Les lapins crétins fiers de leurs activités burlesques de noël dernier ont également eu envie de venir conquérir de nouveaux territoires en s’invitant sur la Nintendo DS. Notre ami Rayman transformé en jouet des affreux rongeurs, se retrouve projeté comme gladiateur dans le seul but de les distraire. Jeu de plates-formes, le titre se démarque des éditions de salon en revenant aux origines qui ont fait le succès de la série par le passé.
Jus de carotte ça te botte ?
Par une belle journée ensoleillée, le monde paisible de Rayman est envahi par une armée de petits lapins blancs. Notre héros se retrouve alors le prisonnier de cette bande de petits rongeurs accros au jus de carotte pasteurisé. Obligé de les distraire pour survivre notre ami se retrouve confronté à la quête de trophée dans le but d’affronter le Rabble Droid afin de retrouver sa liberté. Contrairement au éditions de salon sur Wii et PS2, le titre se profil sur le concept de la plates-formes dans la plus pure des tradition de la série. Le jeu se déroule sur une carte en « forme » d’un arbre à l’envers sur lequel se trouvent les différents mondes et niveaux. Le but est de trouver les 100 trophées dissimulés pour terminer l’aventure complètement. Les différents stages se composent de plusieurs embranchement qui menés sur des sorties différentes. Pour parvenir au bout de chacun, Rayman peut utiliser quatre pouvoirs inédits en plus des traditionnels comme planer et pouvoir nager, sous la forme de costumes, les éléments sont représentés par le feu, la glace, le vent et la terre. Bien entendu, ils sont tous dissimulés, car au début de l’aventure notre sans membre en aient dépourvu. Ces capacités spéciales, permettent autrement d’accéder à des passages bloqués par des portes scellées, qu’il faut obligatoirement franchir afin de découvrir l’intégralité des mondes. Par la suite, Rayman pourra utiliser un robot mais ça s'est une surprise à découvrir en pièces détachées...
La DS se rebelle
Les mini-jeux font également partie de cette éditions DS, car après avoir trouvé la sortie d’un lieu, l’action continue de plus belle par une épreuve de style au stylet (NDR : Très profond ce qu je viens de dire…), le but étant d’utiliser l’accessoire comme une arme sur l’écran tactile. Le pouvoir du feu permet par exemple de détruire un ennemi en le touchant, tendis que celui du vent permet de faire fonctionner des mécanismes éoliens etc. Chaque mission menée à bien permet ensuite d’accéder à l'un des mini-jeux inspirés des originaux sur consoles. Techniquement, le titre offre des graphismes en 3D de bonnes qualités sans pour autant nous en mettre pleins les yeux, corrects et visibles. Le seul reproche que l’on peut lui formuler c’est surtout la taille réduite des protagonistes à l’écran qui ne permet pas vraiment d’apprécier la modélisation de ceux-ci. L’animation est correcte sans vraiment offrir de fluidité extraordinaire. Heureusement que la maniabilité s’en sort avec les honneurs et que le contrôle de Rayman est fabuleusement précis. Coté musicale et bande-son, on retrouve avec bonheur les reprises des morceaux comme Pump It, la Bamba en version « lapins crétins » une merveille de délire acoustique. Les restes musicaux collent parfaitement à l'atmosphère.
Rongeurs en cabales
Rayman contre les lapins Crétins sur DS fait partie de ces jeux dont la conversion ne sait pas arrêter à être un simple copier/coller de la version d’origine. Allant cherche plus loin dans le concept offert par la petite console de Nintendo, Ubisoft nous prouve que avec un peu de talent et de folie, des soft portant le même nom peuvent se percevoir différemment. L’esprit délirant voulu et bien présent et les lapins crétins s’offrent avec intelligence le gameplay offert, un excellent jeu de plates-formes à la durée de vie convenable en cherchant tous les bonus. Une chose est sure, les lapins sont toujours à coté de la plaque et ça fait plaisir !
Testé sur Nintendo DS par Evil