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Bloodborne
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  Note générale
GamesUP.ch
9/10
  Note générale
lecteurs
Non noté
  Testé sur
 
PlayStation 4
Sur PlayStation 4

Les

+

> Esthétiquement impérial.
> Visuels d'une noirceur hypnotique.
> Des monstres sortit tout droit des enfers.
> Des heures et des heures de souffrance.
> Des combats épiques.
> Jouabilité subtile et stylée.
> Musiques, bruitages et doublages au top.
 

Les

> Répétitivité de certains passages.
> Si on meurt souvent, on recommence souvent la même séquence, encore et encore...
> Des obstacles étrangement infranchissables.
> Des soucis de caméra dans les endroits confinés.

Bloodborne, le bien nommé, va donner des cauchemars à tous ceux qui auront la désinvolture de ne pas le prendre au sérieux. Car tranchante comme la faucille de la mort et sans aucune pitié pour les bardes romantiques, la nouvelle arme du studio From Software offre à la PS4 une merveille d’ingéniosité aussi létale que la morsure d’un basilique qui transformera vos chasses nocturnes en une suite d’étapes initiatiques pour devenir un maître zen. Il semblerait que le jumeau diabolique de Dark Souls se veuille un peu plus conciliant avec les rêveurs sans pour autant se montrer magnanime avec les héros intrépides. Il se dégage de cet univers torturé une beauté que n’aurait pas renié Dante qui serait sans doute immédiatement tombé sous le charme de ses milles et une créatures tout en priant Cheron de ne pas le faire traverser trop précipitamment les rives de l’Achéron au risque de perdre ce plaisir quasi masochiste de goûter à une saine souffrance.

Testé sur PlayStation 4 par Snake

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> Graphisme 9/10    
La cité de Yarnham étend ses tentacules sinistres au plus profond de ruelles étroites qui mèneront le chasseur jusqu’au porte de l’enfer. C’est un level design stylé, plein de détails, affreusement crédible de désolation, lieu parfait pour répandre des hordes de créatures hideuses prêt à vous pourfendre dans un ricanement sinistre. La modélisation de la faune démoniaque qui hante la ville et ces environs est tout simplement époustouflante. On oscille constamment dans un monde de tous les dangers, entre chasseurs de scalps hirsutes trainant leurs faucilles dans d’affreuses guenilles, des golems gigantesques prêt à vous fendre le crâne sans ménagement, d’autres créatures bizarres semblant tout droit sorties du laboratoire de Lovercraft et des boss qui vous arracheront des cris de souffrance aussi élevé que le gigantisme de leur toute puissance. Parfois la console toussera un peu, quelques ratés viendront mettre à mal vos enchaînements sans pour autant altérer le plaisir incommensurable que l’on peut éprouver d’évoluer dans un univers aussi torturé que si brillamment maîtrisé.
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> Violence 8/10    
Si Rome s’est construite dans le sang de la plèbe, ce jeu se nourrira de vos chairs, de vos os, de votre sueur et de votre maîtrise de soi qui se traduira bien trop souvent par des morts violentes. On ne fait pas dans la dentelle et le jeu se veut très sanglant avec son lot de scènes bien gore.
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> Jouabilité 9/10    
Tout d’abord permettez-moi de vous présenter la Maison de vos Rêves qui deviendra très rapidement l’unique endroit où vous pourrez vous reposer, soigner vos blessures, récolter le fruit de vos semailles de sang, de gravir les échelons pour mieux repartir le cœur vaillant pour le massacre de masse. Un lieu qui sert de Hub, de point de départ pour les innombrables missions qui vous attendent et qui se dévoileront dans les bras tendus de ces drôles de spectres qui sortent littéralement des étranges tombes qui entourent la vieille bâtisse comme suspendue dans les nuages. D’étranges messages se dévoilent, vous livrant les secrets des chasseurs en quelques lignes, le gameplay se dévoilant ainsi au fur et à mesure de funestes expériences. Mémorisez-les, étudiez-les, gravez-les dans votre cerveau pour ne plus jamais les oublier.
Votre cauchemar commencera sous les crocs acérés d’un terrible lycanthrope… Après avoir longuement étudié les innombrables possibilités de créations de votre futur chasseur en prenant le temps d’analyser toutes les caractéristiques des choix proposés pour ne pas avoir à pleurer de votre choix téméraire de partir au combat avec l’âme d’un enfant perdu. Pensez à savamment choisir entre la force brute ou alors la rapidité des enchainements de vos attaques, qui se veulent extrêmement plus complexe que vous l’imaginez. Car en face la moindre hésitation dans une de vos attaque, la moindre erreur sera punie de la pire des manières, la sanction étant la mort avec la perte de tous vos éclats de sang si durement récoltés. Ces fameux éclats qui vous imposeront de vous relancer rapidement au cœur de votre trépas pour retrouver au plus vite votre assassin et ainsi lui reprendre votre monnaie si chèrement gagnée tout en priant de ne pas mourir entre deux sous peine de tout perdre.
Le prix du sang coulé vous demandera d’apprendre systématiquement toutes les forces et faiblesses de vos ennemis, même les plus chétifs qui pourront vous faire amèrement regretter de les avoir sous-estimés. Une main vous servira à manier votre canne-épée, soit tout autre couperet qui pourra aussi se transformer d’une simple pression sur une touche en une autre arme comme le fouet (canne-épée) pour varier les attaques à distances et celles aux corps-à-corps et de l’autre un pistolet qui sert à bloquer les attaques voire carrément à ouvrir une brèche dans la garde de votre adversaire. Aucune parade, seulement les esquives avec la possibilité de looker un seul ennemi pour ainsi mieux lui tourner autour et lancer ainsi des attaques dans son dos, si possible, car les duels frontaux sont souvent synonymes d’énormes dégâts pour votre pauvre personne. Chaque combat rapporte son lot d’items au-combien essentiel tel que les cocktails molotov qui sont vraiment du pain bénis et les fameuses balles en argent qui peuvent mettre à mal vos adversaires. Il vous faudra partir à la chasse dans les niveaux pour récolter un maximum de sang, voire à souvent les recommencer encore et encore pour maximiser vos chances dans la suite de votre cauchemar en boostant vos attributs qui sont pour certaines essentielles. Vous allez pouvoir aussi développer votre armement à coup d’orbes et autres matières récoltées pendant vos missions sans oublier de les entretenir, de les soigner, de les bichonner, de leur donner toute l’attention qu’elles méritent de la part d’un chasseur qui peut parfois en avoir marre d’être constamment chassé. Je vous ne parlerai même pas de certains boss qui vont vous faire mal, très mal par leur cruauté et leurs coups vicieux qui vous ramèneront très loin en arrière vers ses fameuses lampes en guise de pieuses sauvegardes en ayant déjà comme pensée affreuse l’impitoyable vérité de devoir tout se farcir jusqu’à la Bête. Car même si le jeu offre son lot de raccourcis et de passages secrets, le chemin de croix sera souvent trop long pour le commun des mortels qui verra dans ses morts parfois rageantes des milliers d’excuses pour renoncer à cette quête diabolique.
Mais les plus téméraires verront dans cette douleur, cet éternel recommencement une offrande sans prix pour un ultime sacrifice sur l’autel du courage. Car le jeu punit mais se veut toujours juste, sans pitié mais toujours juste, terriblement agaçant, mais toujours juste pour tous ceux qui puiseront au plus profond de leur être pour ainsi trouver la force de se surpasser. Car cette merveille réserve son lot de surprises, de moments épiques qui seraient dommages de louper pour quelques vaines considérations de difficultés.
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> Bande-son 8/10    
Les cris et autres râles qui rythmeront vos démembrements sont tellement effroyables qu’ils empliront vos tympans pendant des lustres sans jamais atténuer la peur viscérale qui se dégagera de vos réveils d’entre les morts. Les lames pénètreront vos chairs, les griffes votre âme et les autres joyeusetés s’insinueront encore plus profondément dans votre subconscient. Les doublages sont à la hauteur de l’œuvre qui se veut une sorte d’hymne baroque aux productions de la Hammer des années 50/60. Les voix sont graves, pleine de menaces ou de mélancolies, le ton totalement en adéquation avec la gravité et la noirceur du récit qui est sublimé par des mélodies qui collent parfaitement à la griffe artistique de cette petite merveille.
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> Durée de vie 9/10    
Elle peut être sans fin pour le commun des mortels, plus de 70 heures pour les habitués de Dark Souls qui verront dans ce jeu un digne prolongement à leurs anciens cauchemars malgré une difficulté légèrement en dessous de son illustre destructeur de manette…
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> Scénario 8/10    
Finir sous les crocs acérés d’un Lycanthrope après avoir pactisé avec un bien drôle de personnage, telle est le début de l’histoire du chasseur propulsé dans une cité victorienne au passé mystérieux qui voit ses habitants se transformer en d’horribles créatures la nuit venues. On dit de la cité de Yarnahm qu’elle était un haut-lieu de la médecine et que son savoir était connu à des lieux à la ronde. Mais les temps de la grandeur de la cité ont laissé place à un épais brouillard démoniaque qui se traduit par le retour de la Bête qui possède tous les habitants de la cité qui finissent par déambuler dans les ruelles de la cité comme des âmes damnées. Il incombera à vous, pauvre chasseur, de mettre un terme à cette abomination et de pourfendre le maléfice à coup de lames. Votre parcourt sera un long chemin de croix, à peine soulagé par les rares rencontres que vous ferez dans les dédales de rues aux maisons étrangement cloisonnées. Derrière chaque requête, chaque rencontre peut se cacher la mort déguisée et le périple vous emportera d’une main invisible vers des sommets de narration intelligente où chaque mot et savamment compté tout comme vos coups qui ne doivent en aucun cas être donné au hasard sous peine d’une punition aussi injuste que méritée. C’est bien là tous les défis que vous aurez à surmonter dans les rues de la cité qui n’autorise aucun relâchement, même pour entendre les supplications d’un pauvre orphelin.
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> Note finale 9/10    
On ne peut que s’incliner pieusement devant une telle pépite qui vient rageusement mettre un grand coup dans ses épopées tristement sans panaches qui nous font courir des mondes enchanteurs sans jamais avoir ce sentiment de mort imminente. Ici tout se paye au prix fort sans se montrer injuste, la mort vous rappelle qu’il ne faut pas la prendre à la légère. Dark Souls se veut encore le maître de la difficulté mais son plus dévoué disciple peut aisément prétendre à une diversité des monstres à chasser tout simplement époustouflante d’ingéniosité. La chasse du Conte Zarroff est ouverte et il semblerait que pour cette année les cartons d’invitations ne pourront pas contenter tous les amateurs de sang frais.
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> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: Action / RPG
Age: dès 18 ans
Nombre de joueurs: 1
Online: Oui
Date de sortie: 25.03.2015
Editeur: Sony
Site officiel: http://www.fromsoftware.jp/pc/
Développeur: From Software
> PAROLE DU RÉDACTEUR
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