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| Soldats Inconnus : Mémoires de la Grande Guerre |
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Note générale
GamesUP.ch |
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8/10 |
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Note générale
lecteurs |
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Non noté |
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Testé sur |
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Xbox one |
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| Sur Ordinateur - PlayStation 3 - PlayStation 4 - Xbox 360 - Xbox one |
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COMMENTAIRES |
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Le moteur graphique UbiArt continue de transformer le moindre trait de crayon en des aquarelles qui transcendent la 2D pour la rendre « magiquement vivante ».
Ces sont des beaux dessins qui illustrent les tranches de vie et les destinées de ces héros des plus ordinaires, de belles aquarelles qui prennent vie très simplement dévoilant avec détails et beaucoup d’ingéniosité la vie, l’amour, la mort. Le trait est fin, souvent caricatural comme pour accentuer les caractères, les faux-semblants, les bêtises de ses acteurs balancés dans une guerre qui les dépasse. Les références historiques sont nombreuses, ingénieuses, terriblement exactes, l’ordinaire devient extraordinaire, le tragique souvent horrible sans pour autant sombrer dans la facilité. La direction artistique de ce « drôle de jeu » est absolument géniale et arrive même à ne pas se répéter, à ne pas nous imposer du « déjà-vu » au fil de notre aventure. Les animations sont ingénieuses, simples, pleines de ces petites vérités historiques qui rendent le quotidien si réel. Le choix des couleurs accentuent aussi le côté burlesque et tragique de cette guerre qui envoya des milliers de soldats vêtus d’uniformes aux couleurs « Nationales » se faire hacher pour quelques mètres de terrains conquis. |
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| Elle ne se cache jamais et peut même se montrer cruelle en emportant comme une vapeur toxique les malheureuses victimes prise dans son souffle. Vos 4 héros ne tueront jamais leurs ennemis se contentant de les assommer pour s’ouvrir un chemin vers leur liberté en devant parfois enjamber des monticules de cadavres livrés aux plans du Général Nivelle. Utilisation des gaz toxiques comme à Ypres, ravages des assauts imbéciles, dure réalité des camps de prisonniers, la violence est présente sans pour autant nous imposer des plans sanglants qui n’ont pas lieu d’être dans cette œuvre pédagogique qui se veut réaliste sans verser dans le grand guignol. |
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| Comme la tenue des trouffions français envoyés à la boucherie la fleur au fusil, la jouabilité du titre est un mélange de puzzles parfois un brin naïf et d’un avancée en scrolling horizontal qui pourrait être aussi un hommage appuyé aux stratégies de l’époque. Les touches sont simples et les actions très limitées. On avance, on assomme nos ennemis, on lance un objet pour faire diversion ou pour déloger un artefact coincé dans un pan du décor, on résout des énigmes simplistes tout au long des nombreux tableaux qui vous enverront dans le Paris de 14 aux tranchées de la Somme. L’arrivée du chien Walt apporte un petit plus en terme de possibilité mais au final l’intérêt du jeu est plus pédagogique que réellement vidéo ludique. On s’amuse à découvrir les secrets dissimulés dans les tableaux qui sont autant de référence historique savamment expliquée par des photos et autres images d’archives qui permettent à un jeune public de comprendre les nécessités quotidienne de cette triste époque sans se retrouver pénalisé par un gameplay trop compliqué. Pourtant cette approche old-school simpliste s’enraye dans des phases redondantes qui peuvent très vite énerver les moins patients qui verront dans la fuite en taxi de la Marne une séquence beaucoup trop longues et pas toujours prévisibles. Les combats contre le boss du jeu sont aussi limités par la minceur du gameplay qui rend le jet de grenades vraiment très difficile. Comme pour cette drôle de guerre, les tableaux changent, les vainqueurs perdent leurs pointes mais au final l’avancée se fait toujours de la même manière : j’avance, je cherche, je m’informe et m’instruit, je résous une évidence et je fuis le niveau. |
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| La narration est absolument géniale et contribue grandement à nous immerger dans cette période troublée qui plongea l’humanité dans un conflit effroyable. Guidé par la voix de « Walt », un chien plein de malice et protecteur à pattes, les cuts-scènes apportent du crédit à chacune des périodes traversées par nos héros. C’est Marc Cassot la « voix » doublée de Dumbledore qui souligne par ses intonations ponctuées de mélancolie le quotidien, la vie dans les tranchées, les massacres inutiles, les petites joies comme les amitiés qui naissent derrière une boîte de conserve partagée entre les fils de fer barbelés. Les musiques accompagnent parfaitement cette plongée historique au cœur d’un conflit qui n’a jamais été traité avec autant de sérieux dans un jeu vidéo. |
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| Compter une huitaine d’heures pour déceler tous les secrets qui se dissimulent dans les merveilleuses aquarelles que composent les 4 chapitres du jeu. Comme un bon livre d’histoire, on le ressortira de notre bibliothèque le temps d’y chercher une information ou pour se plonger de nouveau dans cette drôle de guerre qui rime aussi avec poésie. |
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| Quatre destins se trouvent jeté dans les tentacules de cette première guerre moderne avec parfois un peu de facétie pas très historique. Les cœurs et les sentiments s’entremêlent, les amitiés naissent au milieu du champ de bataille pour tenter de survivre à ce déluge d’ingéniosité militaire. La réalité est décrite avec justesse sans pour autant faire l’apologie de l’envahisseur méchant comme sur d’autres jeux, le titre d’Ubisoft se veut même une très jolie fable humaniste qui permettra aux parents d’expliquer l’innommable en y mettant un peu de poésie. |
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| Ce jeu est une œuvre artistique, un travail de mémoire pour ne pas oublier les gueules cassées et les effroyables massacres engendrés par la folie des hommes. Sans faire la polémique des bons ou des méchants, le titre d’Ubisoft nous offre un bel hommage de ces soldats oubliés en transposant avec justesse et réalisme le quotidien de quatre héros emporté dans ce maelstrom apocalyptique. La justesse du trait, les miracles du moteur graphique et une narration superbe font de ce jeu une petite perle qui assume son côté vieillot en nous faisant oublier quelques breloques un peu trop colorées. |
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