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Far Cry 5
    VIDÉO
 
 
  Note générale
GamesUP.ch
7/10
  Note générale
lecteurs
Non noté
  Testé sur
 
PlayStation 4
Sur Ordinateur - PlayStation 4 - Playstation 4 Pro - Xbox one

Les

+

> Carte immense et sublime.
> Gameplay varié.
> Concept coop.
> Réalisation.
> Durée de vie.
> Le comportement des animaux, leur mode de vie.
> Quelques grands moments scénaristiques.
> Mode Arcade.
 

Les

> IA aux fraises.
> Des phases de délires, répétitives.
> Combat contre les Boss.
> Une touche, deux actions.
> Problème de matchmaking.
> Bugs visuels.
> Des résistants mou, sans relief.
> Bloqué par une pente, un obstacle.

Champion toute catégorie des opens world, Ubisoft continue à étancher notre soif des grands espaces, en nous envoyant guerroyer contre une bande de fanatique religieux qui prêche la bonne parole à coup de machette et de shotgun dans les plaines sauvages du Montana. La mise en scène est toujours aussi soignée, le contenu se veut gargantuesque, les visuels sont splendides… On entendrait presque hurler et danser les loups dans une complainte pleine de mélancolie qui nous dirait que tout cela au final sent un peu trop le réchauffé. 
 

Testé sur PlayStation 4 par Snake

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> Graphisme 8/10    
Le Montana étend ses vastes vallées de champs, ceinturé par d’épaisses forêts, le tout surveillé par d’imposantes montagnes. Rien ne manque au paysage idyllique, les rivières et les lacs où vit une faune en total communion avec le cadre enchanteur. Les villes et les villages sont bien dans le ton du wild west, sentent la bière Budweiser et le bourbon, entre bar et immenses ranchs. Plus haut de vieux chalets, d’une population de survivaliste qui n’oublie pas ses bunkers et les boîtes de conserves. C’est magnifique et le moteur du jeu se veut performant malgré quelques clipping et autres bugs d’affichages. Visuellement de haut vol, les cinématiques envoient du lourd, style cinéma, avec un cadrage et des plans d’enfer qui nous plantent l’ambiance de manière spectaculaire. Mais le Montana n’est pas l’endroit le plus idéal pour nous offrir des architectures élaborées, on reste dans le style forestier et ranchers tout au long de l’aventure. Les animations sont parfois, pour les humains, un peu étranges, les ennemis qui peuvent courir à reculons, sont généralement l’apanage des jeux des années 90. Les animaux s’en tirent bien mieux et se veulent même bien plus crédibles dans leurs attitudes quotidiennes que le reste du monde qui guerroie autour d’eux. La modélisation générale des armes, véhicules, des intérieurs des habitations sont de grandes qualités, les textures étant de bonnes factures surtout sur une PS4 Pro. Les visages des protagonistes sont bien travaillés, les émotions clairement bien présentes, surtout pour les vilains qui nous en mettent plein la vue avec leur délire psychédélique. Par contre une fois les cinématiques passées, les résistants se veulent pleurnicheur, vous envoyant au turbin le sourire aux lèvres.
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> Violence 8/10    
Quelques scènes sont bien crades, quoi que les joueurs doivent déjà être immunisés contre toutes les formes de tortures sanglantes que les jeux vidéo nous ont servi depuis des décennies, le danger du soft venant des délires ambiant qui flanquent, eux, de vilains maux de têtes. Reste la mention 18 totalement justifiée.
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> Jouabilité 8/10    
Quelle plaisir de ne plus avoir à se livrer à un génocide animalier pour customiser son équipement, ni de gravir des antennes pour découvrir la carte des lieux. Deux très bonnes idées qui permettent une liberté d’action plus fluide, une progression logique et une découverte des lieux au fur et à mesure que l’on avance dans les régions. Très vite mis dans le bain, la jouabilité se veut intuitive, calibrée arcade pour les véhicule et logique pour les déplacements qui se font avec une certaine aisance, sauf pour quelques pentes et pics étrangement inaccessibles. Chaque ennemi abattu, chaque défi réalisé vous rapportent des points de survie qui transforment assez rapidement, votre agent muet en une machine de guerre sans cervelle. Certes il vous faudra pêcher, chasser un peu pour gagner du pécule et ainsi acheter des armes de pointes, des skins, des accessoires mais les missions aussi rapportent de l’argent, rendant la progression agréable. Au pourra crier au scandale que les armes les plus chères ne soient pas plus méchante, les gueules de requin et autres peintures sublimes, ne rendent pas l’arme plus puissante, juste plus jolie. Agréable en solo, le jeu se veut plus mordant en coopération, vos équipiers se comportant bien mieux que l’IA, capable du pire, comme du meilleur, les animaux étant souvent bien plus logique dans leurs attitudes. Les ennemis, eux, se cachent derrière le nombre, leur comportement en pleine bagarre est souvent illogique, dénué de sens, ils se laissent massacrer sans tenter de faire preuve de bon sens. Dans les bunkers, les ennemis surgissent parfois d’on ne sait où, encore un miracle du Père, capable de téléporter ses ouailles un peu partout, sans une once de logique. On finit par s’ennuyer à chercher des vinyles, des médailles, des cartes, des barriques de whisky qui au final n’apportent pas grand-chose au gameplay, sauf à gagner quelques points de survie et de résistance, car les résistants eux ne font pas grand-chose pour rendre la libération plus facile. On pourra aussi s’étonner du ton du jeu extrêmement violent et sans concession avec son lot de morts et de tortures et dans un autre sens vous allez pouvoir tranquillement ressusciter vos alliés, comme par magie. L’intérêt du jeu aurait-été de devoir réellement faire attention à leur santé, de devoir les protéger et parfois de devoir les perdre comme victime d’une guerre religieuse sans pitié. Reste des activités annexes un peu plus intéressantes, comme celles de Clutch Dixon, la légende alcoolique locale qui a pulvérisé des records tous plus dingues les uns que les autres aux volants et aux commandes de tous ce qui avance avec de la gazoline. C’est fun, rapide et sans prise de tête. La pêche, elle se veut bien plus tranquille, plus apaisante, sauf si vous devez sortir une saloperie de truite arc-en-ciel, plus coriace que l’énorme esturgeon, où devoir chasser le requin-mutant local Ragnar (il porte bien son nom le bougre), votre ligne risque de ne pas s’en remettre. Le gros souci du gameplay est de devoir se coltiner des phases de psychédélismes qui finissent par vous flanquer la nausée, un peu comme si tous les développeurs du studio était des nostalgiques de Woodstock (pas pour la musique), on en a vite ras le bol de ces passages de délirium, d’apparitions, qui n’apportent rien, se veulent redondant, voire carrément chiant.
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> Bande-son 8/10    
La bande sonore se veut totalement en adéquation avec les délires religieux au cœur du Montana, les psaumes musicaux se mélangeant avec la country dans un maelstrom sentant bon le crottin de cheval et la bière locale. Les dialogues sont souvent inspirés, surtout dans les cinématiques, parfois un peu barbants pendant les missions avec les mêmes litanies vous intimant de sauver tous les survivalistes qui pour le coup ne savent plus se défendre. Mais la surprise vient de quelques survivants, totalement frappant dingue, qui mettent un peu de piment au chili en nous concoctant quelques situations bien loquaces. Les traductions françaises sont de bonnes factures.
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> Durée de vie 8/10    
Un mode solo ou coop énorme, plus de 40 heures, si on fouille tous les recoins du Montana, des modes multi assez intéressants dans l’Arcade qui annonce de futur contenu bien délirant avec des combats contre des zombies (Dead Island), des extraterrestres et autres joyeusetés. Il est, comme d’habitude bien dommage, que les serveurs ne commencent que maintenant à être un peu stable.
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> Scénario 6/10    
Après les mutants des îles du Pacifique, les psychopathes des tropiques, les gourous du Tibet et les Homo sapiens de l’âge de pierre, Far Cry 5 nous envoie guerroyer contre une secte religieuse de fanatique mené par un Père qui a décidé de faire du Montana, sa terre promise. La narration nous plonge directement au cœur de l’enfer concocté par la famille Seed, les dialogues sont inspirés et de grandes qualité. Le problème du scénario est son côté mystique, digne de Woodstock, qui embrouille rapidement le joueur dans un délire pas toujours très cohérent, entre fumette de Grâce et sermon bien sanglant. Les méchants annoncent du lourd avant de tomber dans les oubliettes de manières peu inspirés, le héros se faisant attraper et revivant les mêmes péripéties délirantes d’un secteur à l’autre, avant de finalement leur plomber les fesses, la bible à la main. On détruit la secte qui se laisse gentiment envahir sans reprendre la main une seule fois, les sermons deviennent vite une litanie devant la chute annoncée. C’est finalement le problème des derniers Far Cry qui nous envoie libérer des régions sans jamais subir de plein fouet, la vengeance des vilains des lieux. Au final, on fait le ménage et on pourrait vite penser que vous êtes l’Ange destructeur et que rien ne viendra perturber votre croisade, si ce n’est peut-être le final qui se veut bien plus complexe et inspiré que le reste de l’aventure.
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> Note finale 7/10    
Enorme maelstrom qui nous balance du plomb, de la poix et des plumes, Far Cry 5 sacralise avec brio les délires fumeux de ces développeurs à défaut d’innover son contenu pour nous fournir une herbe un peu moins troublante. Graphiquement sublime, carte gigantesque, missions par centaine, le jeu pêche par son manque d’originalité, son côté déjà-vu, ces incohérences sur le ton donné, comme si le public visé n’étant pas clairement établit depuis le début. On peut s’éclater un peu en coop, s’ennuyer rapidement en solo, passer quelques bonnes soirées sur les modes arcades et au final se trouver un coin de pêche et entamer une symphonie avec la truite de Schubert.
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> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: FPS/ Infiltration/ Survival
Age: dès 18 ans
Nombre de joueurs: 1 à 12
Online: Oui
Date de sortie: 27.03.2018
Editeur: Ubisoft
Développeur: Ubisoft Montreal& Ubisoft Toronto
> PAROLE DU RÉDACTEUR
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