de simulation de vie d’un manager. Suivi d’un plat de résistance composé de gestion sur tous les plans d’un club et d’une équipe nationale. Et pour le dessert, des matchs 3D hauts en couleurs où vos rejetons tenterons de justifier leurs salaires exorbitants.


Votre manager, digne d’une enquête menée par Voici

Le jeu se veut ouvert. Si le football est effectivement la priorité des concepteurs, ils ne se sont pas privés de développer le côté People du soft. Au démarrage de votre carrière, vous pouvez à loisir créer l’environnement de votre homme. Est-il célibataire ou marié ? A-t-il des enfants ? Si oui, combien et quels sont leurs noms ? Quel est son orientation sexuelle ? Plus important, quelle est sa langue maternelle et en parle-t-il une seconde ? Et les quelques interrogations beaucoup plus légitimes telle que sa nationalité, ses préférences ou ses désaveux de clubs / joueurs. Ces derniers choix influencent les interactions possibles au cours de sa carrière.
La saison lancée, diverses options vous permettent d’entraîner votre homme au golf ou à la voile (une obscure histoire d’image vis-à-vis de votre employeur ou de vos collègues, allez comprendre !), lui proposer d’entraîner une nouvelle langue, faire des déclarations personnelles à la presse (encore une obscure histoire d’image vis-à-vis des lecteurs friands de vie par procuration), augmenter vos possessions, etc. Bref, tout est fait pour humaniser votre avatar. Quant à l’utilité exacte de la plupart de ces options, elle reste encore un peu floue (certaines vous apportent bonus ou malus auprès des fans / de la presse / sur le moral / etc).

L’interface principale

Graphiquement, LFPM 2008 surpasse son prédécesseur. L’interface est passée sous les bistouris de graphistes experts qui nous ont concocté une charte graphique un peu plus criarde et racoleuse mais également plus flatteuse pour nos rétines. On les en remercie !
Le menu est divisé en quatre parties : équipe (avec photos des joueurs et caractéristiques détaillées), transfert, club et carrière. C’est à partir de ces dernières que vous allez pouvoir tout gérer (notez que vous pouvez configurer l’interface selon votre bon vouloir). Le clique droit permet lors de la navigation d’obtenir des informations plus précises ou de lancer différents ordres. Un autre menu « option » vous permet de sauvegarder vos parties, de régler le jeu et les paramètres systèmes. Enfin, vous trouverez à gauche et au-dessous diverses informations concernant votre club, vos joueurs et vous-même. Vous l’aurez compris, cette page est le véritable cœur névralgique du jeu et EA a réussi à la rendre plus intuitive pour les nouveaux venus (mais pas simpliste). De plus, une page Bilan apparaît fréquemment à la fin des rencontres pour vous donner conseils ou rapports. Histoire de ne pas patauger dans du sable mouvant.

Zoom sur les matchs

Pas de doute, ce jeu est une simulation de manager avec toutes les phases émotionnelles que cela peut supposer. EA ayant doté son rejeton d’un véritable moteur 3D pour les rencontres (une réussite pour le genre, mais rien de neuf visuellement par rapport aux anciennes versions), vous allez pouvoir contempler vos joueurs dans toute leur splendeur. Les erreurs vous agaceront, les buts encaissés vous consterneront, les goals marqués vous raviront. La sauce prend assez vite. Mais comptez également sur certaines actions tout bonnement idiotes de la part de vos joueurs (tête en touche sans raison, passes débiles, …) qui vous apporteront leur lot de frustrations. Plus grave, une différence de niveau trop importante donnera lieu à des scores fleuves (mon reccord : un 11-0).
Pour souligner toutes les phases de jeu, des commentateurs suivent vos matchs. Disons-le tout de suite : ils sont mauvais, répétitifs, manquent de conviction, interprètent mal certaines actions. Leur seule utilité sera de vous fournir quelques indications intéressantes sur l’état de certains de vos joueurs (à un stade critique) ou la situation de votre adversaire dans le championnat par exemple. C’est donc tout naturellement qu’ils viendront à bout de votre patience.
Les options sont évidemment plus restreintes une fois le coup d’envoi sifflé, mais pas minimalistes pour autant. Un curseur vous permet de définir le style global de jeu (de très défensif à très offensif). A vous de gérer les remplacements, voir en mi-temps de modifier le type de formation ou de vous lancer dans un discours galvaniseur auprès de votre équipe ou de certains joueurs pris individuellement (5 tentatives accordées).
Un dernier choix majeur s’offre à vous : prendre la place d’un joueur sur le terrain. L’action se joue alors au clavier ou à la manette.
Pour résumé, les petits détails sont légions et on se surprend rapidement à chercher toutes les solutions possibles pour remonter la pente lors d’une rencontre qui tourne mal.
Pour finir, si les matchs 3D vous rebutent ou vous lassent, le soft vous propose une version texte du match, une autre hybride (télétexte + texte) ou encore le résultat instantané de la rencontre.

Les « petits » plus

LFP Manager est un cocktail composé de nombreux ingrédients qu’il serait impossible de détailler sur une seule page. En plus de la gestion directe du club, , des juniors, de l’équipe nationale et des joueurs pros, vous aurez à répondre à la presse (les choix proposés permettent quelques répliques bien cinglantes dignes des plus irascibles sélectionneurs de France). Vous avez toujours rêvé de vous plonger dans tout ce qui entoure le club ? Occupez-vous des produits dérivés, de la construction de centre d’entraînement, des améliorations de votre stade (en 3D s’il-vous-plaît !). Les possibilités du jeu sont vastes et chaque option est riche en contenu.

Les nouveautés

Au chapitre des nouveautés : déterminez les dates des vacances pour que vos joueurs se reposent ; modifiez un dispositif sur corner et coup franc ; EA invente « l’entente dans le vestiaire » afin de promettre monts et merveilles à vos joueurs (à vos risques et périls si vous vous plantez) ; construisez des centres de formations dans le pays de votre choix ; multipliez vos contrats de sponsorings et négociez-les.

La complexité du titre / les assistants

Jouer sur tous les plans, avec la minutie d'un horloger, se révèle vite contraignant. Pire, les résultats obtenus sont souvent loin d'être probants. EA propose donc de vous entourer de divers assistants qui vous délesteront de certains secteurs trop encombrants à gérer (ou que vous jugeriez inintéressants). Une option qui est purement indispensable à mon goût. A vous de les sélectionner avec soin en vous fiant à leurs compétences.

Conclusion

EA nous offre un jeu de gestion aux possibilités immenses. Les équipes représentées sont assez nombreuses, le soft assez riche en compétitions, pour que la durée de vie soit colossale. L’éditeur fourni permet de la doper, si besoin en était, ou plus simplement d’améliorer le plaisir de jeu. Les quelques ratés sur les infos des joueurs, sur les comportements intra matchs, sur les compétitions inexistantes, n’entachent pas réellement les qualités du titre. C’est peut-être le prix à payer pour un jeu qui reste intéressant sur la durée grâce à une profondeur sincèrement impressionnante.

Testé sur Ordinateur par Nikopol

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> Jouabilité 6/10    
 
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> Bande-son 4/10    
 
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> Durée de vie 9/10    
 
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> Note finale 8.5/10    
 
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> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: Gestion
Age: dès 3 ans
Nombre de joueurs: 1 à 4
Online: Non
Editeur: EA Sports
Développeur: Electronic Arts
> PAROLE DU RÉDACTEUR