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Note générale
GamesUP.ch |
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8.5/10 |
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Note générale
lecteurs |
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Non noté |
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Testé sur |
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PlayStation 3 |
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| Sur Ordinateur - PlayStation 3 - PlayStation 4 - Xbox 360 - Xbox one |
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COMMENTAIRES |
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| J’ai l’habitude de voir des jeux magnifiques. Le plus souvent sur PC, mais en règle général la PS3 se défend plutôt bien. Mais si je dois bien reconnaître une chose pour le cas qui nous concerne: ce Battlefield 4 est tout simplement le plus beau jeu qu’il m’ait été donné de voir sur PS3. Une finesse graphique dans le dessin des persos, des équipements, des décors, un soin apporté à l’animation qui se pose en référence du genre, avec notamment une expressivité formidable des visages des personnages… Visuellement Battlefield 4 permet tout simplement d’affirmer que la PS3 reste dans la course technique sans avoir à rougir de l’arrivée des consoles next-gen. |
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| La guerre, c’est une saloperie. On le sait tous. Alors si vous êtes pas prêt à dégager un de vos hommes, bloqué sous un pylône, en lui sectionnant la jambe à articulation du genoux, lui tailladant dans le vif la tenue, la peau, les muscles et les os, passez-votre chemin. |
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Agréable et intuitive, la prise en main est très bonne pour un genre qui, et je ne le répéterai jamais assez, se joue avant tout avec un clavier et une souris. Mais qu’importe, ici vous pourrez sans peine progresser au gré des niveaux, nettoyant méthodiquement chaque parcelle de terrain. Bien évidemment si vous êtes du genre leader, menant vos hommes au combat avec la finesse tactique d’un diplômé de l'académie militaire de Westpoint, vous n’aurez que les yeux pour pleurer l’incompétence de vos camarades. Je ne sais pas si le déluge de cuts cenes y est pour quelque chose, mais l’IA performe très inégalement : soit vous êtes dans le parcours fléché, en allant là où le jeu souhaite que vous alliez, en attaquant comme le jeu souhaite que vous attaquiez, alors pas de problème, l’IA file comme sur des rails et un combat presque pré-calculé vous sera servi. Par contre, une seule tentative d’improvisation, et c’est le bordel quasi-assuré et immédiat. Malheureusement limitatif pour l’immersion et le fun…
Reste que en termes de jouabilité pure,un soin tout particulier a été apporté à l'ajustement de la visée, parfois un peu trop poussée lorsque l'ennemi cherche à se rabattre sur une position couverte, on le dégomme sans problèmes, d'une main ! Un système de lissage des inputs qui se pose en solution au fait que, ainsi que je l'ai mentionné précédemment, un FPS se joue avant tout avec un set clavier/souris pour une excellente précision, pour les puristes le boulot semblera trop prémâché, mais cela ne privera personne de sérieux efforts pour tenir le rythme du mode multi. |
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| Un classique du genre : tant que les persos ne parlent pas, le jeu est tout simplement un délice sonore digne de Hollywood. Par contre dès que l’un d’eux l’ouvre, c’est déphasé, aucune intonation, aucune inflexion émotionnelle, c’est plat, c’est nul, et c’est malheureusement devenu une habitude. |
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| Bien évidemment, personne ne joue à Battlefield pour son mode campagne ! Si ce jeu se doit de justifier une quelconque durée de vie, ca sera à travers son mode multi. Et le mode multi, c’est une tuerie! Prendre du galon, constituer sa team, s’équiper en camo, armes secondaires et principales, grenades, flashlights, viseurs et tout l’attirail qui fera de vous une bête de guerre vous attendent les bras ouverts. Un point positif quand même, et qui concerne l’ensemble du jeu (solo ET multi) : la destructibilité (si un tel terme existe en langue française…) des environnements ! Je n’ai encore jamais vu un jeu qui repousse autant les limites de l’environnement, à peu près tout ce que vous voyez peut être réduit en poussières: résultat, on ne reste que rarement derrière la même planque (que ce soit un pylône, un muret, l’angle d’une maison, ou mieux encore : une station service ou un cinq étoiles de 12 étages…) et on garde rarement le même style de combat au long d’une seule et même fusillade. Cette évolutivité du champ de bataille est en bonne voie de développement et il y a fort à parier que les moteurs physiques des consoles next-gen permettront de dégager plus de puissance de calcul pour la gestion de ses effets. En gros, les environnements destructibles, c’est fun, c’est varié, c’est original ! |
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| Nan mais je le savais. J’en étais sûr. J’en étais certain ! C’est absolument, complètement, et totalement nul ! Je veux dire, ok, on se fait un début stylé, dans le genre hyper dramatique, des soldats dans une jeep qui coule, flashback, quelques minutes plus tôt, ces soldats patrouillaient ensemble. Ok, d’accord, c’est une manière charmante d’amener l’intrigue. On se demande ce qui a amené ces soldats en opération à être piégés dans leur véhicule sous l’eau, ça claque ! Ça donne envie d’en savoir plus, de remonter les flashbacks les uns après les autres pour pouvoir saisir au milieu de quel imbroglio politico-industriel ces valeureux soldats se débattent ! Et en fait non, pas d’intrigue, pas de fonctionnaire véreux, pas de commandants ennemis sanguinaires, pas de héros au grand cœur, votre team s’évadait en jeep et puis après avoir semé vos assaillants, le chauffeur perd le contrôle de la jeep et plouf. Toute un flashback, toute une mission, toute une tension pour… un accident de circulation. Vous me direz : mais c’est le scénario ça, dans une évasion héroïque les soldats, touchés par le feu ennemi, font une sortie de route tragique… Non ! Vous n’êtes pas touchés au moment de la sortie de route, vous n’êtes même plus poursuivis, vous avez simplement une route, un volant, et un moment donné la jeep sort de la route sans aucune raison pour foncer dans une façade maritime qu’on a longé sur à peu près 5km... Une perte de maitrise du véhicule, soit la puissance dramatique d’un épisode de Julie Lescaut. |
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| Battlefield 4 signe une reussite au sommet avec un titre qui compile les qualités de ses illustres prédécesseurs, pour retranscrire sur autant de plateformes que possible un fun et une furie qui sont propres à cette vénérable licence Battlefield. Rien a redire mon commandant, sur PS3, l'objectif est atteint en beauté! |
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> PAROLE DU RÉDACTEUR
C’est un phénomène impressionnant mais pas si rare dans la vie d’un gamer. Alors que l’on s’approche des titanesques guerre de Noël, le désormais classique duel entre Battle et Call of Duty se présente cette année entre le volet 4 pour les premiers, face à une équipe de Ghosts de l’autre. Mais c’est chaque année la même chose me direz-vous. Oui, mais cette année, les conflits entre licences se double d’une guerre entre les consoles next-gen, la guerre des jeux indé VS les Titres Triple A, le online VS le offline, tout le monde contre tout le monde, c’est la guerre !! L'industrie est à un nouveau tournant de sa (encore) jeune histoire, et nul doute que si les mastodontes comme EA ou Ubisoft ont encore de beaux jours devant eux, on peut espérer que la créativité de chacun sera mise à profit pour le développement de titres toujours novateurs et non pas une fossilisation des différents genres, que ce soit FPS ou n'importe quel autre.
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