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| Call of Duty : Black OPS III |
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Note générale
GamesUP.ch |
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5/10 |
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Note générale
lecteurs |
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Non noté |
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Testé sur |
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PlayStation 4 |
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| Sur Ordinateur - PlayStation 3 - PlayStation 4 - Xbox 360 - Xbox one |
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COMMENTAIRES |
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| La guerre est belle, totalement propre, pas le moindre dégât à l’horizon. Les explosions emplissent l’écran sans laisser de traces tandis que les barbouzes gesticulent dans tous les sens, allant même à tirer en l’air de dépit devant la platitude des missions proposées. On voyage beaucoup dans ce monde post-apocalyptique où tout semble avoir subi un grand nettoyage, que ce soit morale ou cérébrale. Tout est si aseptisé, désinfecté que seules les fonctions de votre interface directe neuronale, qui illumine chaque point stratégique, tous les ennemis présents à votre convenance, les tirs et les grenades qui tombent vers vous, donne une garniture de Noël à vos ballades vengeresses. Les armes sont belles, les équipements clinquants à souhait comme dans un mauvais tripe qui nous verrait faire des guerres dans des salons privés de grands hôtels. Le mode zombie se veut plus sombre mais sans réelle surprise, car pour le reste tout semble avoir été fait pour jeter de la poudre aux yeux à des aveugles qui finissent toujours par se ruer sur la licence sans reconnaître qu’elle ne propose plus rien de bien innovant depuis de nombreuses années. Le comble pour les Black OPS est que même les animations en deviennent ridicules avec ses robots décérébrés courant dans tous les sens, vos équipiers tirant ou alors ne faisant rien sur le champ de bataille car après tout c’est bien à vous qui il revient de remettre le pays dans le droit chemin, non ? Cette guerre-là est devenue totalement insipide, nauséeuse et ce ne sont pas les scripts toujours omniprésent pour vous emmerder encore plus qui parviendront à nous faire oublier la richesse des épisodes précédents, du mur soviétique et de ses secrets, de ces missions totalement fabuleuse nous envoyant au beau milieu de l’antarctique, chasser les vestiges de scientifiques nazis entre blizzard et explosions démentielles. La guerre alors était sale, poisseuse, sentait le sang et la trahison, ponctuée de séquences qui faisaient la part belle à des effets de lumières fabuleux, de filtres poussiéreux qui rendaient grâce à ses guerres secrètes oubliées, où les missiles explosaient dans le ciel pour mieux répondre à notre appel d’une surenchère totalement maîtrisée. |
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| Des scènes de violences comme sur tous les épisodes de la série avec en prime un massacre de robots et autres hommes génétiquement modifiés. |
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| Le point fort de la saga, depuis des années voire des lustres. Rien à redire sur cette prise en main quasi instantanée où tout semble si naturel, vos fonctions cérébrales étant utilisées au maximum pour infliger des dégâts monstrueux sur le champ de bataille. Alors oui pour le compte, cet épisode parvient à imposer sa marche martiale aussi bien que le ferait Patton à sa cher 4ème division blindée en hurlant aux oreilles des troufions un sec : en avant !!! Et comme les armes ne tremblent jamais, sont dotées de systèmes de visées permettant même aux aveugles de devenir tireur d’élite et vous comprendrez aisément que votre super soldat, croisement entre Robocop et un Rambo déjà décérébré dans le kit de base, parvienne, même si toutes les grenades tomberont immanquablement sur sa gueule, à massacrer des légions entières de crétins pathétiques sans que cela ne deviennent trop indigestes. Car n’attendez rien de vos alliés, inutiles au possible et concentrez-vous plutôt sur vos objectifs en réalisant les nombreux challenges présents dans les niveaux, à customiser votre équipements entre deux bayements ou alors à partir à la recherche de quelques artefacts inutiles qui viendront orner votre casemate si propre, si parfaite. Jouabilité oui mais qui devient inutile puisque au service d’une histoire totalement insipide. Reste que sur le multi elle impose sa cadence avec maestria, comme à son habitude. |
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| Les explosions sont bruyantes, les dialogues pathétiques, vos chefs hurlent de faire la guerre tout seul, les robots robotisent en de vagues diatribes électriques commençant des pas de dance martial au rythme du DJ local qui saupoudre chacune de vos missions d’une bande sonore à des années lumières de ce que nous proposait jadis le studio. Alors on dance !!! tata tatatata tata alors on dance… |
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| Une campagne un peu plus longue, pour mieux les piéger, un mode zombie pour les fédérer et le multi qui lui n’a pas grand-chose à se reprocher au vu de son contenu qui fait la part belle aux actions individualistes et aux bandes armées décérébrées toujours enclines à vous insulter, comme quoi rien ne change vraiment. Mais les critiques ne doivent pas occulter que le mode multi est bien fichu, les cartes mettant en exergue les fonctions des combattants du futurs capables de grimper sur les murs, de sauter voire de léviter pour certains, ce qui rend les combats très virevoltant. Les nombreuses possibilités de créations de soldats, les atouts, les ports d’attaches pour les armes et les équipements, les bonus d’enchaînement, les challenges en cour de partie font du multi une référence pour les fans inconditionnels de la licence. |
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| Abracadabrant au possible, pompé honteusement sur l’épisode précédent Advanced Warfighter, l’histoire ou alors ce délire scénaristique vous enverra aux quatre coins du monde massacrer des hordes de vilains terroristes, mécaniques, hackers et autres groupuscules dont tout le monde s’en fou royalement au commande des Black OPS qui ne le sont plus, défroqué pitoyablement devant le monde futuriste qui se déploie devant leurs yeux comme dans un mauvais rêve. C’est tellement énorme que l’on n’y croit pas dès le départ et il ne manquerait plus dans ce maelstrom pathétique l’arrivée flamboyante du Master Chef décidant de remettre un peu d’ordre dans ce futur qui n’est pas loin de les faire lutter contre une invasion des plus inconvenantes. |
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| Une note sévère qui sanctionne le parti-pris d’une licence qui campe sur ses positions depuis de nombreuses années, qui continuent à proposer le même genre d’histoire qui finit inlassablement à lasser surtout si elle se veut en plus une belle copie de l’épisode précédent. L’histoire est nullissime, l’IA aberrante et les scripts viennent toujours mettre la haut-là à toute velléité de prise de décision pourtant souvent logique et ce n’est pas la semi-liberté des niveaux un peu plus ouverts qui va éclaircir le constat que la licence se fiche de nous depuis belle lurette. Heureusement pour Activision que de nombreux journalistes continuent inlassablement à leur cirer les pompes, histoire de garder les rangers bien lustrées pour la parade des biftons qui finiront inlassablement par tomber dans les poches de leurs généraux qui sauront se montrer généreux avec leurs alliés. |
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