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Journey
 
 
 
  Note générale
GamesUP.ch
9.5/10
  Note générale
lecteurs
Non noté
  Testé sur
 
PlayStation 3
Sur PlayStation 3

Les

+

> Graphismes de Journey enchanteurs
> Une ambiance onirique inégalable
> La musique
> Le mystère autour de l'univers du jeu
> Fait appel à l'instinct du joueur
 

Les

> flOw et Flower supportent moins bien le poids des années
> Durée de vie

A l'heure où le débat fait rage concernant les exclusivités PS4/One/WiiU à venir, il serait bon de rappeler que de telles discussions n'ont pas lieu d'être tant que chaque support saura proposer des jeux marquants. C'est le cas depuis plusieurs générations de consoles, et ça ne va assurément pas changer. Ce Journey, sorti en mars 2012 sur le Play Station Store ressort donc à point nommé sur support physique pour nous rappeler que la PS3 a su nous proposer des exclus tout simplement incontournables. Et c'est peu dire que ce jeu est précieux et qu'il vous faut impérativement vous jeter dessus si ce n'est pas déjà fait. 

Testé sur PlayStation 3 par Asbel

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> Graphisme 8/10    
La note n’est pas optimale si l’on tient compte de tous les jeux de Thatgamecompany présents sur cette édition, à savoir les également sublimes flOw et Flower, ainsi que trois petits jeux plutôt anecdotiques et torchés un peu à la va-vite, semblant n’être là que pour justifier l’achat du jeu sur galette.
Pourtant, si l’on s’en tient à Journey, le jeu mériterait assurément une note de 10/10, tant le travail sur les textures est sublime. C’est beau, c’est vivant, c’est un plaisir constant pour les yeux. Les effets de lumière sur les dunes de sable ou lorsque le personnage marche dans la neige sont tout simplement renversants.
Flower, qui propose d’incarner un pétale de fleur commence à souffrir sous le poids des années (il date de 2009), même si ça reste relativement enchanteur. C’est flOw (2007) qui supporte le moins son âge, puisque même si les petites bactéries que vous incarnez restent agréables à l’œil, l’environnement sous-marin souffre de textures très grossières.
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> Violence 1/10    
Ce ne sont pas des jeux violents, ils sont simplement un peu plus sombres par moments, particulièrement Journey quelques niveaux avant la fin du jeu. Mais rien qui puisse choquer, au contraire.
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> Jouabilité 9/10    
Journey est un modèle de prise en main. C’est très instinctif, et le petit personnage enturbanné ne rechigne devant rien pour avancer au doigt et à l’œil. C’est extrêmement addictif de glisser sur les dunes ou de planer d’une plate-forme à une autre. Rien n’est vraiment expliqué dans Journey, et le joueur se voit obligé de faire appel à quelque chose devenu de plus en plus rare : l’instinct. Vous fouillerez donc les zones désertiques ou enneigées à la recherche des glyphes lumineux qui vous permettront d’agrandir votre turban, de voler plus haut, etc. Tant que le turban est lumineux, il est possible de voler ou de planer un peu plus loin. Mais celui-ci se décharge vite et il faudra donc s’approcher des tissus disséminés dans les décors du jeu pour pouvoir avancer.
Concernant flOw et Flower, cela demande un petit temps d’adaptation tant nous ne sommes pas habitués à utiliser le Sixaxis de la PS3 pour les mouvements. Pourtant, ça reste très facile d’accès, que ce soit pour attraper les petites bactéries de flOw ou récolter un maximum de pétales dans Flower.
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> Bande-son 10/10    
La musique de Journey est un sommet d’émotion brute. L’immersion et la décharge émotionnelle que propose le titre lui doivent beaucoup. Austin Wintory a clairement de l’avenir, et il a en outre gagné un IFMCA Award pour sa sublime composition. A sa sortie, la BO s’est retrouvée première des ventes au Japon, 2ème en Espagne et au Canada et dans le Top 20 de vingt pays. Preuve que bon nombre de joueurs se sont retrouvés dans ces enivrantes et très intimistes mélodies.
Concernant les sons, ils sont simples et très mignons, que ce soit les petits bruits que le personnage de Journey émet, les éoliennes de Flower ou le son que provoquent les bactéries de flOw en changeant de couleur.
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> Durée de vie 5/10    
La durée de vie de Journey n’excède pas les 3 heures de jeu. Pourtant, le plaisir de faire et de refaire l’aventure est évident, et nuls doutes que vous y reviendrez au moins une fois par année. Possibilité également de partager l’aventure avec un autre personnage, si tant est que votre console soit connectée à internet. Cela provoque un sentiment étrange de solidarité sourde, puisque vous ne pourrez pas communiquer, simplement vous suivre mutuellement, planer ensemble (pour les cinéphiles, on pense plus d’une fois aux ballets spatiaux de Wall-E et Eve). Les mots n’ont plus de sens ici, et c’est vraiment l’expérience proposée qui domine. flOw et Flower se finissent également très rapidement.
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> Scénario 0/10    
Point de scénario dans les jeux de Thatgamecompany. Mais le cœur des softs ne se situe pas là, mais plus dans ce sentiment indescriptible qui s’en dégage, dans le voyage proposé qui se passe de mots. Dans Journey, il vous faudra simplement avancer, rejoindre par tous les moyens cette montagne située à l’horizon. Vous passerez par différents environnements, et chacun d’eux est présenté à l’aide d’une cinématique approfondissant le background général du jeu. Ça reste malgré tout très mystérieux, et c’est bien ce qui fait tout le charme du soft.
Dans flOw ou Flower, encore moins d’histoire, puisque dans le premier vous commencez directement en incarnant une des petites bactéries, et dans Flower, il vous faudra simplement faire fleurir un maximum de fleurs pour faire retrouver ses couleurs et sa lumière à un monde devenu sombre et mécanique. Petite morale écolo donc, mais qui n’est jamais un obstacle pour apprécier le plaisir de jeu très direct proposé.
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> Note finale 9.5/10    
Une note très élevée pour un jeu qui ne répond pas à tous les critères de base de nos tests. Pourtant, il serait criminel de ne pas saluer l’expérience de jeu inoubliable proposée par Journey et ses deux petits frères, tant ils s’imposent comme des exclusivités incontournables de la console. Les ressortir sur support physique n’était peut-être pas indispensable (quoique le prix soit tout à fait accessible), mais c’est une opportunité pour les joueurs passés à côté des jeux sur le Play Station Store ou tout simplement en manque d’originalité de se ruer en masse dessus. Journey fait partie de ces softs riches et rares comme Okami, ICO ou Shadow of Colossus qui laissent une trace indélébile dans le cœur du joueur en privilégiant la poésie qui se dégage des images. Les développeurs de Thatgamecompany ont prouvé qu’ils pouvaient offrir de la nouveauté et de la fraicheur dans une époque obsédée par la technologie et qui en oublie parfois une des composantes indispensable du jeu vidéo d’hier, d’aujourd’hui et de demain : le cœur. C’est suffisamment précieux pour ne pas passer à côté, non ?
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> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: autre
Age: dès 7 ans
Nombre de joueurs: 1 à 2
Online: Non
Date de sortie: 07.06.2013
Editeur: Sony
Site officiel: http://thatgamecompany.com/games/journey/
Développeur: Thatgamecompany
> PAROLE DU RÉDACTEUR
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