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Medal of Honor Airborne
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  Note générale
GamesUP.ch
7/10
  Note générale
lecteurs
Non noté
  Testé sur
 
 
Sur Ordinateur - PlayStation 2 - PlayStation 3 - Xbox 360

Les

+

> Modélisation des armes, troupes.
> Graphismes et visuel des niveaux.
> Bonus avec les armes utilisées.
> Sensation d'assister à une bataille globale.
> Non linéarité réelle.
> Possibilité de se poser où l'on veut.
> Verticalité des combats.
> Immersif.
> Musique et doublage des voix.
> Mode multi joueurs.
> Un des meilleurs de la série.
 

Les

> Réalisation pas toujours optimale.
> Moteur physique inexistant.
> Manque de précision des armes.
> IA des PNJ.
> Impossibilité de ramper.
> Pas de fumigène.
> Zone de saut secrète trop secrète et inutile.
> Mécanique de jeu vieillissante.
> Durée de vie faible.

Les paras sautent sur consoles nouvelle génération.

En 1999 Médal of Honor instaurait un nouveau genre, celui des FPS estampillé seconde guerre mondiale. Après une quinzaine d’épisodes, extensions comprises, voici qu’arrive sur console next-gen une nouvelle itération intitulée « Airborne ». Cette franchise à succès à vu néanmoins sont aura décliner depuis quelques années notamment à cause d’épisodes totalement ratés et surtout de l’arrivée sur le devant de la scène de son concurrent direct le très Hollywoodien « Call of Duty » qui a définitivement placé la barre très haut en terme de réalisation, d’ambiance sonore et offrant aux joueurs une totale immersion dans le bourbier de ce conflit sanglant. Histoire de redorer le blason de leur franchise, les développeurs de Médal of Honor ont décidé de mettre à l’honneur la célèbre division aéroportée 82ème All America et de faire la part belle aux sauts en parachute en plein cœur de la bataille. Un argument que ce nouvel opus abuse au cour des 6 missions proposée au point d’en oublier le contenu même du jeu et au final rate de peu son atterrissage à cause d’une mécanique de jeu vieillissante et d’une IA totalement à la ramasse.

La 82ème dans la tourmente.

Ce nouvel épisode vous met dans la peau de Boyd Travers, un para de la célèbre 82ème division aéroportée. Vous n’avez pas vraiment le temps de chômer et devez rapidement faire vos preuves dans l’art du saut en parachute au cour d’une première mission d’entrainement sur un terrain militaire. Sans aucune explication au préalable, votre instructeur vous jette littéralement dans le vide et c’est à vous de trouver la bonne approche pour réussir un atterrissage en douceur sur le plancher des vaches. Un didacticiel un peu léger qui ne vous renseigne pas vraiment sur l’art de réussir des approches de qualité. C’est à force d’expérience et de nouveaux sauts que vous allez apprendre à vous diriger et à atterrir avec précision sur un point précis de la carte. S’en suit un briefing qui vous renseigne sur vos futurs objectifs de votre première mission de guerre en territoire ennemis. La libération de l’Europe peut enfin commencer ! La première mission vous amène à sauter sur le village sicilien d’Adanti au cour de l’opération « Husky » avec pour objectif principal de saboter quatre canons antiaériens italiens et de briser une contre-offensive des troupes de l’Axe. S’en suivra cinq autres opérations militaires qui vous conduiront du sud de l’Italie avec l’opération Avalanche, en Normandie en passant par la désastreuse campagne de Hollande et la prise du pont de Nimègue pour se terminer sur le territoire de l’Allemagne avec la destruction d’une importante usine d’armement et la prised’une tour de béton transformée en camp fortifié et remplit de postes de DCA.

Premier contact avec l’ennemi.

Le début est d’une mise en scène des plus classiques. Un C-47 remplit de parachutistes bardés de matériel, bringuebalés au rythme de la Flak allemande, prêt à sauter dans la tourmente, la peur au ventre. Les tirs fusent, la DCA se déchaine et les premières balles traçantes zèbrent la nuit de milliers de griffures mortelles. Collés les uns contre les autres, vous attendez avec vos compagnons d’armes aux visages fermés l’heure du grand saut dans l’abîme ténébreuse. La lumière passe au vert et le sergent hurle l’ordre d’attaque. Vous vous retrouvez dans le vide avec pour vision un enfer de feu sous vos pieds. Vous dirigez votre atterrissage vers une balise verte synonyme d’une brève accalmie : une position sûre et déjà sous contrôle des alliés. Par la suite et suivant votre habilité à vous diriger, vous pouvez viser un point plus stratégique comme le toit d’une maison, un balcon pour avoir dès le début des combats un avantage stratégique. Cette possibilité d’atterrir à peu près où on veut sur la carte du sommet d’un clocher ou directement dans le dos des ennemis permet d’appréhender le champ de bataille de multiples façons. Malheureusement pour vous certains atterrissages en plein milieu d’une caserne ennemie peuvent se révéler douloureux et vous faire perdre de nombreux points de vie. Après vous êtes remis de vos émotions, vous faites le plein de munition et testez les différents mouvements de votre soldat. La jouabilité est excellente est ne pose aucun problème. Au milieu des tirs et des hurlements de vos compagnons d’armes, vous vous dirigez à l’aide de votre boussole vers ce qui est votre premier objectif de mission. Les niveaux sont grands et totalement ouverts ce qui offre une grande liberté d’approche et de mouvement et permet des velléités d’exploration bien différente. Passer par les toits pour surprendre les ennemis, sauter sur un balcon pour un meilleur angle de tir,  le fait que l’on puisse se poser n’importe où sur la carte traduit la volonté des développeurs d’offrir aux joueurs une vraie liberté d’action. Le jeu propose comme à l’accoutumée des passages scriptés mais ceux-ci sont subtilement remplacé par ce que les développeurs appellent « l’affordance AI »qui peut se traduire par la faculté qu’on les PNJ d’appréhender leur environnement immédiat pour faire face à des situations diverses comme ces alliés qui vous couvrent lorsque vous passez d’un couvert à l’autre. Cela à pour effet de dynamiser l’action et de rendre les combats plus accrocheurs. Mais malheureusement les choses se gâtent assez rapidement et cela dès les premiers accrochages.

Airborne to kill mais comme c’est laborieux !

Même si Patrick Gilmore le producteur exécutif du jeu l’avait promis en claironnant que les PNJ auraient un comportement encore jamais vu dans le jeu vidéo force est de constater que les soldats ennemis et alliés rencontrés ont trop souvent un comportement frisant l’imbécilité avec des réactions totalement absurde dans un contexte militaire pour un titre qui se veut une simulation tactique et sérieuse de la seconde guerre mondiale. Pour commencer la liste des errances de l’AI on peut siter les déplacements ridicules des allemands sur la carte, passant d’une position à l’autre comme si ils voulaient vous inviter à les abattre. Vous visez un ennemi pendant que l’autre vous ignore et se met à réagir dès que vous le prenez pour cible, les postes nettoyés sont irrémédiablement repris par les ennemis sous les yeux de vos compagnons d’armes qui ne réagissent pas car  eux aussi sont affublés d’une intelligence ridicule. La liste s’étoffe avec vos alliés qui refusent d’avancer si vous ne faites pas vous-même le premier pas, qui systématiquement se placent devant vous pendant les fusillades. Tout cela devient vraiment fatiguant et montre une faiblesse et un manque flagrant de finition sur ce titre. Un autre problème vient du fait que le jeu vous place au commande d’un surhomme qui gagne les batailles à lui tout seul. Pas une seule fois dans le jeu vous avez l’impression de luter aux côtés de vos compagnons d’armes dont l’inutilité sur le champ de bataille et affligeante. Les allemands l’ont bien compris et savent très bien que vous êtes l’homme à abattre en priorité et se concertent rapidement pour vous prendre sous leurs feu même si vous évoluez au milieu d’une dizaine de vos alliés. A cette triste liste on peut ajouter des bugs d’affichages avec des soldats qui restent statique devant un mur, d’autres qui une fois mort sont littéralement suspendus dans les aires, ses balles qui ne tuent pas même si vous videz un chargeur entier dans le buffet de votre adversaire. Cette IA d’un autre âge compte trop sur sont agressivité et sa compétence à vous allumer à des distances hallucinantes pour rendre votre progression difficile. Dénuée de crédibilité elle affaiblit le jeu qui pourtant avait vraiment le potentiel d’être un titre excellent à bien des niveaux.

Tout n’est pas si sombre, heureusement !

Malgré tout le jeu se veut assez immersif surtout si on décide de jouer dès le départ avec le mode de difficulté le plus haut, histoire de corser un peu les débats et d’avoir l’impression de souffrir un peu sur le champ de bataille. Car les packs de santé sont légions et permettent d’avancer assez facilement dans les niveaux en plus de toutes les munitions et autres armes disséminées sur le sol. Un rajout intéressant est la possibilité de customiser les armes récupérées dans le jeu. En utilisant une arme avec brio vous remplissez une jauge qui une fois saturée donne droit à une cinématique au ralentit très « Matrixien » vous annonçant un bonus comme par exemple une portée améliorée, un chargeur à grande capacité, une aide à la gestion du recul, une meilleure cadence de tir… Cela permet au cour de l’aventure de bénéficier d’une arme plus stable et beaucoup plus performante pour déborder les assauts ennemis. Un autre plus est la possibilité de commencer une mission où bon vous semble et d’appréhender les divers objectifs assignés dans l’ordre de vos préférences ce qui a pour effet d’offrir au joueur un sentiment de liberté accru et une approche stratégique de l’action. Les uniformes et les armes ont aussi bénéficiés d’un soin particulier pour rendre la progression plus immersive. Ceux-ci sont basés sur ceux portés par les différentes troupes de l’Axe et des alliés avec une grande précision dans les détails avec des tenues de camouflages pour les redoutables fallschirmjaeger, les chemises noires pour les soldats fidèles à Mussolini, les tenues kaki et grise des troupe de la Heer en passant par les tenues des paras américains et leur harnachement caractéristiques des opérations de longue durée surchargés en munitions et paquetage divers. Les armes sont fidèlement reproduites et se rapprochent de celles réellement utilisées pendant ce conflit. Même leur bruit caractéristique se veut proche de la réalité. Un bon point pour l’immersion. Pour résumer ce nouvel opus, on peut dire que c’est du vieux Médal of Honor pour le contenu et l’habillage avec un emballage nouvelle génération pour le visuel et les niveaux traversés. Car graphiquement le titre s’en tire avec les honneurs avec des environnements finement détaillés, des villes en ruine comme Nimègue qui nous renvoie directement au fameux film de guerre « Un pont trop loin » avec son pont caractéristique et sa ville détruite dont surplombe la fameuse cathédrale présente elle aussi dans le film de Richard Attenborough. Chaque niveau est un régal pour les yeux, surtout les derniers avec cette usine d’armement allemande convaincante dans son élaboration et la fameuse tour protégée par une nuée de DCA qui surplombe menaçante une ville détruite dans un paysage d’apocalypse total. Malheureusement un détail vient troubler ce tableau, tellement énorme qu’on a de la peine à pardonner ce manquement aux développeurs. Le moteur physique du jeu est inexistant et totalement sous exploité. Ne vous attendez donc pas à des explosions avec des jets de particules, des effets spéciaux impressionnants qui sont souvent trop rare, ce nouvel opus se veut minimaliste et n’utilise pas vraiment les capacités de la machine pour nous en mettre plein la vue au niveau de la pyrotechnique. Rien n’est ici destructible ; aucune table, mobilier, mur ne peuvent être altéré  et les interactions avec les environnements sont inexistantes. C’est peut-être pour cela que vous ne disposez pas de grenade fumigène dans votre paquetage pour vous masquer des tirs ennemis. On se rappelle des fantastiques effets de fumées du somptueux « Call of Duty »  On a de la peine à comprendre ce choix des développeurs de nous présenter une copie conforme des anciens titres de la licence sans rien de destructible à part peut-être les quelques bidons d’essences dispersés dans les niveaux et les citernes que le scénario vous ordonne de pulvériser. Ce détail énorme pour le côté visuel aurait permit à ce nouvel opus de gommer partiellement les lacunes de l’IA et de rendre le titre beaucoup plus attractifs et surtout de le démarquer de ses concurrents directs comme le très attendu « Brothers in Arms « qui lui a placé la barre très haut en terme d’interactivité avec les environnements rencontrés.

Un dernier saut en conclusion.

Ce nouvel opus de la série la plus connue de la seconde guerre mondiale déçoit par ces errances impardonnables pour un titre utilisant la technologie nouvelle génération. Son IA est à la ramasse et l’absence de moteur physique nuit à la qualité générale de ce titre pourtant très prometteur. Heureusement que sa grande liberté d’action dans les niveaux, sa non linéarité réelle, la sensation d’assister à un combat globale, son ambiance sonore prodigieuse et ses doublages de qualités sans oublier son mode multi joueurs immersifs et bien fait avec ces match à mort par équipe aéroportée sauvent le titre d’un atterrissage sans gloire et brutale. Medal of Honor Airborne est un des meilleurs épisodes sortit ces dernières années mais souffre de quelques défauts rageant qui l’empêchent de réellement s’imposer comme un titre incontournable dans les FPS estampillés seconde guerre mondiale. 

La 82ème au cœur de l’action.

Les origines de cette unité remontent 90 ans en arrière et plus exactement au 25 août 1917. A cette date fut constituée au Camp Gordon (Géorgie) la 82ème Division d’infanterie formée par du personnel en provenance de tous les Etats de l’Union, circonstance qui fit que son insigne comporte les lettres AA qui identifient cette unité depuis lors. Après un bref passage en France, en 1918, pour combattre les Allemands dans les derniers mois de la Première Guerre mondiale, la division retourna aux Etats-Unis et fut dispersée. En 1942, elle fut réactivée sous les ordres du général Omar N. Bradley, recevant à cette occasion une préparation pour réaliser des actions aéroportées comme celle de Sicile, ou en Hollande lors de l’opération Market Garden. Elle participa aussi aux combats qui suivirent le débarquement en Normandie et y subit 5000 pertes en trente-trois jours. A la fin de la Seconde Guerre mondiale, il fut décidé de la maintenir en activité sur la base de Fort Bragg. Elle fut alors employée dans les différentes missions comme en 1965 en République Dominicaine ; de 1968 et 1969 dans le delta du Mékong et lors de l’opération Juste Cause de 1989 à Panama. Plus récemment, la 82 AA a participé aux combats lors de la guerre du Golfe de 1991 et aux déploiements en Haiti, au Kosovo et en Macédoine dix ans auparavant. En 2002, elle partit en Afghanistan, et en 2003 quelques-unes des ses unités ont combattu en Irak.
                                                   (Tiré du fascicule Force d'Elite) 


par Snake

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> Jouabilité 8/10    
 
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> Bande-son 8/10    
 
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> Durée de vie 6/10    
 
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> Scénario 8/10    
 
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> Note finale 7/10    
 
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> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: FPS
Age: dès 16 ans
Nombre de joueurs: 1 à 12
Online: Non
Editeur: Electronic Arts
Site officiel: http://www.electronicarts.fr/
Développeur: Electronic Arts
> PAROLE DU RÉDACTEUR