La coupe du monde de football amène à beaucoup de spéculation. Mais ce n’est pas pour autant que celles-ci sont bonnes. Voici une d’entre elle, Premier action Soccer, et autant vous dire que si le nom vous laisse déjà dubitatif, vous ne serrez pas surpris du contenu qu’il propose.
Mais vous êtes foot !
Après avoir choisi votre langage, vous arrivez sur une courte intro. De trois plans… Intro aussi courte que la durée de vie estimée du jeu à vrai dire.
Vous voilà donc dans le menu principal. Les options « match amicaux » ou vous pourrez choisir votre équipe nationale favorite et partir à la victoire de la partie, le fameux mode « Coupe du monde » ou vous tenterez tant bien que mal de gagner le Saint-Graal du football, et Séance de penalties ».
Trente deux équipes vous tendent les bras. On ne sera pas étonné de retrouver les qualifiés de la World Cup 2006. De l’Angola au Brésil en passant par l’Uruguay et l’Italie, ils y sont tous, notés de manière un peu hasardeuse et sur seulement trois critères (défense, Milieu, Attaque).
Peu importe, je choisi mon équipe favorite, et qui plus est la meilleure du monde pour parvenir à la final et qui sait, au cinq kilos d’or qui me tendent gentiment les bras.
Notez que jusqu’ici, je n’ai toujours pas entamé ma première partie. Mais cela ne serait tardé puisque j’arrive aux paramétrages de ma partie. Il est alors possible de choisir la difficulté des rencontre, le temps sur la pelouse, ainsi que les différents détails comme l’activation des hors-jeu et autre fautes. Une fois cela fait, vous vous retrouvez devant le menu des tirages. Quelle surprise de retrouver le tirage de la coupe du monde 2006. Je sais alors avec qui je vais devoir me battre au premier tour.
Dernière affiche me montrant les deux équipe qui vont s’affronter. A ce stade, on a plus trop envie de faire des réglages… nos crampons frémisse d’envie de toucher du gazon. Et pourtant, il se trouve que vous pourrez si vous le voulez faire quelques petits derniers réglages tels que la composition de votre équipe, la formation ou encore les stratégies individuelles et de groupe.
Carton rouge
Un fois cela fait, on entre enfin dans le vif. Et on s’aperçoit avec grand désarroi que tous ces menus n’étaient la que pour dissuader le joueur de faire sa partie. Les graphismes ne cassent pas de briques (d’autant plus que certains joueurs disparaissent sous la pelouse o_O) et les sons des supporters sont identiques à celui d’une personne âgée ayant des troubles de la respiration.
Les commandes sont d’une simplicité frappante. Passe, Tir et course. Et il ne vous suffira que de 10 secondes pour parcourir tout le terrain, et aller planter votre ballon dans le filet adverse. Notez qu’il vous faudra autant de temps pour vous rendre compte que les 60 CHF que vous avez déboursé dans ce jeu n’étaient rien d’autre que du gaspillage.
Testé sur GameBoy Advance par x-trend