+ Recherche avancée
+ Login
+ Newsletter
 
 
> accueil > tests
Partagez cet article  
Ryse : Son of Rome
  PHOTOS   VIDÉO
 
 
  Note générale
GamesUP.ch
6.5/10
  Note générale
lecteurs
Non noté
  Testé sur
 
Xbox one
Sur Xbox one

Les

+

> Visuellement époustoufflant.
> Modélisation des visages.
> Les arènes du Colisée.
> Un centurion qui en jette.
> Des thèmes musicaux qui rappellent la série "Rome".
> Naissance d'une nouvelle licence.
> Mise à mort jouissive.
 

Les

> Dirigiste, linéaire et répétitif.
> Les ennemis ont tous la même gueule.
> Temps de chargement.
> Un centurion bloqué par la marche du script.
> Bugs d'affichage lors des combats.
> Tout dans la mise à  mort et rien pour le peuple.
> De grosses libertés historiques.

Pour le couronnement de Jules César, la Xbox One parade dans les rues de la majestueuse Rome en déployant sa garde Prétorienne qui marche fièrement sous l’aigle protecteur de la 9ème légion. Le spectacle est grandiose mais ne suffira pas à calmer le peuple déjà sevré de jeux grandiloquent qui en mettent plein les yeux à défaut de nourrir la plèbe. La Chute de l’Empire Romain se profile et tel Attila le Fléau de Dieu l’arrogance du général qui mise tout sur la puissance à défaut d’une prise de risque savamment calculée entraine le Centurion à s’embourber les sandales dans le lac Trasimène. « Crytek, rends-moi mes légions » !!!






Testé sur Xbox one par Snake

  LAISSER UN COMMENTAIRE   COMMENTAIRES
> Graphisme 8/10    
La Tunique du fier centurion brille de mille éclats devant le spectacle proposé par les splendeurs de Rome. Graphismes incroyables qui crèvent littéralement l’écran propulsant le Colisée en dernier rempart face aux hordes de barbares, gestion des lumières et autres effets spéciaux transformant certaines séquences en moment de bravoure digne de Ben-Hur, modélisation des visages et des tuniques qui reflètent toute la puissance des digne frères de Romulus et Remus, Les Derniers Jours de Pompéi se mêlent avec fureur aux sang et au sable des arènes qui verront les Gladiateurs se livrer à des combats pour remplir l’estomac de la plèbe et accroître le sentiment de puissance des demi-Dieux qui les gouvernent. Ce déballage de puissance en rang serré cache néanmoins des failles au milieu des manipules qui verront leurs belles manœuvres tactiques être sacrifiée sur l’autel de l’orgueil. Car à trop en faire, les développeurs ont oublié de diversifier les situations et dès que l’orage se calme, l’empire se transforme en un Satyricon qui verra des hordes de clones se jeter sur la lame de votre gladius. On affronte des barbus germains issus de la même fratrie côtoyant des picts peinturlurés qui font office d’amuse-bouche dirigé par des caricatures bestiales aussi prévisibles qu’un jet de pilum avant l’assaut final. Heureusement, les animations sont de hautes volées et on sentirait presque la douleur se faufiler dans les entrailles des victimes défaites sous la colère de Spartacus. Ce qui était dans les temps anciens l’apanage des cinématiques est devenu le cœur même du gameplay. De bons augures pour un futur proche…
> notez cette section
> Violence 9/10    
Au niveau du sang on fait presque aussi bien que la série « Spartacus » avec des mises à mort chorégraphiées pour en mettre plein l’écran et qui montre que le gladius est un outil de décimation extrêmement précis et létal. On a droit à une belle panoplie de découpage et autres cruautés sans oublier des scènes dénudées qui nous montrent que les Romains pouvaient s’abreuver de sang sans oublier les plaisirs de la chaire. Un titre à réserver à un public avertit.
> notez cette section
> Jouabilité 7/10    
Jules César n’impose plus à ses légions, rigueur au combat et tactique à ses centurions, préférant pour ce jeu se livrer à des mouvements répétitif qui consiste à éviter, parer, frapper pour mieux recommencer jusqu’au coup fatal qui mettra définitivement l’ennemi à terre. Avec une caméra collée aux bretelles d’or de notre héros magnifique, la jouabilité se contente de nous imposer une cadence digne d’une marche forcée qui demande uniquement d’attaquer au bon moment l’ennemi qui vous agresse, en évitant ses attaques et en se jouant de ses félonies qui consistent généralement à profiter des angles morts d’un champ de vision parfois très limité qui peut rapidement vous envoyer cultiver votre témérité sur ceux de Mars. On frappe donc comme un dingue tout ce qui se dressera contre vous, ce qui veut dire en règle générale : tous les ennemis présent dans les niveaux et cela même si vous êtes entourés d’autres légionnaires qui se contentent de vous regarder décimer les hordes de barbares. Quand les signes avant-coureurs d’une mort annoncée se dessinent sur la tête de votre ennemi, vous allez pouvoir déclencher la colère de Mars en multipliant les fatalités aux grés des couleurs qui s’afficheront en surbrillance sur les contours de votre future victime sans aucune incidence sur le résultat final qui de toute manière se soldera soit par une mort de simple soldat ou au mieux par celle d’un centurion mythique qui verra votre multiplicateur d’XP se déchaîner. Et même les enchaînements de morts glorieuses ne vous ouvriront pas les portes de Pluton tant les éléments à débloquer sont à la gloire unique du tape à l’œil. On évolue son centurion en le rendant plus fort, plus apte à déchainer des furies, à remplir ses poches de sesterces, à proposer au public de toutes nouvelles mises à mort qui au final n’apportent pas grand choses au gameplay, tout au plus à nous donner quelques frissons lors des premiers jets de sang. On avance, on tue du barbare ou du romain sur la voie Apia sans honneur tant les schémas deviennent vite redondants, en se prenant au passage les sandales dans tous les éléments du décorum qui ne peuvent être franchis par un fier légionnaire. Car un simple caillou pourra stopper vos velléités vengeresses aussi facilement que les denses forêts de Teutobourg.
> notez cette section
> Bande-son 7/10    
Elle s’inspire de la fantastique série de HBO « Rome » et ces compositions de Jeff Beal qui donne un sentiment de grandeur aux plans qui défilent sous vos yeux. Les mélodies sont douces, rythmées par les cuivres dans les moments remplit de fureur. Les cris des barbares résonnent et font trembler les murailles des forteresses, les hurlements des blessés se colleront à vos sandales tandis que les cieux s’embraseront sous la colère divine, le vacarme de la destruction enverra s’écraser les lourdes trières contre les côtes de Bretagne. Les doublages sont excellents même si parfois on frise un peu la caricature avec un petit bémol pour la voix de notre héros qui manque cruellement de charisme.
> notez cette section
> Durée de vie 6/10    
Les huit niveaux que composent la campagne punitive de Marius ne dureront pas plus de huit heures, en optant dès le début pour le niveau de difficulté le plus élevé. Le mode multi qui se joue dans les arènes et assez intéressant le temps de quelques joutes sanglantes en compagnie d’un autre gladiateur. Les décors sont grandioses tandis que le spectacle proposé devient malheureusement un peu trop vite redondant devant une foule qui réagira en fonction de vos mises à mort. On gagne péniblement des pièces d’or qui serviront à customiser votre gladiateur en lui proposant de devenir un mirmillon et son casque à crête percussive ou éventuellement un hoplomaque qui devrait penser à ne pas trop laisser de Traces sur le sol du grand Colisée. Le temps à attendre dans les coursives des arènes pour trouver un équipier est déjà un signe que les gladiateurs de la maison Battiatus ne se pressent pas pour obtenir leur liberati.
> notez cette section
> Scénario 7/10    
Le titre de Crytek nous entraine dans une sorte de maelstrom mêlant allégrement les plus grands péplum hollywoodiens en faisant fi de quelques réalités historiques qui verra notamment Néron être le père de Comodus, né un siècle plus tard… « Alea Jacta Est » disait César en traversant le Rubicon et c’est un peu ce qu’ont dû se dire les scénaristes en nous plongeant au beau milieu de La chute de l’empire romain qui verrait Maximus le Gladiateur punir de l’Italie jusqu’au fin fond de la Bretagne les assassins de sa famille. Le Centurion Marius verra ce qui l’en coûte de courroucer les empereurs bouffis d’orgueil et de tripes farcies à la graisse d’urus qui se cachent derrière des hordes de barbares pour fomenter des persécutions et des massacres bien au-delà des frontières de la puissante Rome. Néanmoins le scénario totalement improbable en termes de réalité historique permet de se faire une petite idée sur les mœurs d’une civilisation bien en avance sur son temps. Les allusions cinématographiques sont aussi bien présentes entre la majestueuse Rome dévorée par les flammes devant les yeux bouffis de Néron, un gladiateur répandant le sang de la vengeance au milieu des arènes, une légion perdue dans les forêts profondes de la Bretagne à la recherche d’un aigle protecteur et une divinité qui marchera au côté d’une fameuse épée suspendue dangereusement sur la tête des usurpateurs. Comme les cinématiques sont sublimes et du même niveau que le jeu en général, on se laisse emporter par la fureur de la Dernière Légion en oubliant au passage les écarts historique entre le règne de Néron et celui de Comodus.
> notez cette section
> Note finale 6.5/10    
On pouvait s’attendre à ce que les hordes de barbares provoquent une indicible terreur aux romains en offrant à cette toute nouvelle licence un couronnement digne d’Hannibal, le pire cauchemar de Rome. La marche est triomphale, le spectacle affiché digne d’une superproduction mais le résultat final lui, ne provoque pas les vivats de la foule tant les mécanismes sont usés, voire parfois proche du ridicule un peu comme si on assistait à un autre délire de Caligula qui nous demanderait de vénérer un cheval à qui il manquerait une bonne dose de gameplay. Mais attention à ne pas vouloir non plus bruler Carthage trop rapidement, comme l’on fait de nombreux journalistes, et passer ainsi à côté d’une toute nouvelle licence qui pourrait bien vous laisser pantois devant les splendeurs affichées qui ne sont pas si païennes que les mauvaises augures laissent présager.
> notez cette section
> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: Beat'em All
Age: dès 18 ans
Nombre de joueurs: 1 à 2
Online: Oui
Date de sortie: 22.11.2013
Editeur: Microsoft Game Studios
Site officiel: http://www.crytek.com/games/ryse/overview
Développeur: Crytek
> PAROLE DU RÉDACTEUR
parole_redac