Souvenez vous ! Rayman. Le héros sans bras ni jambes faisait son apparition 3D sur PlayStation en 1994 ! Première grosse apparition du héros le plus cool de l’histoire du jeu de plate-forme.
Après plusieurs virages dans divers styles de jeux bien différents, notre bonhomme se retrouve confronté à des rongeurs complètement gagas ! La chasse aux ventouses est ouverte.

Laaaaapin ??

Vous retrouvez donc Rayman et ses amis les globox lors d’un petit pic-nic tranquille à côté d’un arbre. Lorsque soudain, un tremblement de terre fait surgir des lapins blancs ; les lapins crétins.
Ceux-ci font prisonnier Rayman et ses copains. C’est à ce moment là que le drame commence !
Rayman se retrouve tel un Maximus au centre d’un colisée. Quarte épreuves sous formes de minis-jeux symbolisées par des passages de portes s’offrent à lui. Ceux-ci sont variés et assez amusant. Il vous faudra lancer une vache le plus loin possible à la manière d’un marteau d’athlétisme, courir pour amener un cadeau à un lapin avant que celui-ci vous explose à la figure ou encore dessiner des plats commandés par un de ces lapins crétins. Il est assez drôle de voir que les Lapins blancs qui étaient jusqu’ici les ravisseurs sont dans la plupart des cas les victimes dans les minis-jeux. Mais détail appart, sachez que le jeu à tout d’abord été conçu pour la toute nouvelle console de Nintendo et donc tente de mettre en avant les possibilités de jeu avec la Wiimote. Il est donc difficile de ne pas être déçu une fois que l’on retourne sur un pad classique comme celui de la PS2. Néanmoins je le répète, les 70 minis-jeux à découvrir au fil de l’histoire sont drôles et permettent de bonnes heures de franche rigolade à plusieurs. Cependant, sachez qu’il vous faudra vous assurer d’avoir débloquer les jeux dans le mode histoire avant de pouvoir inviter ses potes à la maisons. Ehhh Ouais !! Drôle de façon d’augmenter la durée de vie.
De plus, le manque d’options relatives au menu multijoueur enlève encore une petite part de fun. On ne pourra donc s’amuser à créer des tournois ou encore d’enchaîner les jeux uns à uns après une rapide sélection, et certains jeux ne se jouent qu’au tour par tour. Dommage pour un soft qui se veut être un Party-gaming.

BÂÂÂÂÂÂÂÂÂÂÂÂÂÂÂÂÂÂÂÂÂÂ !!!!

Outre ce petit détail un peu gênant, le jeu nous convainc par sa dérision totale et ses graphismes très démesurés, la bouille des lapins est vraiment géniale et leur attitude fera rire plus d’une personne. Rayman devient alors un personnage auxiliaire permettant une immersion plus grande lors des minis-jeux. La bande son est surprenante car elle contient des remix simplifiés de morceaux très connu dont le fameux Pulp Fiction. Morceau qui colle d’ailleurs idéalement à certains jeux, rien n’a été laissé au hasard.
Le tout est couronné par des petites cinématiques souvent amusantes mais redondantes. Ce qui fait que le joueur aura très vite tendance à les skipper très rapidement.

Outre ces deux petits détails, Rayman et les lapins crétins est un jeu qui se joue à plusieurs avec beaucoup de fun mais qui pêche par sa jouabilité relative au support « made in Sony ».
Inutile de se procurer cette version si une Wii traîne chez vous.

Testé sur PlayStation 2 par x-trend