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Splinter Cell, Double Agent
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  Note générale
GamesUP.ch
9/10
  Note générale
lecteurs
Non noté
  Testé sur
 
 
Sur GameCube - Ordinateur - PlayStation 2 - X-Box - Xbox 360

Les

+

> Une réalisation somptueuse, ce qui se fait de mieux sur 360.
> Des graphismes de toute beautés.
> Modélisation des visages.
> Des niveaux diurnes surprenants.
> Une jouabilité sans faille.
> Une bande sonore discrète et efficasse.
> Les gadgets high-tech.
> Travaille sur les ombres et la lumières.
> Un scénario accrocheur.
> Un mode multi qui a fait ses preuves.
> Sam Fisher se bonifie et prend de la bouteille.
> Un épisode plus noir et sombre.
 

Les

> Manque de réelle nouveauté.
> La dualité du personnage pas assez exploitée.
> IA parfois inégale.
> Trop court!

Après l'excellent Chaos Théory, épisode ulta-léché des studios de Montréal, c'est au tour de l'équipe d' Ubisoft de Shanghai de relancer la série sur next-gen. Histoire de faire évoluer la série, les développeurs se sont attelés à creuser un peu plus la personnalité de notre célèbre héros. Sam doit désormais jouer sur deux tableaux en tant qu'agent double en infiltrant pour le compte de la NSA un dangereux réseau terroriste qui menace le gouvernement des Etats-Unis. Maintenant notre agent doit sans cesse jouer à un jeu très dangereux en prouvant sa loyauté envers les uns et les autres. Doit-il tuer des innocents pour ne pas faire sauter sa couverture? Un épisode plus noir et violent qui voit notre héros usé et fatigué psychologiquement sans cesse luter pour ne pas sombrer dans le côté obscure. Contrairement aux anciens épisodes qui se déroulaient essentiellement de nuit, Double Agent donne la possibilité à Sam Fisher d'évoluer dans des niveaux diurnes qui permettent de profiter pleinement des qualités graphiques phénoménales de ce jeu. Un titre qui fera date et qui montre tout le savoir faire des développeurs de chez Ubisoft.

Sam Fisher se glisse furtivement sur la 360.

L'aventure commence par une mission d'infiltration d'un complexe géothermique dans le froid glaciale de l'Islande. Cette première incursion nocturne fait office de didacticiel et permet d'apprécier la palette de mouvement toujours aussi impressionnante de notre célèbre agent. Que ce soit dans l'eau ou sur la terre ferme, Sam Fisher et souple et réactif et les attaques furtives, sauts et acrobaties de funambule s'enchaînent avec une grande facilité. La jouabilité est exceptionnelle et permet d'éliminer les gardes en faction avec classe, que ce soit à l'arme blanche ou à main nue en faisant parfois preuve d'originalité comme ce nouveau mouvement aquatique qui permet de noyer un ennemi en brisant la glace de la banquise. Tapis dans l'ombre la chasse peut commencer. Notre célèbre agent vêtu de sa combinaison noir dispose toujours de ces fameuses lunettes avec vues infrarouges et thermiques qui font sa légende et de nombreux équipements high-tech comme les grenades sonores et aveuglantes, caméra glu, mine anti-personnelle, brouilleur, fusil-mitrailleur multifonction, pistolet avec silencieux et couteau de combat. Les habitués de la série retrouveront leur marque avec facilité, pour les autres un petit temps d'adaptation est nécessaire pour maîtriser toutes les facettes de notre personnage. Une des grandes nouveautés et la disparition de la majorité des éléments d'interface. Le joueur doit désormais se fier à son instinct et à ses sens pour savoir si il se trouve dans une zone d'ombre ou non. Une diode de couleur placée dans le dos de Sam permet d'évaluer le degré d'alerte des gardes. Vert vous êtes dans la pénombre, jaune vous êtes exposé, rouge le danger est immédiat.
Cette mission, empêcher le lancement d'un missile, qui ne devait être qu'une promenade de santé pour notre célèbre as de l'infiltration se termine de manière dramatique. L'agent dont Sam assure la formation meurt abattu par les terroristes. Un évènement tragique assez banal pour tout agent de la NSA (National Security Agency) mais une première pour notre héros incapable de secourir un collègue en danger. Mais la série noire ne s'arrête pas là, bien au contraire, et atteint son paroxysme dans le vol de retour avec le décès tragique de Sarah, fille unique de Sam, renversée par un chauffard… sa seule famille.
Détruit psychologiquement et n'ayant plus rien à perdre, Sam Fisher va alors accepter la plus dangereuse de toutes les missions: infiltrer en tant qu'agent double, les rangs de la John Brown's Army (référence à un abolitionniste révolutionnaire américain pendu le 2 décembre 1859 et qui deviendra plus tard le symbole de la lutte pour l'abolition de l'esclavage) et tenter de la neutraliser de l'intérieur. Ce groupuscule très dangereux planifie ni plus ni moins de renverser le gouvernement en place au USA.

En immersion dans l'antre de la bête.

Six mois se sont écoulés… On retrouve notre héros le crâne rasé, les traits tirés et plusieurs cicatrices griffant son visage, incarcéré dans un QHS (un centre de détention de très haute sécurité à la prison fédéral de Ellsworth). Sam est un agent du gouvernement et use de se stratagème pour entrer en contact avec un prisonnier. Un jour l'appât mort à l'hameçon. Un détenu lui propose de se faire la belle. Sam va alors aider le mystérieux Jamie à s'échapper de se pénitencier sans faire couler le sang d'innocent gardien pour ne pas perdre la confiance de ses supérieurs. Vous devez convaincre vos nouveaux "amis" de votre loyauté en remplissant pour leur compte de nombreuses activités criminelles comme celle ou vous devez dans un paquebot être en même temps le poseur de bombe et le démineur tout en exécutant de l'autre côté les missions assignées par votre supérieur Lambert. Ces situations engendrent de grand moment de stress avec un Sam Fisher très atteint psychologiquement qui doit faire des choix moraux. Doit-il tuer un innocent, voire des milliers pour satisfaire aux exigences du JBA? On assiste alors à une évolution du personnage déjà entraperçue lors de la mission à Jérusalem de Pandora Tomorow ou votre supérieur Lambert vous ordonnait d'abattre votre contact qui vous avait aidé jusque là. Vous devrez faire de nombreux choix de ce genre dans Double Agent. Il vous faut sans cesse satisfaire les désires des deux protagonistes, une jauge de confiance à zéro et le jeu se termine de manière brutale.
Malheureusement ces choix moraux sont assez rare et ne modifient pas réellement la trame de l'histoire. On peut assez facilement jongler entre les désirs des uns et des autres sans pour autant devenir un assassin en puissance. Un partit pris des développeurs qui ne voulaient pas modifier de manière trop brutale l'image de notre célèbre agent. Ce d'autant plus que certaines décisions finales annulent purement et simplement toutes celles prisent ultérieurement.

Entre deux missions, vous allez vivre au milieu d'autre terroristes dans un immense complexe industriel New-Yorkais. Vous devez explorer les différents locaux et ainsi tenter de mettre la main sur des dossiers secrets qui seront très utile à la NSA. Lors de vos opérations furtives, vous allez récupérer des empreintes, fouiller les bureaux, pirater les systèmes informatiques et ainsi récupérer des informations très personnelles sur les membres de la JBA. Ces activités enrichissent le scénario et permettent d'en savoir plus sur les motivations de ce groupuscule. Agissez toujours de manière discrète pour ne pas griller votre couverture. Ce QG est le centre névralgique de l'histoire. Vous allez vous y rendre 4 fois pour exécuter des missions de 20 minutes qui rallongent la durée de vie de ce jeu.

Une série qui brille de mille feux.

Double agent bénéficie d'une réalisation absolument somptueuse avec un moteur graphique qui gère avec une étonnante facilité des niveaux gigantesques et très détaillés. Le rendu visuel est éblouissant avec une gestion des ombres et de la lumière en temps réel. La sueur qui perle sur le front de Sam, les expressions faciales des personnages criantes de vérité, le scintillement très réaliste de la neige et la transparence de la couche de glace de la banquise, les bulles d'oxygène du respirateur de la combinaison de plongée sont autant de détails qui forcent l'admiration et montrent tout le savoir faire des développeurs de chez Ubisoft. Une autre nouveauté, et c'est une première dans la série, l'apparition de niveaux diurne qui permettent d'apprécier le soucis du détail de ce titre. Sam effectue encore des missions secrètes nocturnes dans des complexes militaires et industrielles mais ce voit aussi forcé d'effectuer des missions sans ces célèbres lunettes et ainsi évoluer dans des niveaux ouverts et surprenants. Une expédition chaotique et d'une incroyable beauté visuelle dans les rues de Kinshasa en est le meilleur exemple. Sam Fisher déambule dans les rues de la capitale du Congo ravagée par une guerre civile sanglante. Les balles fusent, les voitures explosent dans un grand déluge pyrotechnique le tout au milieu des exactions et des exécutions sanglantes. Une autre mission spectaculaire vous envoie sous la banquise du Grand Nord dans une chasse à l'homme en plein blizzard. Mais la plus spectaculaire reste la descente en rappel de la plus grande tour de Shanghai, illuminée par des milliers de feux d'artifices qui reste un grand moment d'anthologie que ne renierait pas les studios Hollywoodiens.
Le jeu propose plusieurs passages pour atteindre le même objectif, ce qui offre aux joueurs une plus grande liberté d'action et le sentiment d'évoluer dans des niveaux ouverts et non linéaires. La taille des niveaux permet d'exprimer plusieurs méthodes pour terminer les missions entre infiltration et attaques brutales avec utilisation de tout votre arsenal.

Une progression douloureuse…

Même si l'IA fait preuve parfois d'illogisme, avec des gardes soit aveugles et sourds ou trop réactifs au moindre chuchotement, certains niveaux sont d'une difficulté extrêmes avec une progression par l'échec qui risque d'en énerver beaucoup. Le passage sur le paquebot en est le douloureux exemple et nécessite d'apprendre la ronde des gardes et de sauvegarder tout les dix mètres. Ce d'autant plus que la carte en trois dimension censée vous aider et peu claire et confuse. On se retrouve très souvent perdu dans les niveaux sans trop savoir ou aller. Cette difficulté accroît la durée de vie d'un jeu assez court au demeurant qui se termine en moins de 10 heures. A la fin de chaque mission, un écran statistique récompense les adeptes de l'infiltration pure et dure, c'est-à-dire tout ceux qui n'ont pas utilisé leurs armes, ni tué de gardes et encore moins brisé les sources lumineuses pour bénéficier de l'obscurité. Si vous voulez exploser votre score et entrer au Panthéon des agents secrets, vous allez devoir apprendre la ronde des gardes sur le bout des doigts et connaître vos objectifs principaux et secondaires ainsi que votre point d'extraction par cœur. Un partit pris un peu étrange que celui de favoriser l'approche discrète quand on dispose de l'équipement du parfait tueur et des capacités naturelles de Sam Fisher pour exécuter les "silent kills". De ce fait le titre pers un peu de son équilibre entre discrétion et action des anciens épisodes. Alors oubliez un peu le score et faites-vous plaisir en jouant les chasseurs dans les niveaux. L'incroyable palette de mouvement de notre agent ainsi que la jouabilité aux petits oignons permet des "éliminations" discrètes et stylisées de très grande classe.

Un mode multi sur vitaminé!

Splinter Cell Double Agent donne encore une fois la part belle à son fameux mode mulitjoueurs qui fait son succès. La maniabilité a été modifiée et se veut plus dynamique, le jeu est ainsi plus rapide et énergique. Les combats sont très accrocheurs entre l'équipe des trois agents de l'ombre et les trois mercenaires qui se jouent à la troisième personne. Les espions peuvent désormais littéralement traverser les fenêtres et disposent de nouvelles attaques très impressionnantes. Ce mode est aussi plus facile d'accès pour les débutants avec un classement détaillé suivant leur niveau et des cartes bien plus visibles.

En conclusion mon cher Sam,

Malgré peu de réel nouveauté, quelques zones d'ombres au niveau de l'IA et des niveaux d'une difficulté et d'une lisibilité (carte en 3D) pas toujours évidente, Double Agent bénéficie d'une réalisation absolument somptueuse. Une tuerie graphique qui fera date et qui annonce des monuments à venir pour les prochains épisodes 5 et 6 en cour de développement. La retraite de Sam Fisher est retardée… pour notre plus grand plaisir.

par Snake

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> Jouabilité 9/10    
 
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> Bande-son 8/10    
 
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> Durée de vie 6/10    
 
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> Scénario 9/10    
 
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> Note finale 9/10    
 
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> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: Infiltration
Age: dès 18 ans
Nombre de joueurs: 1 à 6
Online: Oui
Editeur: Ubisoft
Site officiel: http://splintercell.uk.ubi.com/
Développeur: Ubisoft
> PAROLE DU RÉDACTEUR