+ Recherche avancée
+ Login
+ Newsletter
 
 
> accueil > tests
Partagez cet article  
Assassin's Creed Chronicles : China
  PHOTOS   VIDÉO
 
 
  Note générale
GamesUP.ch
7.5/10
  Note générale
lecteurs
Non noté
  Testé sur
 
Xbox one
Sur Ordinateur - PlayStation 4 - Xbox one

Les

+

> Très belles palettes de couleurs.
> Des niveaux magnifiques.
> Jouabilité parfaitement calibrée pour la furtivité.
> De belles partitions.
> Donne envie de connaître les autres époques.
> Possibilité de jouer toute en furtivité.
 

Les

> Ne parvient pas toujours à trouver son style.
> Combats rapprochés peu convaincant.
> Une montée en puissance peu intéressante.

C’est en 1526, dans la Chine de la dynastie Ming que débute le premier épisode d’un triptyque original qui fait fi des cartes ouvertes pour nous plonger dans une aventure horizontale toute en nuance où la discrétion d’un fine lame prime sur les assauts nerveux sabre au vent. Mécanisme qui rappelle furieusement le très bon Mark of Ninja, cette chronique chinoise parvient à exploiter la discrétion à son paroxysme même si l’histoire ne parvient que très rarement à nous immerger totalement dans cette quête vengeresse. Le style de la Mante est maîtrisé reste le Kung Fu de l’homme ivre un peu hésitant face à un style de gameplay exigeant qui permet néanmoins de sublimes moments de contemplation face aux visuels toute en nuances aquarelles.


 

Testé sur Xbox one par Snake

  LAISSER UN COMMENTAIRE   COMMENTAIRES
> Graphisme 8/10    
Le style aquarelle est tout simplement une ode à la contemplation qui transforme chaque plan en une succession de moment de plénitude poétique. Le trait est fin, soigné, délicat donnant un style clairement innovant pour cette saga. Les effets de profondeurs sont convaincants et donnent du relief aux niveaux construit en 2.5 D. Même les jeux de lumières sont soignés tout comme les ombres, précieuses alliées dans les endroits confinés. Le port de Macao offre quelques plans superbes tout comme la Mystique Cité Interdite absolument fascinante.
> notez cette section
> Violence 7/10    
La Lame percera les vies des pauvres inconscients dans une gerbe de sang très théâtrale, un peu comme les films d’épées de la grande époque de l’âge d’or du cinéma asiatique. Cela reste artistiquement sanglant.
> notez cette section
> Jouabilité 8/10    
Pour un jeu qui se joue à l’horizontale, il faut bien reconnaître que le titre d’Ubisoft permet une approche tactique bienvenue dans un jeu faisant la part belle à l’infiltration en offrant à notre héroïne une belle palette de mouvement. Le gameplay exploite à merveille toute la profondeur de champ offert dans les niveaux. Notre tueuse peut donc grimper un peu partout de manière cohérente, ce qui est à souligner, se suspendre à l’aide de son lasso-couperet, s’accrocher, se glisser dans l’ombre avec une étonnante agilité. N’étant pas trop friande aux coups frontaux, même si elle peut bloquer quelques attaques, notre tueuse évitera tout de même les combats aux sabres qui peuvent vite devenir pénibles surtout si les ennemis attaquent en nombre. Il existe bien une parade, un saut par-dessus l’adversaire mais cela reste une solution de dernier recours que l’on évitera au maximum d’abuser sous peine de mourir très rapidement. La configuration des niveaux permet en outre de jouer en total discrétion et d’éliminer les cibles prioritaires ainsi que les Boss de manière furtives, ce qui ajoute un peu plus de crédibilité à l’ensemble qui préconise l’approche réfléchie aux assauts imbéciles. Reste les armes secondaires qui font offices de sauveur sur bien des passages comme les appeaux pour détourner l’attention de gardes trop curieux, des couteaux de lancés pour débloquer des passages ou alors déclencher des pièges mortels, les pétards pour étourdir et le sifflet pour attirer les mouches dans votre toile fatale. L’arsenal permet de totalement se fondre dans les décors sans jamais se faire voire… ou si peu, histoire de gagner des points de style qui permettront à votre héroïne de débloquer encore plus de compétences. Reste au final une montée en puissance linéaire qui récompensera votre manière de jouer aussi bien silencieuse que plus bruyante, même si la classe viendra de tout faire dans l’ombre.
> notez cette section
> Bande-son 7/10    
Elle se veut discrète et totalement en adéquation avec la poésie qui se dégage des plans en aquarelle. Un peu de guitare chinoise, agrémentée de flûtes, le son d’un gong et le dépaysement est garantis. On pourrait s’étonner de ne pas avoir des dialogues en mandarin tant l’ambiance si prêterait à merveille.
> notez cette section
> Durée de vie 6/10    
En explorant de fond en comble les niveaux pour y découvrir tous les secrets, notre assassine mettra un peu plus de 7 heures pour accomplir sa mission. Par la suite des modes de jeu plus corsés viendront relever le challenge sans pour autant accroître une durée de vie somme toute honnête pour un jeu de cette qualité proposé à ce prix.
> notez cette section
> Scénario 6/10    
.Une narration simple pour une histoire qui se veut assez intimiste, ne s’attardant pas trop sur les protagonistes qui ne se dévoileront qu’au travers des rouleaux dissimulés dans les niveaux. Nous sommes en 1526, une tueuse du nom de Shao Jun a pour mission d’éliminer les membres d’une secte de tueur eunuque connue sous le nom des Tigres qui a décimé toute la confrérie des assassins de la branche chinoise. Les Tigres sont des Templiers qui ont jurés de s’emparer d’un précieux artefact. Emprisonnée sciemment, Shao Jun part à la traque de tous les membres de cette confrérie. De belles estampes viennent renforcer la trame scénaristique qui se veut intimiste, sans forcer sur le crayon noir, tout en nuance, style qui colle parfaitement bien au jeu.
> notez cette section
> Note finale 7.5/10    
Une approche différente de la saga pour un savoureux voyage dans la Chine millénaire qui se dévoile aux travers d’estampes magnifiques et pleine de poésies, cette chronique lance parfaitement bien le triptyque annoncé par Ubisoft qui revisite des époques méconnues en y glissant un assassin légendaire. Le gameplay se déguste comme une soupe pimentée avec ce soupçon de gingembre qui rend le potage si savoureux. L’approche furtive est exploitée de manière cohérente et la configuration des niveaux permet une approche intelligente qui demande néanmoins un bon sens de l’observation. Cette chronique lance de bien belle manière le triptyque sans pour autant totalement révolutionner le genre. Peut-être que la révolution viendra des Indes ou de Russie.
> notez cette section
> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: Action / Plates-formes
Age: dès 16 ans
Nombre de joueurs: 1
Online: Non
Date de sortie: 23.04.2015
Editeur: Ubisoft Montreal
Site officiel: http://assassinscreed.ubi.com/fr-FR/games/chronicles/china.aspx
Développeur: Climax Studios
> PAROLE DU RÉDACTEUR
parole_redac