Adaptation directe de l’arcade, ce nouvel épisode de Dragon Ball Z, essaie de surprendre son public en partant chercher sur d’autres territoires des nouvelles idées de gameplay. S’inspirant du légendaire Street Fighter 2 de Capcom, pour son système de combat. Le soft risque de surprendre les fans de la série Budokaï en les laissant désappointés.
Splinter « Cell »
L’histoire reprend en gros, l’une des meilleures parties de l’œuvre, en mettant en scène, la période de Cell et des cyborgs. La démesure ne fait pas non plus partie de cette aventure « DBZienne », les célébrissimes personnages d’Akira Toriyama, son ici réduit au strict minimum avec une sélection limitée à 18 disponibles et c’est tout. Oubliez aussi les transformations titanesques, les fusions et les attaques qui démontent la planète, que du gentil ! Pour une fois, les combattants sont déclinés pour la plupart, dans une seule et unique version. Mise à part Majin, Vegeta, King Piccolo, Ultimate Gohan et Metal Freezer qui sont également disponible dans leur version de base d’origine. Tous les autres sont uniques avec leurs propres attaques et enchaînements.
Du manga au jeu
Se basant sur le jeu d’arcade, SDBZ s’appuie sur quelques ajouts complémentaires pour sa déclinaison sur PlayStation 2. Au menu des réjouissances, il vous faut en premier, commencer par créer votre avatar basé sur l’un des protagonistes originaux. Ensuite, pour obtenir et débloquer les bonus disponibles, il vous faut commencer par le mode « Original ». Chaque duel remporté dans ce mode face à la machine, vous fait gagner l’une des 7 boules de cristal et vous fait augmenter vos points d’expériences au passage, qui servent à apprendre des nouvelles techniques de combat, qui sont à débloquer en réalisant un vœux devant le grand dragon Shenron. Il vous faut pour obtenir tous les bonus disponibles, terminer plusieurs fois le jeu et invoquer à chaque fois le dragon avec tous les personnages. Un travail de longue haleine en perspective pour les plus acharnés d’entre vous. Pour gagner des points d’expérience vous pouvez aussi participer au « Z-Survivor » qui est comme son nom l’indique est le mode survie. L’originalité de ce mode c’est qu’à la fin de chaque combat, une roulette apparaît laissant le hasard choisir pour vous, si vous allez pouvoir continuer en proposant d’appuyer au bon moment sur l’une des 6 propositions disponibles : BP Bonus, Attack UP 10%, HP Recovery 20%, Def UP 10%, Ultimate Jauge et Exp. Bonus. De quoi relancer le match suivant avec un certain handicape et de voir si vous êtes un Son Goku en herbe !
Champs de bataille de pixels
Techniquement le titre offre des graphismes qui scintillent et des textures qui sortent tout droits du manga, très fidèles. L’effet papier est encore plus renforcé par l’application du « cel-shading » sur les protagonistes et les environnements. Ces derniers, selon les endroits, se déclinent sur deux niveaux distincts et une grande partie des obstacles présents sur votre passage peuvent être détruits. Dommage que les décors sont si pauvres en animations. Quant aux mouvements des personnages, ceux-ci sont fluides et dynamiques. Les combats s’enchaînent sur la totalité des lieux, sur terre comme aux cieux. Les coups s’exécutent avec une certaine aisance du moment que l’on possède un Arcade Stick spécial jeu de baston. En effet la croix de direction de la manette PS2 souffre d’une certaine rigidité lors de l’exécution des commandes. Vous pouvez si le cœur vous en dit utiliser le stick analogique, mais celui-ci est beaucoup trop lent pour permettre un déroulement de combinaisons optimales. Le plus déroutant sera cependant pour les habitués des Budokaï et des Tenkaichi, qui vont perdre leurs marques aux niveaux des coups spéciaux, car à l’image d’un bon vieux jeu de baston en deux dimensions, certaines attaques demandes de faire des manipulations plus technique à l’aide de la croix de direction. Néanmoins, le tapotage des touches fonctionne également, seules les petites combinaisons peuvent être produites de cette façon. Bon courage pour vous attaquez à des joueurs plus expérimentés. La bande-son est plutôt discrète et anodine, seule les voix japonaises présentes donnent de la tonalité à ce SDBZ. Musicalement ce n’est pas encore demain que les mélodies proposées vont vous laissez des souvenirs impérissables.
Final Flash
Pour conclure, ce Dragon Ball Z au Gameplay « Old School » ravira sans aucun doute, les fans de la série. Néanmoins le titre s’adresse avant toutes choses, à une catégorie de joueur plus ancienne qui connaissent tout l’art subtil du « Hadoken ». Les habitués de bonne baston à l’ancienne apprécieront de retrouvez la touche du producteur Noritaka Funamizu qui est à l’origine du mythique Street Fighter 2. Il est vrai que le soft aurait pu proposer plus de personnage et surtout des sous-titres en français, mais au final le plaisir de jeu est intense et même parfois plus fun que celui d’un Budokaï, par son contrôle absolus des enchaînements de coups et sa totale maîtrise de l’espace. Le jeu peut se targuer de mettre en avant des protagonistes inhabituels comme Chi-chi et Videl, alors pourquoi ne pas se faire plaisir avec cet épisode particulier de DBZ ? A deux joueurs c’est le pied ! (NDLR: Je t'attend Wishmaster (^o^) !!!
Testé sur PlayStation 2 par Evil
