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Note générale
GamesUP.ch |
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6.5/10 |
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Note générale
lecteurs |
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Non noté |
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Testé sur |
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PlayStation 4 |
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Sur Ordinateur - PlayStation 3 - PlayStation 4 - Xbox 360 - Xbox one |
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COMMENTAIRES |
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Série connue pour ses graphismes léchés et ses explosions et autres destructions phénoménales, ce nouvel épisode fait vraiment pâle figure face à ses prédécesseurs. Peu fiable sur la PS4, le moteur graphique nous gratifie d’une multitude de bugs et autres saccades qui alourdissent la folle cavale du flic vengeur. Les visuels parviennent à nous surprendre lors des balades nocturnes dans Miami avec une belle gestion de la lumière et des ombres portées mais dès que le jour apparaît il dévoile des graphismes assez lisses, fades et qui manquent cruellement de ce petit plus qui rend une série policière incontournable : la saleté des rues du vice. Même constat sur les autres niveaux édulcorés qui arrivent même à rendre le désert attrayant. Par contre les fusillades en intérieur donnent droit à une superbe gestion des dégâts avec explosions de particules et pans entiers de façades qui se détruisent sous l’impact des balles. Mais tout cela reste une bien maigre consolation au vue de tous les détails d’un manque évident d’implication au niveau du rendu final du soft avec comme triste exemple des cinématiques qui parviennent à peine à faire la transition avec les parties jouables, des scènes qui se coupent comme par magie, peut-être pour mieux signifier le ras-le-bol d’un metteur en scène pris à la gorge par ses investisseurs qui n’ont pas voulu injecter les quelques millions nécessaires pour rendre le jeu incontournable. La modélisation des armes est fidèle aux modèles originaux, ce qui tend à montrer que la saga n’a pas tout perdu dans cette épopée de flics ripoux. |
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Sans entrer dans le sanguinolent à outrance, le jeu se veut tout de même violent avec son lot de morts. |
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La prise en main est ici immédiate et la plus incompétente des bleusailles ne passera pas beaucoup de temps à l’école de police pour devenir un as du passage de menottes. Car très franchement on peut légitimement se demander où notre inspecteur planque ses dizaines de menottes au vue du nombre d’arrestation par niveau. C’est bien simple, au niveau 5 vous devriez déjà être un agent de rang 15 sans avoir dû à forcer sur votre talent d’enquêteur ni sur votre don à dégainer aussi vite que Le Kid. L’IA est tellement aveugle, tellement farfelue, tellement aberrante, tellement absurde que l’on peut légitimement se demander si il existe un seul challenge dans ce mode histoire. Déjà que les indices sur vos enquêtes en cour se dévoilent comme par magie avec votre marqueur numérique… et dire qu’il vous révèle en plus la position des ennemis et l’orientation de leur vision en temps réel, c’est tout simplement une énorme chape de plomb qui se fige dans le gameplay. Il faudrait quand même espérer que le mode Hardline coupe court à ces aides totalement inutiles dans un jeu vidéo qui fait la part belle aux enquêtes épicées à la poudre blanche. Et que dire des poursuites en voitures totalement téléguidées sur un gameplay ne tolérant aucune prise de risque un tant soit peu logique avec des bagnoles au comportement des plus étranges qui semblent glisser sur l’asphalte. Même les accidents sont d’une mollesse totale, un peu comme si le gameplay ne savait plus sur qu’elle pied danser. On pourra aussi pester sur la formation des agents de police qui n’arrivent toujours pas à grimper sur des obstacles qui ne sont pas prévus dans le script, aussi petit soit-il. |
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Bryan Rolston, Kelly Hu, Benito Martinez, pour ne citer qu’eux, sont au casting de cette production qui lorgne même dans le choix des acteurs sur les séries à grand succès d’outre-Atlantique. Les doublages que ce soit en anglais ou en français sont de bonne facture tout comme la bande sonore qui se veut dans la mouvance de ce type de production. Les explosions sont convaincantes tout comme le bruit des armes assez semblables aux modèles originaux. |
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Le mode solo se bouclera en 8 à 9 heures sans vous redonner une réelle envie de vider les rues de Miami et de Los Angeles de la pègre locale. Le mode multi joueurs lui risque bien de coloniser les serveurs malgré la nouvelle orientation de la saga. Quelques modes sont très mal pensés pour les affrontements de grandes échelles, ce qui donne parfois l’impression de se retrouver dans un cul de sac, encerclé par des escadrons du S.W.A.T. |
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Il faut reconnaître que de ce côté-là, Hardline parvient même à nous surprendre avec ses mécaniques de polars des années 80, ses flics ripoux et autres fonctionnaires corrompus, ses trafics sophistiqués pour une poudre blanche hautement volatile qui vient salir les narines des agents du narco-trafiques pour mieux les envoyer croupir dans des coins perdus désertiques. L’agent Martinez va apprendre à ses dépens qu’il ne faut pas fourrer son nez dans les affaires sales de la police, même si l’appât parait si alléchant. Les retournements de situations sont évidents, les méchants caricaturés à l’excès, les trahisons téléphonées, les alliés improbables et les autres petits génies en informatiques présents au casting, ce qui rend cette sympathique production digne des séries policières américaines des années 80. |
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Si l’IA effroyable ne s’était pas invitée au casting, le mode solo aurait pu à lui tout seul faire de ce Hardline un titre vraiment passionnant. Malheureusement, les rues de Los Angeles n’avaient pas les moyens de se payer un réalisateur de la trempe de Coppola et ont laissé le soin à Uwe Boll de s’offrir une bonne tranche de rigolade dans cette production qui ne se donne même pas les moyens d’un blockbuster. Graphiquement et visuellement, le dernier né de la saga ne parvient pas à éblouir et comble de malheur, s’encombre de bugs vraiment conséquents pour une telle production. Fort heureusement, le multi joueurs arrive à sauver les meubles malgré ses choix souvent discutables. |
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