Electronic Arts surf sur la vague ouverte par Nintendo et son Animal Crossing sur DS. Proposant de vous faire devenir le « sauveur » de toute une région côtière, My Sims affiche clairement de rendre l’univers des Sims plus joviale et abordable au grand publique.
Une secousse « simsique »
Vous allez vous retrouver embarqué dans une charmante bourgade, où l’on peut entendre les mouches bourdonner à l’horizon. Laissée à l’abandon par les touristes, cette ville fantomatique semble avoir pratiquement perdue âme et joie de vivre. Autant vous dire que la maire de la ville est complètement désemparée. Mais voilà, tel Superman, vous allez bouleverser la monotonie ambiante en redonnant un petit coup de fouet bien revigorant à la région. Tel un envoyé spécial du Club Med, vous allez reconstruire l’attrait touristique de la cité en encourageant les habitants et les voyageurs de passage à redorer la popularité des lieux. Tout commence par la création de votre avatar que vous allez personnaliser de la tête aux pieds. Une fois le choix effectué entre masculin et féminin, le nombre d’accessoires et d’équipements et plutôt important ; Jeans, t-shirts, pantalon, vestes, et même le choix des chaussures et des couleurs sont disponibles. Bien sur vous pouvez sélectionner la coupe de cheveux de votre choix et donner un petit nom à votre création, qui du fait deviendra votre représentation dans cette aventure colorée.
Aides sociales
A votre arrivée dans la ville découpée en plusieurs secteurs, vous allez commencer par prendre place dans votre maison à l’écart de celle-ci et par faire en sorte que les différents commerçants de la région se remettent au travail. Une fois les boutiques remise en service, vous allez commencez à pouvoir acheter des objets et du mobilier afin d’égailler l’environnement. L’une de vos premières missions consiste simplement à faire pousser des tulipes dans des bacs à fleurs. Mais de fil en aiguille, vous allez vite vous retrouvez entraîner dans des tâches plus palpitantes. De nombreuses missions vous sont aussi également commanditées par les habitants. Pour faire avancer le scénario sommaire de cette aventure, vous allez participer à de nombreux échanges verbaux avec les belligérants. Votre objectif et essentiellement de vous en faire des amis pour que ceux-ci retrouvent de l’intérêt pour la ville. Sous forme de petit « smiley » aux diverses expressions, les phases de dialogue sont plutôt comiques. Il vous faut pendant le temps impartis réussir à convaincre vos interlocuteurs en augmentant leur jauge de bonheur. Si vous réussissez à triompher de ceux-ci, vous allez du même coup, faire escalader en flèche la cote de notoriété de la localité et empocher de l’argent par la même occasion, vous permettant d’acquérir au passage, des nouvelles fournitures pour embellir votre région. Le jeu se compose aussi de 10 mini-jeux qui viennent rompre la répétitivité de l’action. Entre les parties de squash, les sauts en parapente et la pêche, vous avez de quoi vous amusez en encaissant au passage, selon vos résultats, des petits sous supplémentaires pour vos acquisitions.
Japonisant !
Dans l’aspect visuel, le jeu d’Electronic Arts, tranche radicalement des éditions PC de la série. Tous les protagonistes sont déclinés en « Super Deformer » les rendants très attachants et expressifs à souhait. Dans le font comme dans la forme l’aspect général offre un contenu pastel et bulle de gomme, qui fait plaisir à voir. Tout est décaler de l’œuvre originale et c’est temps mieux ! Le gameplay laisse sa place à une maniabilité tactile à 100%, à l’aide du stylet. Cependant vous n’avez pas le choix, et ceci et presque dommage, d’utiliser les commandes de la manette pour jouer aux mini-jeux. Coté bande-son, celle-ci se décline sur des mélodies colorées dans la lignée du reste. Coté modélisations les environnements sont limités et ne cherchent pas à démontrer de démesure technologique. C’est mignons un point c’est tout ! Les seuls reproches que l’on peut faire, viennent de la répétitivité des actes à exécuter et que les habitants de la ville ne font rien une fois la console éteinte. Dommage car cet aspect était très bien réaliser dans Animal Crossing. Il faudra juste vous contentez des phases jour/nuit pendant vos parties. Le temps s’écoule en accélérer dans le jeu et certaines boutiques ne sont ouvertes qu’à des heures précises de la journée. Bref, My Sims et plutôt facile, et en faire le tour ne représente pas plus de 10 bonnes heures. Un titre attachant qui plaira sans doute au plus jeune d’entre nous. Pour les autres, la comparaison avec le titre de Nintendo, laisse planer un univers superficiel qui manque de profondeur et de fantaisie.
Testé sur Nintendo DS par Evil
