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Def Jam Icon
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  Note générale
GamesUP.ch
6.5/10
  Note générale
lecteurs
Non noté
  Testé sur
 
PlayStation 3
Sur PlayStation 3

Les

+

> Qualité graphique.
> Personnages superbement modélisés.
> Changement d'effet pendant les combats.
> Un pure jeu de baston.
> Les cinématiques.
> Rap et Rn'B pour les fans.
> Faire changer la musique via le personnage que l'on dirige.
> 19 stars du rap ainsi que les avatars.
> Charger ses propres musiques pour les intégrer au jeu.
 

Les

> Manque de rapidité sur les combats.
> Trop vite répétitif.
> Manque d'options pour créer un avatar.
> Impossibilité de se saisir des objets au sol comme dans Def Jam fight for New York.
> Que 8 stages.
> On regrette amèrement l'ambiance et la qualité des versions sorties antérieurement.
> Perdre un combat n'influence pas le cour de l'histoire.
> Quelques vagues cinématiques très courtes entrecoupes les longs combats.
> Les histoires de jalousies et de dragues pas aussi immersives que dans la version précédente.
> Pas assez de choix dans le mode story.
> Combats à plusieurs inexistants.

Rap, bling, bling et mafia.

Vous voilà dans les rues de Los Angeles, en pleine discussion avec Curtis Carver, un associé mais aussi un ami qui s'inquiète à votre sujet ainsi que de la tournure des événements, en parlant d'une rixe qui risque de finir en bain de sang. Deux gamins s'amènent vers vous et demande à Carver un autographe, celui-ci cherchant à soigner son image vis-à-vis du public s'exécute sans hésiter en plaçant quelques mots de sympathie au sujet des deux jeunes. Quelques secondes plus tard, alors que vous avez repris la conversation, des coups de feu retentissent, vous plongez, Carver lui semble touché et là la scène s'arrête vous projetant deux ans plus tôt. Vous vous retrouvez à boire un coup dans un club et sans comprendre ce qui se passe, vous vous prenez la tête avec un gars qui, cherchant des noises à un de ses comparses pour une histoire de femme, vous manque de respect en renversant votre boisson sur vous. Une baston éclate, vous vous en sortez vainqueur avec quelques ecchymoses et c'est ainsi que vous faites la connaissance de Carver. Celui-ci vous propose un job de producteur pour son label. C'est ainsi que commence votre ascension dans le domaine du rap américain.

Dis-moi ce que tu écoutes et je te dirai qui tu es!

Après avoir créer un personnage et avoir vu l'intro, vous voilà producteur pour le compte de Curtis Carver. Votre job consiste à recruter des grandes pointures du rap américain en leur rendant des services tel que vous débarrasser de paparazzis gênants ou encore en évinçant au combat un rival travaillant pour un label concurrent au votre! Pour ce faire, vous vous retrouvez dans un studio un peu poisseux où vous bénéficiez d'un équipement dont un ordinateur qui vous offre certaines rubriques telles que la boîte de réception pour les messages et les e-mails, la vente de disque qui montre quel disque ce vend le mieux, le livret de banque dans lequel est inscrit les rentrées et sorties d'argent relative bien entendu à vos dépenses et à vos gains ainsi qu'aux différentes facéties de nos charmants rappeurs. Les statuts vous dévoilant le nombre de disques d'or, de platine ou multi platine engendrés par votre label ainsi que vos points de style; les infos, rarement utilisées, cette option vous transmet les données quant aux nouveaux artistes ce joignant à vous. Et enfin le directeur label vous montrant les artistes sous contrat, les royalties en pour cent affectée à ceux-ci et un rapport de caractéristique: celui-ci vous permet lors de la sortie d'un nouveau titre d'augmenter l'une des quatre rubriques proposées à savoir: marketing, coup des biens, passage radio et apparition presse (en fonction de votre choix immuable sur un de ces quatre choix, vous verrez votre compte en banque augmenter ou diminuer selon les logistiques de ventes). Hors mis votre ordinateur il vous restera la penderie où vous pourrez vous changer en fonction des habits que vous aurez achetés au préalable et les voyages qui, faisant apparaître un agenda électronique, vous montrera les différentes destinations qui vous sont offertes tels que: Les boutiques ou les rendez-vous important soit avec une copine soit avec vos adversaires pour les combats.

Parlons plus sérieusement, parlons baston!

Avant d'être un jeu de gestion de distributeur de disque, ce titre demeure sous le signe de la baston. C'est pourquoi nous allons ici nous étendre sur le sujet. Les combats nous permettent de décocher des séries de coups hauts ou bas grâce au bouton Y, X,B et A mais également d'utiliser le joystick analogique droit additionné de RT pour faire soit des parades à l'aide d'une pression simple sur une des trois positions de celui-ci (droite-bas- gauche) soit des attaques un peu plus complexes en exécutant des demi lunes en avant ou en arrière. Une pression en haut vous permet de faire une prise qui, combinée avec une pression sur la croix multi directionnelle exécute ainsi des choppes d'art martiaux ou des projections. La touche LT combinée avec les joysticks analogiques vous offre l'avantage de changer de morceaux de musiques pour booster la rapidité de votre personnage ou encore de faire des scratches comme sur une platine afin de faire exploser ou d'animer un grand nombre d'éléments du décor, qui serviront d'obstacles, de pièges afin de matraquer votre adversaire. (Par exemple: explosion de tonneaux, d'enceintes acoustiques ou encore une voiture qui va déraper au point de shooter votre adversaire.) Pour chaque personnage créé vous pouvez sélectionner un style de combat parmi six proposés à savoir: combat de rue, street kwondo, kung-fu, kickboxing, bagarre et capoeira. Au fur et à mesure que vous avancerez dans le mode scénario, vous pourrez choisir plus d'un style martial en les sélectionnant juste avant un combat. Outre le mode scénario, sont disponibles un mode deux joueurs et deux joueurs on-line, un mode combat de basse où il ne vous sera pas demandé de jongler avec les morceaux de musique ou de scratcher. Et enfin le plus classique, le mode entraînement et le mode un joueur contre l'ordinateur.

Yo mon gars, ce titre va être numéro un!

Quelques points forts placés de-ci de-là dans ce titre, permettent de rehausser le niveau de ces prédécesseurs. Tout d'abord, les textures à l'écran sont bien travaillées, la profondeur des traits et du design nous met l'eau à la bouche quitte à baver sur le paddle. Les décors aux nombres de huit sont travaillés et modélisés de manière à être réactifs à chaque amplitude de son afin d'avoir par exemple des immeubles qui se trémoussent sur les sons, les basses, les équalizeurs mais également sur les explosions. Des coloris choisis afin de signer un chef d'œuvre pictural surtout lorsque notre adversaire commence de tituber sous l'assaut de nos coups, l'écran se transformera en une version sépia ce qui nous donne une impression d'archive journalistique jusqu'au moment de l'anéantissement total de notre ennemi. Ce titre suivant la ligne de conduite de deux autres Def Jam déjà sorti, nous présente avec succès pas moins de 19 stars du Rap américain dont entre autre " Redman", "Ludacris", "Fat Joe", "Method Man" ou encore "Sean Paul"qui sont également les auteurs de près de 26 morceaux à écouter et à utiliser tout au long du jeu, donc certainement une perle pour les fans inconditionnels du genre. Entre parenthèse, si vous n'aimez pas ce style musical ce n'est pas un problème car grâce à ce bijou qu'est la 360, vous pouvez enregistrer sur le disque dur une série de chansons de votre choix que vous nommerez Def Jam Icon et que vous utiliserez en sélection dans le jeu même afin de vous fighter sur un autre son sachant que lors des combats nous pouvons changer de chansons grâce aux manipulations au paddle, cela nous donne une plus grande interaction. Enfin, dans le côté classique, il est à noter que nous gérons le personnage dans son appartement et lors de ses trajets mais également sur ses tenues vestimentaires.

Yo! Quoi de neuf caillera? Pas grand-chose à part mes bling-bling!

En effet en dessous des chaînes en or, des fringues de luxe et des super nanas qu'ont ces rappeurs, il reste toujours du négatif! Malgré une certaine fluidité des mouvements des personnages, on regrette que ce soit trop lent surtout que la totalité des combattants marchent de manière trop mécanique. De plus, je me mords les doigts de voire une quantité d'objets posés dans les décors que je ne peux pas utiliser comme arme comme dans Def Jam Fight For New York. Apparemment les combats en équipe et les coups en traître ont été également supprimés pour cette version, ce qui restreint énormément le côté baston de rue à l'ancienne. Au niveau du mode créer un label qui est le mode story du jeu, nous pouvons noter pas mal de lacune comme: les histoire de jalousies entre nos conquêtes féminines maquant d'élaboration à même titre que nos choix personnels et c'est sans compter qu'une défaite lors d'un côté n'influencera d'aucune manière le dénouement du scénario. Non content d'avoir près de 19 stars du Rap quasi non jouable dans le mode story, les avatars (personnage que l'on peut créer) souffrent de ne pas avoir de système plus complexe au niveau des caractéristiques physiques. Les stages quant à eux, même si ils sont beaux au niveau des graphismes, ne bénéficient pas d'un large champ d'action, hors mis le fait qu'il y en ait huit sélectionnable dès le départ, on se retrouve vite à cour de motivation. De plus les cinématiques sont courtes et manquent d'intérêts car celle-ci sont trop prévisibles. Malheureusement après ces quelques fameux points négatifs, nous nous retrouvons une fois de plus dans une sempiternelles et inéluctable répétitivité et c'est véritablement dommage pour un troisième chapitre sorti sur une console nouvelle génération.

Hip Hop! Je flippe, c'est un flope?

Si on enlève la beauté graphique, la bande sonore et les stars du rap modélisés, on remarque que ce titre ne portera pas vraiment son nom de Def Jam "Icon". Alors que les précédents titres, à savoir: Def Jam Vendetta et Def Jam Fight for New York nous plongeaient dans un monde où la fusion entre la baston et le rap était synonyme de couple parfait, De Jam Icon ne fait qu'offrir une promotion Rap-Rn'B pour les fans. Délaissant le côté baston de rue, ce jeu semble plus vouloir nous inviter à suivre le lapin blanc au fond du terrier comme dans "Alice au pays des Merveilles" version Puff Daddy au pays des rappeurs. Souffrant d'une linéarité énorme, nous avons plus l'impression que ce titre sert de message subliminal qui dirait: écoutez du rap, il n'y a que ça qui compte! Je suis au regret de vous annoncer qu'à mon sens ce jeu ne remplit pas vraiment les conditions et qualités pour arriver à la cheville de ces prédécesseurs. (Sniff, sniff). Ce pendant, Def Jam nous offre quand même un mode deux joueurs et deux joueurs on-line ce qui restera fun pour s'éclater entre amis.

Ajout de X-T(r)END pour la version PS3.

Vous l’aurez compris, il m’est inutile de rajouter une pléthore de texte à un jeu qui ne comble que la moitié de son image.

Pour cette version PS3 sortie simultanément sur les deux consoles rivale, sachez que rien n’est différents : 8 niveaux, 19 rappeurs et 26 musiques sont le pilier porteur de Def Jam Icon. On enchaine les première parties avec un peu de maladresse ; le temps de s’habituer à une jouabilité complètement revue par rapport aux épisode précédents. En effet, et comme l’a bien souligné Nemesis, plusieurs modes de jeux se sont fait la male ! Exit les mode Hadicap, ou 2 vs 2 qui ont permis à Def Jam Fight for NY de battre son plein. On se retrouve avec un mode plus ou moins unique de combat en 1 vs 1 qui ne fait que pénaliser le jeu dans son ensemble.

Pour ce qui est de la touche graphique, on ne peut rester qu’ébahi devant le traitement de l’image qui a été fait sur les décors comme sur les personnages. De plus, les fins de combats sont de toutes beautés lorsque les couleurs saturent de façon à éléctriser et intensifier la tension entre les joueurs.

Niveau jouabilité, c’est kifkif. Le stick analogique gauche permet de se déplacer tandis que le droit permet des coups plus ou moins spéciaux comme des prises ou coups de pieds retournés et ravageurs. N’oubliant pas que les séries de coups effectué en rythme sont plus douloureux pour votre adversaire et que le décor, aussi périlleux que beau, peut devenir ravageur une fois les différentes techniques de Scratch acquises.

Cependant, il est vrai que Def Jam Icon ne remplit pas toutes les extrapolations qu’il a pu faire de ses promesses. Dommage pour un jeu magnifique et disposant d’une licence à fort potentiel créatif et original, où les graphismes hallucinants et une jouabilité novatrice sont déviés en touche par une durée de vie très limitée et un gameplay bancal. On regrette alors que la forme à trop pris de place par rapport au fond.


Testé sur PlayStation 3 par x-trend et par Nemesis

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> Jouabilité 7/10    
 
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> Bande-son 9/10    
 
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> Durée de vie 5/10    
 
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> Scénario 7/10    
 
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> Note finale 6.5/10    
 
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> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: Combat
Age: dès 18 ans
Nombre de joueurs: 1 à 2
Online: Oui
Editeur: Electronic Arts
Site officiel: http://www.electronicarts.fr/games/9681/
Développeur: Electronic Arts
> PAROLE DU RÉDACTEUR