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inFAMOUS: Second Son
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  Note générale
GamesUP.ch
8/10
  Note générale
lecteurs
Non noté
  Testé sur
 
PlayStation 4
Sur PlayStation 4

Les

+

> Incroyable modélisation de Seattle.
> Des visuels renversants.
> Un monde ouvert sans temps de chargement.
> Effets spéciaux de haute-volée.
> Un héros jeune et électrisant !!!
> Jouabilité ultra fun.
> Deux approches morales possibles.
 

Les

> Ambiance urbaine silencieuse.
> Confus dans les endroits confinés.
> Envie de mettre des baffes aux passants.
> Un héros jamais mouillé et qui n'aime pas la brasse.
> Missions qui se ressemblent.

Exit New Marais et bienvenue à Seattle, le nouveau territoire propice à toutes les excentricités d’un nouveau type de héros à la fois jeune, irrévérencieux et totalement électrisant. La PS4 se part d’un jeu qui fait honneur à son potentiel technique aussi impressionnant que la pluie de pouvoirs qui va s’abattre sur votre écran HD. Etes-vous prêt à lancer dans les ruelles de la ville, un Amérindien au bonnet bien rivé sur la tête, les pins flamboyants annonciateur d’un oiseau vengeur prêt à rendre justice à sa tribu et cela même si les explosions ont un goût de déjà vu ?

Testé sur PlayStation 4 par Snake

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> Graphisme 8/10    
Le territoire de chasse de Delsin impressionne dès les premières minutes du jeu. La vile de Seattle se veut immense, incroyablement bien modélisée et parée de tous les artifices que l’on est en droit d’attendre d’une console next-gen. C’est tout simplement sublime et on s’étonne de la richesse de chaque détails prompt à vous immerger dans cette aventure surnaturelle, de la finesse des textures qui sont une invitation à la visite touristique, des visuels renversants vous donnant des pouvoirs faramineux capable de vous propulser à la vitesse de la lumière au sommet du Space Needle dans un nuage d’effets spéciaux digne de Lucas Arts. La PS4 assume presque sans sourciller les incroyables effets spéciaux qui illuminent le jeu, le rendant par moment, surtout lors des séquences nocturnes et pluvieuses, d’une beauté poétique. Les cinématiques assurent aussi leur cota dans l’immersion, les images sont magnifiques et la modélisation des visages est bluffant de réalisme. Les animations de Delsin permettent de se jouer des décors avec une déconcertante facilité. On peut ainsi se retrouver au sommet d’une tour en un éclair et ensuite se jouer des transports en commun en surfant sur les rampes des métros tout en contemplant avec un geste classieux les déambulations d’une populace un brin figée par leurs émotions. Dommage car ceux-ci ont tendances à casser l’immersion générale dégagée par le jeu de par leurs attitudes pas très crédibles dans certaines circonstances. On a l’impression d’évoluer dans un mode aseptisé, sans vie et même les zones dégagées de leurs chiens de garde, ne redeviennent pas grouillante de vie au final. La nuit par contre cette impression s’estompe et étrangement la vie reprend ses droits. L’ambiance urbaine générale trop silencieuse est bien l’unique reproche que l’on peut faire à une production qui s’est donné les moyens de nous en mettre plein la vue.
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> Violence 7/10    
Delsin enfume, intoxique, fusionne, calcine et balance du plasma et autres rayons lumineux sur les dealers et les membres de la DPU sans pour autant transformer le jeu en défouloir sanguinolent. Il y a certes de la violence et des morts suivant vos choix moraux mais cela reste assez soft.
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> Jouabilité 9/10    
Que ce soit la fumée, les néons ou la vidéo vos pouvoirs se dompteront avec une étonnante facilité. L’apprentissage se fera en douceur en commençant à observer les éléments capable de vous apporter vos ressources naturelles comme la fumée ou les enseignes lumineuses. Vient ensuite l’acquisition des pouvoirs qui se fera dans une lévitation transcendantale lumineuse comme si notre héros se livrait à une danse du soleil, symbole sacré d’une montée en puissance irréversible. La logique des touches impose le respect et on ne perdra pas de temps à rechercher la meilleure formule pour mettre à bas les actions de la DPU. La gâchette haute gauche délivre des pouvoirs non létaux qui vous permettent de rapidement vous saisir de vos ennemis et ainsi glaner de précieux points de karma positif, les gâchettes droites elles peuvent suivant vos envies déchaîner les enfers avec pragmatisme suivant vos humeurs mais peuvent aussi s’adoucir face à vos ennemis qui découvriront au fil de la montée en puissance de votre personnage, leurs zones létales ou non létales. Vos choix ou votre impatience dicteront votre marche car il est souvent plus facile de tout détruire dans une explosion divine que de tenter d’éliminer les menaces sans faire couler la moindre goutte de sang. Même les scènes de haute-voltige sont maîtrisées et permettent de très rapidement fondre dans les niveaux à la recherche de nouvelles missions. Delsin est capable de grimper sur n’importe qu’elle surface, de se réceptionner sans le moindre mal malgré des chutes vertigineuses mais se voit totalement incapable de regagner le rivage en cas d’atterrissage forcé dans les flots. Notre héros boit la tasse dès que ses jeans se mouillent et c’est bien dommage au vue de ses pouvoirs.
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> Bande-son 7/10    
On fait dans l’électrique sans jamais imposer des riffs sauvages à vos assauts vengeurs. C’est même très souvent calme et étonnamment cette absence de composition tape-à-l’œil renforce l’immersion et donne la priorité aux explosions cataclysmiques qui emplissent l’écran. Les doublages des acteurs principaux de la trame sont excellents avec une mention spéciale aux répliques entre Delsin et sa toute nouvelle amie Fetch. Pourtant on s’étonne tout de même que les PNJ ne savent au final que pleurer pour que vous veniez les délivrer et ne semblent pas vivre une vie indépendante de vos actions. Ils errent dans les rues en scandant votre nom, en le maudissant suivant vos choix moraux, comme hypnotisés par une dictature aseptisée qui ne les délivrent même pas de leur silence lorsque vos actions on fait sauter les barricades de la liberté.
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> Durée de vie 6/10    
Un titre aussi grisant qui se termine en moins de 10 heures, c’est peut-être là que le point faible se situe à l’heure actuelle. Car même si l’histoire prend une tournure différente suivant vos actions, une impression de déjà-vu se dessine sur les murs de la ville. Les missions de pacification se ressemblent toutes dans leur déroulement et même la trame principale suit une courbe sans grande surprise. Cette déception est partiellement compensée pour les personnes ayant précommandé le jeu et qui bénéficieront directement d’un DLC suivant la destinée de Cole McGrath et du rajout bienvenue des développeurs qui vont étoffer leur titre d’un contenu gratuit, distillé au compte-gouttes, sous la forme d’une mission bonus intitulée Paper Trail.
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> Scénario 7/10    
De grands pouvoirs impliquent de grandes responsabilité disait une araignée en proie au pire tourment d’une ville plongée dans le chaos. Notre super-héros, lui se trouve dès le départ de grands-pouvoirs qu’il peut littéralement pomper sur certains personnages ou autres structures de la DPU, un passe-temps qui devient très vite cool pour ce jeune homme qui taguait ses humeurs anarchistes sur les murs et qui peut dès à présent les encadrer de rayons lumineux. Sa tribu est menacée par un gouvernement totalitaire qui ne voit pas d’un très bon œil que les bios terroristes revendiquent un droit dans cette société. Et comme notre tagueur pompe un peu par hasard les pouvoirs de l’un deux, il va s’attirer les foudres d’une femme capable de plier le fer sous une poigne de velours et faire payer très cher à ce petit opportuniste son arrogance. Elle va torturer les membres de la tribu de Delsin qui devra de par ses choix tracer sa route jusqu’à la confrontation finale. Ces actions morales dicteront aussi sa façon de faire régner la justice, soit en brandissant le glaive de la vengeance et au final acquérir des pouvoirs de destructions surpuissants, soit en faisant preuve de magnanimité envers la population et ses ennemis et ainsi gagner des points de karma positif qui le rendront bien plus résistant. La narration excellente et les cinématiques éblouissantes nous font vite oublier qu’au final le scénario n’est qu’un prétexte pour lancer un déluge pyrotechnique dans les rues de la ville. On ne se plaindra pas au final d’avoir un indien dans la ville aussi plein de ressource et d’humour et cela même dans l’adversité.
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> Note finale 8/10    
Le titre de Sucker Punch est bien le jeu attendu par tous les fans de la saga qui rêvaient d’une vraie révolution graphique et technique sur PS4. Véritable défouloir, agrémenté d’une jouabilité presque sans faille, inFAMOUS Second Son enflamme la console de Sony de visuels flamboyants qui rendent la montée en puissance de ce héros atypique absolument addictive. Le seul retour de flamme viendra d’une durée de vie bien trop courte au vue du potentiel énorme que peut offrir un open world de cette qualité qui s’enferme inévitablement sur des mécaniques un rien répétitives.
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> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: Action
Age: dès 16 ans
Nombre de joueurs: 1
Online: Non
Date de sortie: 21.03.2014
Editeur: Sony
Site officiel: http://www.suckerpunch.com/
Développeur: Sucker Punch
> PAROLE DU RÉDACTEUR
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