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Sunset Overdrive
  PHOTOS   VIDÉO
 
 
  Note générale
GamesUP.ch
8.5/10
  Note générale
lecteurs
Non noté
  Testé sur
 
Xbox one
Sur Xbox one

Les

+

> Des visuels clinquants et colorés.
> Une jouabilité nerveuse et efficace.
> Un univers délirant.
> Des dialogues savoureux.
> Les armes et leurs noms parodiques.
> Explosions gazeuses sur musique rock.
 

Les

> Visée un peu capricieuse.
> Missions parfois répétitives.

Prenez un héros totalement déjanté, sorte de croisement improbable entre Shaun White et Tony Hawk pour le côté glisse mortel et le survivant du dernier Dead Rising 3 pour les guns improbables, mixer le tout dans un monde post-apocalyptique peuplé d’affreux mutant boostés aux boissons énergétiques et autres substances toxiques, secouez vigoureusement le breuvage sur une bande son qui défrise et vous avez un jeu-cocktail totalement barré et incroyablement addictif dopé aux amphétamines qui en met plein la vue. La Xbox One tient enfin une exclusivité de qualité !

Testé sur Xbox one par Snake

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> Graphisme 8/10    
La ville est immense, colorée comme si on l’avait aspergée de Fanta, avec plein de rue étroites qui s’ouvrent sur des grands parcs un peu farfelus, au milieu de constructions futuristes étranges qui côtoient des habitations de banlieue US et leurs échoppes criardes, des terrains vagues en pleine construction, des avenues, des axes autoroutiers en construction, Sunset Overdrive en jette de par ses visuels léchés où s’animent des hordes de mutants visqueux agressif. Rien de bien étonnant pour un jeu vidéo qui se donne des aires de jeux vidéo en nous propulsant dans un monde étrange californico-underground bouffi d’orgueil et de clichés tape-à-l’œil, de bling-bling et de têtes à baffes qui évoluent des bracelets scintillants aux bras sans se soucier que l’humanité est aspirée par un boisson gazeuse. Avec des graphismes de comick-books, le jeu marque son identité irrévérencieuse en intoduisant une galerie de personnage de haut-vol, modélisés à grand coup de crayons feutres, qui donnent des aires de grand western à cette production ravageuse. Car techniquement le jeu tient bien la route et se veut même sacrément solide au vue des exigences d’un gameplay aussi énergique qu’une rasade de Vodka-Redbull bien tassée. Ça explose dans tous les sens, les sensations de vitesses sont bien présentes, les envolées vers les hauteurs tout simplement vertigineuses, les animations impressionnantes dans un univers geek qui s’étale à grand renfort de panneaux publicitaires aussi farfelus que les débiles qui peuplent cette cité que ne renierait pas les plus grands parcs d’attractions. Malgré quelques ralentissements dans ce déluge visuel souvent époustouflant, assez normal au vue de certains affrontements titanesques qui mixtes des géants de vingt mètres et des hordes d’affreux visqueux, le jeu d’Insomniac Games ne souffre pratiquement d’aucun problèmes techniques rageurs qui pourrait vous détourner de cette production absolument déjantée et totalement maîtrisée.
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> Violence 7/10    
Quelques passages vous montreront des trainées sanglantes mais dans l’ensemble le délire visuel se veut plus grosses explosions de slims colorés arrosés de Fanta et autres boissons énergisantes. Pas de quoi engendrer des traumatismes à part peut-être une légère addiction à cette boisson gazeuse aux effets un peu surprenants.
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> Jouabilité 9/10    
Dès les premières secondes du jeu le ton est donné et vous savez immédiatement que votre héros est sacrément doué dès qu’il s’agit de surfer sur toutes les surfaces du décors, de prendre la poudre d’escampette en s’accrochant aux câbles électriques tout en sortant un gun improbable pour se frayer un passage vers son lit de geek. On trouve rapidement ses marques car les surfaces pour surfer ou glisser sont clairement visibles, et au bout d’une petite heure notre loufoque personnage pourra très rapidement faire fi du moindre obstacle en sautant sur les habitacles des voitures ou tous les autres moyens de propulsions proposés à foison dans les immenses niveaux ouverts. Les personnages délirants qui croiseront rapidement votre route destructrice vous fourniront des armes et quelques pouvoirs un rien alambiqués sujets à de drôles d’expérimentation sur des objets à récolter un brin improbables. Car même les armes possèdent des noms en total adéquation avec le délire ambiant comme le Dirty Harry, sorte de gros flingues en hommage au personnage interprété par Clint Eastwood, le BigLeBowsky arme fatale que n’aurait pas renié Jeff Bridges qui peuvent être customisées de bien drôles de pouvoirs appelés rush qui se collectent dans les niveaux sous forme de papier-cul, de pompes qui chlingues, de drôles d’ours volant passés ensuite au mixer pour donner quelques rayonnement soit glacial ou électriques à vos armes qui se déclenchent en alignant les figures de style. Car pour éradiquer les vagues de mutants gluants qui pullulent dans les niveaux autant le faire avec classe même si il n’est pas toujours évident de viser précisément certains éléments à cause du système qui cible automatiquement l’ennemi le plus proche, mais comme dans l’ensemble le titre vous demandera de semer le chaos en arrosant tout ce qui bouge sans trop se préoccuper des dégâts collatéraux qui sont même la règle d’or pour mettre encore plus le boxons dans ses rues un peu trop colorées, ce petit soucis technique se fera oublier très rapidement. Votre personnage voit aussi ses capacités boostées grâce à des Overdrives, des bonus passifs qui augmentent vos statistiques de manière permanentes et qui peuvent être cumulés suivant votre manière de jouer. Vous préférez ferrailler tout en glissant sur les rails de sécurités alors l’Overdrive vous sera proposé automatiquement après avoir réussi des défis en rapport avec votre style et de votre manière de jouer. Cela vous donne un surplus de puissance non négligeable surtout dans la seconde partie du jeu qui se corse un tout petit peu plus avec l’arrivée d’ennemis blindés. Au bout de quelques heures vous allez sauter, glisser, tirer à une vitesse folle sans que le moteur du jeu ne se mette à tousser en vous demandant timidement de ralentir le pas. C’est fluide et au milieu de la pagaille ambiante, Sunset Overdrive vous réserve quelques challenges sacrément révélateurs du potentiel du jeu sur une console qui méritait d’avoir enfin une exclusivité intéressante.
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> Bande-son 7/10    
Du gros rock bien lourd et crasseux qui surfe sur des dialogues qui prennent souvent la vague bien en dessous de la ceinture, voilà la recette du cocktail sonore de Sunset Overdrive. Les blagues fusent et comme les intervenants sont soit totalement barrés ou alors vivant sur la planète geek avec les yeux incrustés dans leurs I-Pad, le délire est permanent et en total adéquation avec le souk ambiant et cette fin du monde complètement délirante.
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> Durée de vie 7/10    
L’histoire se découpe en une multitude de missions et autres challenges annexes qui offrent au jeu une durée de vie des plus intéressantes. Entre des objectifs délirants, des défenses de bases, des challenges en coopérations qui relèvent drastiquement la monotonie que peut engendrer le frag en solitaire sur certaines missions, Sunset Overdrive vous déclenchera des séries de cloques sur les doigts à force de sautiller et de grimper dans tous les sens. Le délire ambiant est assez addictif et comme les niveaux regorgent de petits bonus à récolter, gageons que les plus acharnés y trouveront largement leur compte même si au final certaines missions tombent dans la répétitivité du « je cherche un objet qui se trouve au milieu de la meute ».
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> Scénario 7/10    
Alors de ce côté-là, on évolue dans le registre de la série « Z » à la sauce Peter Jackson à ces débuts, avec une histoire totalement barrée de contamination de toute une populace infectée par une boisson énergisante un peu trop rapidement mise en vente sur le marché qui les transforme illico en gros Overdosés visqueux et terriblement agressif. Sunset Overdrive est un hymne aux boissons gazeuses bourrées de sucres et d’additifs suspects qui engendrent des histoires rocambolesques à l’humour omniprésent. C’est souvent un peu couillon, voire carrément stupide avec des scènes tragiques-comiques qui sont un pieds-de-nez appuyés à cette jeunesse dorée qui se soucie plus de ses solfies genre « dis-moi qui est le plus beau ou la poubelle » à défaut de s’apercevoir entre deux manucures que leur joli univer est détruit par les artifices qu’ils ont eux-mêmes crées. Ah les plaisirs des débauches nocturnes arrosées de boissons gazeuses dopantes ont amenés sur la ville des légions de visqueux prêt à en découdre avec cette populace sacrément cinglée. Certaines scènes sont déjà cultes avec des parodies à hurler de rire et des missions qui s’enchaînent en totale adéquation avec l’univers de fin du monde à la sauce Pepsy crée par des développeurs assez enragés pour l’occasion. Et pour un testeur avoir un jeu à l’inspiration geek est un pur plaisir.
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> Note finale 8.5/10    
La Xbox One se dote pour l’occasion d’un shooter totalement déjanté et vraiment fun qui ravira tous les fans d’humour au troisième degré voire moins !!! Sa prise en main immédiate et ses visuels sacrément accrocheurs font du titre d’Insomniac Games une belle surprise en cette fin d’année. Pour que le cocktail recueille tous les suffrages il faut impérativement des ingrédients savoureux qui font passer la petite amertume laissée par la répétitivité de certaines missions et la visée un brin alcoolisé en mixant vigoureusement le tout d’une dose de folie gazeuses et de dialogues pétillants.
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> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: Action / Aventure
Age: dès 18 ans
Nombre de joueurs: 1
Online: Oui
Date de sortie: 31.10.2014
Editeur: Microsoft Game Studios
Site officiel: http://www.insomniacgames.com/games/sunset-overdrive/#!/home
Développeur: Insomniac Games
> PAROLE DU RÉDACTEUR
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