+ Recherche avancée
+ Login
+ Newsletter
 
 
> accueil > tests
Partagez cet article  
The Order : 1886
  PHOTOS   VIDÉO
 
 
  Note générale
GamesUP.ch
7/10
  Note générale
lecteurs
Non noté
  Testé sur
 
PlayStation 4
Sur PlayStation 4

Les

+

> Une gifle graphique phénoménale.
> Texture réalistes avec distinctions des matières.
> Modélisations des personnages.
> Cinématiques et jeux se mélangent.
> Des personnages charismatiques.
> Une Angleterre uchronique au charme ravageur.
> Bande son de folie.
> Des armes révolutionnaires.
> Doublage fabuleux.
> Un scénario qui tient diablement la route.
 

Les

> Un gameplay d'un autre âge.
> QTE frustrant et parfois inutile.
> De longs corridors pour mieux vous diriger.
> Une durée de vie frustrante.
> IA des ennemis à la ramasse.
> Les Lycans peu exploités.
> Des scripts qui cassent totalement l'immersion.
> Des chapitres qui sont des cinématiques.
> Des gunfights qui s'éternisent.
> Les obstacles étrangement infranchissables.
> Deux combats qui sont identiques.

Un Londres Victorien à la réalité totalement modifiée qui nous entraîne dans une conspiration où se mélangent légendes arthuriennes et Lycanthropes agressifs, le tableau parait surréaliste mais aussi très alléchant au vue du peu de risque pris par les développeurs depuis la sortie de la nouvelle génération de consoles. Mais voilà que le rêve de voir enfin un jeu novateur est littéralement crucifié par un gameplay totalement inadapté sur une telle merveille.  Un peu comme si l’on remettait en cause la théorie de l’évolution de Darwin, The Order 1886 est un jeu qui fait le plein d’uchronie mais qui n’arrive pas à nous faire oublier la douce utopie que décidément rien ne change et n’évolue sur cette nouvelle génération de consoles.

Testé sur PlayStation 4 par Snake

  LAISSER UN COMMENTAIRE   COMMENTAIRES
> Graphisme 9/10    
Nous sommes indéniablement entrés dans une toute nouvelle ère, avec des graphismes qui rendent chaque texture vivante, tellement réelle. Londres est magnifié par des éclairages et des effets absolument renversant. Les personnages imposent leur charisme, leur bravoure qui devient aussi éclatante que leurs splendides uniformes cousus dans les moindres détails. Les cinématiques se mélangent aux phases de gameplay sans temps morts sans que cela n’engendrent le moindre signe de défaillance de la part du moteur graphique qui arrive à se montrer aussi éclatant que la reine Victoria en personne. Les Lycans deviennent tout simplement les représentants les plus remarquables de leurs espèces, cinéma et jeux vidéo confondus.
> notez cette section
> Violence 9/10    
Le sang va gicler sous les pavés humides des bas-fonds londoniens. Entre égorgement sauvage, éventration et autres éviscérations perpétrés par la populace poilue on ajoutera à cette ambiance idyllique quelques scènes de tortures et des mises à mort assez dérangeantes. Le jeu ne fait pas dans la dentelle et nous gratifie très souvent de scène particulièrement sanglante.
> notez cette section
> Jouabilité 5/10    
Dickens aurait dit « J’ai l’impression que le squelette qui habite mon placard domestique devient bigrement gros ». Car le bel édifice d’une production qui se donne des allures cinématographiques, en oubliant que le titre est vendu comme un jeu vidéo et non pas comme un film interactif, va clairement faire couler des tonnes d’encres et déclencher des colères effroyables sur l’arrogance de QTE qui dicteront de manière martiale et illogique votre progression. Déjà que votre personnage peut se trouver bloqué par un cadavre qui git devant ses bottes cirées, comment ne pas pester sur cette progression ultra dirigiste qui vous impose de franchir uniquement les obstacles prévus par les scripts. Tout est utopie dans cet univers victorien et les phases de combats contre les lycanthropes sont un hymne à l’aberration la plus totale. Une fraction d’hésitation et la mort viendra vous rappeler que même si vous bouffez les balles comme personne, un seul faut mouvement vous tuera instantanément et cela même si la touche ne s’est pas affichée à l’écran. Car oui le didacticiel vous suivra comme une maladie contagieuse et cela jusqu’à la fin, la jouabilité et le système de couverture vous rappellera que vous serez aspiré de votre cache comme par magie, que certains ennemis totalement léthargiques pourront se montrer subitement aussi rapides que l’éclair car vous aurez hésité un millième de seconde à appuyer sur cette touche qui déclenche cette si belle cinématique cinématographiquement impeccable, véritable hymne à la mort si sublimement mis en valeur. Les ennemis sont dénués de sens stratégiques et se jetteront sur vous tels les lanciers de la cavalerie légère chargeant les positions russes oubliant aussi de se mettre à couvert et se déplaçant latéralement tout en tirant avec précision, ce qui est une chose humainement impossible à effectuer mais si courante dans les jeux vidéo. Tout est tape-à-l’œil pour vendre un concept en oubliant au passage quelques règles essentielles pour faire un bon jeu.
> notez cette section
> Bande-son 8/10    
Là aussi on frise le génie avec des partitions qui sont totalement en adéquation avec l’ambiance qui se dégage des rues sombres de la Cité gangrénée par le vice et la corruption. La rue prend vie, les souterrains vous susurrent des litanies terrifiantes, les doublages vous emportent dans une dramaturge maîtrisée de bout en bout et qui accroissent le sentiment d’être au cœur même d’une œuvre cinématographique interactive…
> notez cette section
> Durée de vie 4/10    
Aussi éphémère que le règne de terreur imposé par un éventreur très avide de faire couler le sang à Whitechapel, The Order 1886 dévoilera sa conspiration en un peu plus de 5 heures, cinématiques comprises. C’est évidemment beaucoup trop peu surtout si l’on pense que certains de ces chapitres ne sont en fait que des cinématiques pas toujours très longues… 5 minutes tout au plus. Ajoutez à cela l’absence de mode multi et une plus-value guère alléchante, si ce n’est de découvrir les quelques secrets qui nous seraient passés sous le nez, et vous conviendrez aisément que la ballade, fut-elle des plus belles, manque singulièrement de panache.
> notez cette section
> Scénario 8/10    
Tout se mélange dans un maelstrom absolument savoureux. Car comment ne pas croire à cette uchronie qui nous impose sans hésitation une Grande-Bretagne souveraine qui marche derrière sa reine en imposant sa suprématie technique sur le monde en dévoilant des armes qui auraient fait rêver les plus grands scientifiques allemands et des dirigeables donnant au Zeppelin des allures de cerfs-volants. On est aspiré par cet Ordre mythique qui siège au côté d’Arthur Pendragon pour combattre des légendes urbaines digne des films de la Hammer. Galahad, Perceval, Igraine et autres Lafayette doivent mener des investigations au cœur même d’une cité qui vit sous la terreur d’un éventreur déjà à l’œuvre à Whitechapel, d’une révolution fomentée par une populace qui ne se remet pas de la guerre de 7 ans et de l’hégémonie territoriale d’un empire qui n’hésite pas à répandre dans ses colonies des menaces bien plus virulentes que la variole. Underworld s’allie avec Van Helsing pour combattre des ennemis qui ne meurent même pas sous les balles en argent.
> notez cette section
> Note finale 7/10    
Un peu comme un arrogant aristocrate anglais se croyant impunément au-dessus de toutes autres cultures indigènes de par son appartenance à une lignée royale, The Order 1886 impose sans coup férir son habillage de lumière qui irradie littéralement toute assemblée férue de belles tenues scintillantes. Car graphiquement et visuellement parlant, ce jeu impose un tout nouveau standard qui relègue les productions précédentes à des années lumières. Mais l’habit ne fait pas toujours un bon soldat, même à l’époque où l’Angleterre partait en guerre le rouge vif au vent, et montre dès les premières escarmouches les limites d’un gameplay totalement indigent pour un tel jeu. Car comment pardonner l’arrogance de ces QTE qui rythment toute votre progression, ces ennemis si peu rationnels, cette cécité en terme de jouabilité qui appauvri tellement une si belle œuvre en imposant des standards dépassés qui frustrent, qui fâchent, qui… ternissent un jeu au potentiel absolument renversant. Liberté criait les disciples de Lafayette lors de la prise de Yorktown et nous donc… !
> notez cette section
> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: Action / Aventure
Age: dès 18 ans
Nombre de joueurs: 1
Online: Non
Date de sortie: 20.02.2015
Editeur: Sony Computer Entertainment
Site officiel: http://theorder1886.eu.playstation.com/de_CH/home
Développeur: Ready At Dawn Studios
> PAROLE DU RÉDACTEUR
parole_redac