Les poules en dessin animé
Dead or Alive ce n’est pas que des grosses poitrines et des filles aux postures lascives improbables. Le clan masculin est aussi bien représenté avec des protagonistes récurant également au fil des épisodes. Les habitués reconnaitront et retrouveront avec plaisir leurs « machines de guerre » favorites comme Bass, Hayabusa, Hayate etc… Mais pour ce cinquième opus Utimate, la Team Ninja rend hommage à la série qui l’a inspiré par le passé : Virtua Fighter de Sega ! Pour la première fois cette rivalité cachée se voit enfin portée au grand jour. Pour les fans de l’AM2, les protagonistes en guest stars sont : Akira Yuki, Sarah Bryant, Pai Chan et et la nouvelle recrue de cet opus Jacky Bryant. Il est vrai que le gameplay des 2 licences est très proche à la base. Cependant les protagonistes de VF sont plus complexes et techniques à manipuler. C’était sans compter sur le talent des développeurs pour marier avec intelligence les nouveaux venus au gameplay si dynamique et rapide qui caractérise la série de Tecmo. Mais ce n’est pas tout ! D’autres protagonistes viennent renforcer le casting du jeu : Momiji et Rachel, de La série Ninja Gaiden viennent présenter aussi leur plastique affolante, ainsi que Leon et Ein, revenant de Dead or Alive 2. Ce qui nous porte sur un total de 29 personnages jouables !
Histoire de taper !
Côté histoire, la DOATEC est de retour et développe encore un peu plus les troubles et le passé de nos combattants. Chaque protagoniste se voit intégré dans ce nouveau tournoi aux perspectives bien sombre. Selon un schéma aux allures de parcours, chacun se voit traité séparément sur ses implications dans le scénario. Bien sûr tout n'est que prétexte à se mettre sur la tronche et à nous montrer des cinématiques magnifiques, pour débloquer des bonus.
La maniabilité continue d’exploiter les commandes poings, pieds et garde, permettant en les combinant d’obtenir diverses actions selon le personnage utilisé, seul ou en équipe. Bien entendu il est possible d’assigner des raccourcis aux touches supplémentaires de la manette afin de garantir une optimisation personnalisée des enchainements et des coups. La grosse nouveauté de ce DOA est l’apparition de supers coups qui se pratiquent au moment précis où la jauge de vie clignote en rouge. A ce moment, suivant une commande spécifique à effectuer selon le protagoniste utilisé, permet de mettre son adversaire en mode « sonné » et de lui infliger une sorte de furie au ralentit dans une ambiance noire et blanche permettant de le faire gicler dans la direction de son choix. Ce qui pourrait être anecdotique si les arènes ne proposaient pas également leur « danger zone ». Le but étant de balancer outrageusement votre « victime » à travers les éléments destructibles et interactifs visibles, au risque pour lui de se manger un obus qui passait par là. Ce qui a pour effet d’augmenter encore plus les dégâts infligés. L’autre nouveauté permet de se rattraper au bord des décors, si par malheur on se retrouve en mauvaise posture, afin d’essayer de remonter sur le ring. Ces séquences sont pour le moins stressantes et difficiles à réussir à cause du timing d’horloger nécessaire à leur exécution. Plus dure sera la chute comme dit le proverbe !
Une plastique de rêve !
D’un point de vue purement technique, la Team Ninja s’est fait plaisir en nous en mettant plein les yeux. Jamais des combattants, dans un jeu de baston 3D, n’ont été aussi bien réalisés. La plastique des héroïnes atteint la perfection visuelle. Leur modélisation réaliste vous fera tomber raide « amoureux » de ses charmantes demoiselles. Pour encore plus accentuer l’immersion de réalisme, les vêtements et la peau des combattants se salissent en temps réel, laissant également ruisseler la transpiration le long de leur corps, rendant les habits relativement transparents au passage. De là à rendre tout ce petit monde à poil, il n’y a qu’un pas ! Heureusement que des tonnes de costumes sont à débloquer, histoire de personnaliser l’apparence de chacun. On regrettera au passage que la modélisation des décors soit un cran en dessous des protagonistes. Cependant, ceux-ci sont animés et vivants, laissant les joutes se dérouler sur plusieurs niveaux dans un seul stage ! La grande Classe ! Tout ceci est soutenu par une nouvelle caméra nommée « action » qui suit les combats en zoomant aux moments opportuns.
Côté bande-son, adieu les rifles enflammés d’Aerosmith en introduction et place à des musiques dynamiques qui meublent impeccablement l’ambiance par des rythmes soutenus dans un style très rock et hip hop. Côté doublage, par défaut, les voix sont en anglais. Pour les puristes de la licence la possibilité dans les options de modifier la langue en japonais est disponible et ceci est explicitement plus irrésistible à entendre !
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Le winner est...
Vous l’avez très certainement compris, DOA5 Ultimate, c’est de la tuerie sur tous les points à l’exception du mode online qui souffre de lag, faute de pouvoir mettre la main sur des adversaires vivant sur le territoire suisse. A croire qu’au pays de la fondue on ne joue cas Fifa et NHL ? Bizarre en tous les cas ? La durée de vie est conséquente et parvenir à débloquer tous les titres à l’image de Super Street Fighter 4 et autres subtilités que je ne vais pas spolier, demande un investissement important ! Dead or Alive renait en tant que challenger numéro 1 des jeux de baston en 3D ! Accessible et technique à la fois, font du titre de Tecmo un indispensable ! Ne serait que pour s’amuser à prendre les divas en photos dans des postures aguichantes et de sauvegarder les clichés sur sa console en saignant du nez par hectolitre :-p !
