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Call of Duty 3, en marche vers Paris
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  Note générale
GamesUP.ch
8/10
  Note générale
lecteurs
Non noté
  Testé sur
 
 
Sur PlayStation 2 - PlayStation 3 - PlayStation Portable - Wii - X-Box - Xbox 360

Les

+

> Immersion au coeur de batailles épique.
> Graphismes réalistes et très détaillés.
> Moteur physique du jeu.
> Effets de fumée, reflets de la lumière, explosions.
> Herbes piétinées par les soldats, qui bougent sous l'effet du vent.
> Modélisation des soldats, des visages, des armes et des véhicules.
> Des uniformes détaillés et variés.
> Réalisation très hollywoodienne, très film de guerre.
> De magnifique niveaux.
> Bande-sonore avec fracas des explosions, cris et hurlements.
> L'impression d'être immergé au coeur de la bataille.
> Des alliés qui communiquent entre eux.
> Un mode mulit joueurs très complet.
> On incarne de nouvelle troupe, canadien et polonais.
 

Les

> Durée de vie.
> Trop linéaire.
> Murs invisibles et corridors obligatoires.
> Soldats qui reste bloqué devant une caisse, un muret de moins de un mètre.
> Soldats ennemis indestructibles.
> Difficulté mal dosée.

La libération de la France commence sur la 360.

Avec Call of Duty 3, Activision relance son assaut général sur les plus grands champs de bataille de l'Europe. Oubliez les steppes enneigées et les combats de rue dans la ville de Stalingrad ravagée par les bombardements, fini les déserts arides de l'Afrique du Nord car se troisième volet se concentre sur la difficile campagne en France après le débarquement jusqu'à la libération de Paris. Les développeurs ont ainsi pris le risque de situer l'intégralité de l'action en France pour que cette nouvelle campagne forme un tout beaucoup plus cohérent et renforce le sentiment d'être engagé dans 14 missions d'importance capitale pour l'accomplissement de cette sanglante reconquête. Ce nouvel opus qui sort un an jour pour jour après son illustre prédécesseur, qui fut le titre le plus vendu sur la 360 et qui dépassa le million d'exemplaire écoulés aux Etats-Unis, a la lourde tâche de faire aussi bien… voire mieux.

Que vous incarniez un jeune soldat de l'infanterie américaine, un membre des forces spéciales des S.A.S britannique, un officier de la division blindée polonaise ou pour finir un soldat de l'infanterie mécanisée canadienne, l'impression d'être dans un immense bourbier au milieu de vos frères d'armes n'a jamais paru aussi réaliste et procure une immersion totale dans l'enfer de ce conflit sanglant. Vous n'êtes pas un héros invincible capable de modifier le cour d'une bataille à lui tout seul, mais un soldat anonyme évoluant au milieu d'autres personnages dont l'unique but est de survivre au milieu des décombres des villes dévastées et du fracas des explosions, essayant de retarder l'échéance d'une mort prématurée.

"Paris occupé, Paris libéré!"

Vous commencez votre aventure par un didacticiel destiné à vous familiarisez avec le maniement des armes et les commandes de déplacement, sous l'œil amusé et moqueur de vos camarades de section, en juillet 1944 près de la ville de St-Lô. Après vous être saisi d'un fusil M1 Garant, vous montrez à votre instructeur vos talents de tireur. Les commandes sont identiques à la version précédente et l'ergonomie du pad permet une assimilation rapide et une prise en main précise. La gâchette LT permet de viser et la gâchette RT de tirer. Vous rechargez votre arme avec la touche X tandis que les gâchettes de tranche LB et RB sont utilisées pour lancer soit des grenades fumigènes soit des grenades à fragmentations. Les attaques au corps à corps, très importante pour la suite de l'aventure, se font d'une simple pression sur le stick analogique droit. Celui de gauche permet soit de se saisir des jumelles, soit de tenir sa respiration pour stabiliser votre réticule avec les armes de précision. Les déplacements se font très simplement avec les touches du pad. La touche A pour sauter un obstacle, la touche B pour s'accroupir et si vous maintenez la pression pour s'allonger.
L'entraînement à peine terminé, la guerre appelle son cortège de mort en entonnant une terrible canonnade dans le lointain. L'alerte est lancée… vous avez à peine le temps de vous saisir d'une "Thompson "et vous voilà entassé avec le reste de vote section dans un lourd camion GMC en route pour ce qui va être une des bataille les plus sanglante de la campagne en France. Le fracas des explosions emplis l'atmosphère d'une odeur de poudre et de cendre calcinée. La peur, insidieuse se glisse dans votre corps, le carnage peut commencer.

La console de Microsoft est une véritable machine de guerre.

La première bataille dans le cimetière de la ville de St-Lô ravagée par les bombardements et les incendies est un véritable monument d'anthologie en offrant des affrontements titanesques qui s'inspirent délibérément des grands films de guerre "Hollywoodiens" comme "Il faut sauver le soldat Ryan", "Band of Brothers", "Le jour le plus Long". Ce partit pris du grand spectacle, ou vous êtes à la fois l'acteur et le spectateur, est délibérée et fait partie intégrante du gameplay de Call of Duty 3. Les développeurs de chez Activision l'ont bien compris et pour mieux scotcher le joueur devant son écran de télévision, balancent devant nos yeux médusés un véritable apocalypse visuel qui fait dans la démesure la plus totale sans temps morts entrecoupé d'événements scriptés qui donnent de l'ambiance sans gâcher l'histoire.
La console de Microsoft est une véritable machine de guerre, les batailles sont immersives entre bâtiments en ruines, ballet des balles qui sifflent sur votre tête, agressions au corps à corps. Lutter pour sa survie n'aura jamais paru aussi réaliste.

Des graphismes hallucinants… presque réels.

Les développeurs ont su tirés le "maximum "des capacités de la console. La qualité des graphismes sur la 360 et le nouveau moteur physique rend chaque scène saisissante de réalismes. Les explosions sont spectaculaires, des centaines de soldats se battent dans les niveaux, les murs des maisons s'écroulent dans un énorme nuage de fumée, des éléments du décors sont maintenant destructible, les balles ricochent sur les murs et laissent leur empreintes mortelles, les obus fusent et s'écrasent en projetant des projectiles et des gravas dans les aires. Dans certains niveaux la boue gicle dans tous les sens, la pluie très dense noie tout vos repères visuels,  les éclaires des orages zèbrent le ciel de milliers de griffures, on se sent totalement perdu au beau milieu de ce déluge visuel. Carte de visite de la série, les effets de fumée volumétrique des grenades fumigènes sont toujours aussi réaliste et se voient améliorés d'un rajout de taille, les conditions climatique. Le vent peut à tout instant vous renvoyer la fumée au visage dans un effet saisissant. Ces splendides effets de fumée viennent appuyer le réalisme des déflagrations. La lumière à elle aussi été améliorée avec un traitement des clairs/obscures. Les effets lumineux sont ainsi mieux exploités et les reflets de la lumière sur les armes en sont le meilleur exemple. Le moteur physique du jeu très performant enfonce encore plus le clou. Les corps inertes des morts qui se comportent de manière plus convaincante et épousent le relief du terrain, l'herbe est piétinée au passage des soldats, les arbres et les drapeaux se balancent dans le vent, les murets et les abris de fortunes qui subissent la dégradation des impacts des balles sont autant d'artifice visuel que les développeurs nomment communément "Un champ de bataille unifié".
La modélisation des soldats, de leurs visages ainsi que les uniformes et les armes ont aussi bénéficié d'amélioration par rapport à la version précédente. Grâce notamment à l'utilisation d'un scanner en 3 dimensions, les développeurs ont créé des uniformes plus vrais que nature qui se rapproche de plus en plus de ceux utilisé pendant le conflit. Ce sur détaillage ne fut rendu possible que par l'utilisation de mannequin vivant qui ont revêtu les uniformes et furent ensuite scanné pour reproduire les moindres plis et particularités de chaque tenue de combat. Pour encore plus de réalisme visuel, elles varient d'une unité à l'autre. Ce procédé fut aussi utilisé pour la modélisation des véhicule qui atteint un nouveau pallier vers le réalisme pour ce nouvel épisode. 
Cris de douleurs de vos camarades blessés, fracas des bombardements, passage en rase-mottes des chasseurs bombardier P-47; la bande sonore vous en met plein les oreilles et vous plonge au cœur même de la bataille.

Au cœur de la bataille, quelques nouveautés.

Même si l'action se passe uniquement dans la France occupée avec des paysages moins variés que dans les épisodes précédents, la qualité des missions aux objectifs variés, qui mélangent action pure, prise d'assaut de bâtiment fortifié, attaque nocturne et sabotage rendent la progression totalement immersive. Les véhicules tiennent ainsi une part importante dans le déroulement de l'histoire. Que vous soyez au commande d'une jeep, d'un char d'assaut ou au poste de mitrailleur, certaines séquences sont réellement très spectaculaires. Histoire de se démarquer par rapport au précédent épisode, les développeurs ont introduit quelques nouveautés dans le gameplay, certaines plus intéressante que d'autres. Par exemple, pendant les combats vous pouvez désormais renvoyer les grenades à l'expéditeur, chose que font aussi vos compagnons d'armes, exercice très périlleux qui demande de la rapidité et des réflexes de tueur. Dès qu'une grenade se dépose gentiment devant vous, un indicateur vous indique que vous êtes assez près pour vous en saisir. Une pression sur la touche A et un rapide lancer avec la gâchette droite permet d'éviter une mort prématurée. Une autre nouveauté et l'introduction des combats de proximité qui interviennent de manière épisodique pendant l'histoire. De temps en temps un ennemi surgit de nulle part ce qui vous oblige à vous lancer dans un corps à corps mortel. Il faut presser de manière rapide les bouton de tranche pour le faire lâcher prise et ensuite lui porter un coup fatal en appuyant sur la touche B. Autre rajout  l'introduction d'action contextuelle en cour de mission. Il faut suivre les indications de commande pour réaliser une action; comme faire avancer une barque en faisant des demi-cercles avec les sticks analogiques ou l'utilisation des touches et des sticks pour poser des charges explosives. Une nouveauté purement visuel et qui en jette et l'introduction d'un effet de flou autour de l'écran lorsqu'on vise, qui traduit l'effet de concentration du tireur (le jeu simule un effet de profondeur de champ). Pour terminer dans les nouveautés, certains niveaux disposent de plusieurs embranchements qui vous proposent d'emprunter deux voire trois chemins différents. Ce rajout ce veut inintéressant car les niveaux sont moins ouverts que le précédent volet. On a l'impression de déambuler dans de grands corridors virtuels avec des points de passages obligé, souvent très périlleux, qui rendent la progression linéaire et parfois énervante. On retrouve les mêmes défauts rencontrés sur l'épisode "Big Red One " sur console old gen.

Des nuages obscurcissent le champ de bataille.

Il est incroyable que les développeurs de chez Activision n'aient pas laissé une plus grande liberté aux joueurs en le faisant évoluer dans des niveaux totalement ouverts. Ces passages obligés vous conduisent souvent en plein guet-apens ce qui à pour effet de vous faire  recommencer des dizaines de fois le niveau (dans les modes normaux à difficiles) simplement parce que votre soldat ne peut pas contourner une zone dangereuse. Vous incarnez des militaires surentraîné incapable d'enjamber une caisse au milieu d'un pas de porte, de gravir un mur de moins d'un mètre, de passer au milieu d'un taillis, de couper des fils de fer barbelés… cela laisse songeur et on rêve du jour ou tous ces défauts disparaîtront. Ces sempiternels murs invisibles gâchent souvent la progression. Un autre point négatif sont les sauvegardes rares et souvent mal placées qui vous poussent à recommencer assez loin dans les niveaux. La difficulté est aussi sujet à caution et peut dans le niveau commando se révéler insurmontable à bien des niveaux. Si ce niveau extrême, réservé à l'élite des joueurs, était encore "jouable" dans l'opus précédent, il devient cauchemardesque dans Call of Duty 3. Les soldats ennemis sont tellement réactifs qu'ils peuvent dégainer une arme en bandouillère en moins de deux secondes et sont dotés d'une précision absolument diabolique. Même couché dans les hautes herbes, planqué derrière une pierre de un mètre, les balles se dirigent vers vous comme si l'IA était réglée pour vous abattre en priorité. Les prises de bâtiments deviennent vite des pièges mortels, puisque même accompagné de plusieurs compagnons, les allemands vous visent en priorité. Un autre bug fréquent est le soldat indestructible capable d'encaisser sans broncher 3 chargeurs de calibre 45. Les troupes allemandes disposent aussi de munition capable de traverser les murs avec une étonnante facilité tandis que, et c'est étonnant, vos munitions l'égratignent à peine. Cette difficulté est accentuée par la quasi absence de sauvegarde, ce qui a pour effet de transformer certains passages en enfer de feu et de sang. Ce niveau de difficulté n'a jamais aussi bien porté son nom de mission commando. Si vous voulez un bon compromis entre difficulté et réalisme, choisissez le mode difficile nettement plus jouable.

Avec vos "frères d'armes".

Comme dans l'épisode précédent vous retrouvez l'absence de kit de santé dans les niveaux. En cas de blessure, l'écran se teinte en rouge et votre cœur s'affole. Il faut se mettre à l'abri quelques instants pour récupérer, seules les tires dans une zone vitale du corps, la proche explosion d'une grenade, du gros calibre ou les rafales de mitrailleuses peuvent vous tuer net. De ce fait, plus aucune barre de vie n'est présente à l'écran. Ce judicieux système permet une meilleure fluidité dans le déroulement de l'histoire. Histoire de vous sentir moins seul au milieu de cet enfer de métal et de sang, vos frères d'armes communiquent entre eux et avec vous au travers de très nombreuses expressions comme "Couvrez-moi", "attention grenade", "nombreux ennemis qui se déplacent sous votre flanc gauche", "tirs de couverture". Toutes ces indications sont précises, ce qui permet souvent d'éviter des pièges et des embuscades et de maintenir une progression dans les niveaux de manière réaliste. Le doublage des voix est excellent, mais il est dommage qu'un système ne permette toujours pas de choisir entre la VF et la VO: Les Canadiens, les Polonais et les Anglophones s'expriment en français tandis que les troupes allemandes communiquent dans la langue de Goethe. On remarque aussi que la voix de vos alliés se coupe au beau milieu d'une phrase.
 Comme tout bon FPS estampillé seconde guerre mondiale le choix des armes est impressionnant et tous les types d'armes sont ici représentés. Carabine semi auto M1, fusil Garand, fusil à lunette M 1903, mitraillette M1A1, fusil automatique M 1918 Browning, pistolet M 1911, mitrailleuses calibre 30 et grenades A1 Mark 2 pour les troupes US. Fusil Lee Enfield, mitraillette Sten, fusil mitrailleur Bren LMG et grenades à fragmentation M2 pour les anglais sans oublier l'arsenal performant des troupes allemandes constitué des mythiques MP 40, 43 et 44, les redoutables fusils Gewehr 43 et Kar 98 avec pour finir cette liste la terribles MG 42 dont la cadence de tir apocalyptique et son feulement caractéristique transforme la traversée de certains niveaux en long chemin de croix. Chacune de ces armes a bénéficié d'un soin tout particulier au niveau du design et de leur utilisation d'origine. Les impacts des armes sont réalistes et certains calibres plus que d'autres projettent littéralement vos adversaires avec une simple rafale. Voulant nous montrer une image réaliste des combats, Call of Duty 3 est assez violent mais ne surenchéri pas dans les effets gore et sanglant.

 Enfin pour ne pas oublier nos amis français qui on souffert de cette occupation, la résistance fait son apparition et joue un rôle important dans le scénario pour aider les troupes britanniques.

La guerre à l'échelle mondiale.

Le mode on-line est le point fort de ce jeu et se montre comme pour l'épisode précédent extrêmement complet et réussit. Les joutes à l'échelle mondiale risque vite de devenir épique. On peut combattre jusqu'à 24 et les parties on-line sont accessibles pour deux joueurs sur une même console. On peut aussi choisir son camp ou la classe de son soldat comme médecin, sniper, artilleur, reconnaissance, fusiller, infanterie légère etc. Les maps sont nettement plus grandes et les véhicules plus nombreux (certains d'entre eux disposent de plusieurs places à occuper). Un nouveau mode multi fait son apparition. Il s'agit de prise de position de certains points stratégiques dans un ordre donné, avec des possibilités de battre en retraite de manière momentanée lors des confrontations avec l'ennemi. Vous avez aussi la possibilité de renvoyer les grenades à votre vis-à-vis pour une totale humiliation.

Conclusion et fin du rapport.

Call of Duty 3 n'est pas une simple extension déguisée en nouveau jeu. Une équipe d'une centaine de personnes s'est évertuée pendant un an à prolonger cette saga et le résultat à l'écran est spectaculaire. On regrette seulement le manque de "vraies "innovations et surtout des niveaux fermés et dirigistes qui empêche encore une totale immersion dans les niveaux. On espère que le prochain épisode corrige cette lacune pour nous laisser profiter à ça juste manière un jeu fabuleux. Mais ne nous y trompons pas, avec son mode multi fantastique et un mode solo qui nous plonge au cœur de batailles épiques, Call of Duty 3 reste une expérience vidéo ludique totalement immersive.             
      

par Snake

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> Graphisme 0/10    
 
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> Violence 0/10    
 
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> Jouabilité 9/10    
 
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> Bande-son 8/10    
 
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> Durée de vie 7/10    
 
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> Scénario 8/10    
 
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> Note finale 8/10    
 
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> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: FPS
Age: dès 16 ans
Nombre de joueurs: + de 12
Online: Oui
Editeur: Treyarch
Site officiel: http://www.callofduty.com/
Développeur: Activision
> PAROLE DU RÉDACTEUR