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Army of Two : Le Cartel du Diable
  PHOTOS   VIDÉO
 
 
  Note générale
GamesUP.ch
6.5/10
  Note générale
lecteurs
Non noté
  Testé sur
 
PlayStation 3
Sur PlayStation 3 - Xbox 360

Les

+

> L'épisode le plus réussit techniquement.
> Des explosions plein l'écran.
> Un bon jeu en coopération.
> Une bande sonore de qualité.
> Humour de potache et décalé.
 

Les

> On passe son temps à flinguer.
> Des bugs d'affichage.
> Un scénario minimaliste.
> Système de couverture parfois capricieux.

Prenez quelques barbouzes flanqués d’un arsenal monstrueux, lobotomisés, bodybuildés et parachutez-les dans le coin le plus chaud du globe terrestre et vous obtiendrez un cocktail détonnant qui ne s’encombre pas de fioritures ni de longs discours. Après le massacre de masse dans l’espace, Visceral Games fait dans l’épuration des cartels mexicains en renvoyant sur le front une autre de ses licences bourrines. Les allergiques au chili sans scénario, dénué de toute finesse risque de trouver l’équipée sauvage un peu dure à digérer… mais entre les explosions et les rafales de mitrailleuses, les compères aux masques de psychopathes parviennent à accomplir leur mission en limitant au mieux les dégâts collatéraux.

Testé sur PlayStation 3 par Snake

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> Graphisme 7/10    
Les rues sont désertes, comme épurées de toute populace, les haciendas ne résonnent plus aux mélodies des guitares, le Mercado n’est même plus troublé par le ronflement des peoñes, le désert est vide et pas un serpent à sonnette ne vient troubler la douce quiétude qui règne dans ce lieu, sauf… les explosions qui emplissent l’écran, les balles qui détruisent les murs, les morts qui se comptent pas centaine face à la déferlante barbare qui se déclenche dans des niveaux taillés pour le massacre à grande échelle. En comparaison des épisodes précédents, ce nouvel opus fait bien mieux au niveau visuel et parvient même à nous offrir des plans accrocheurs au milieu du vent et des débris calcinés. Nos soldats décérébrés sont bien modélisés et évoluent dans des environnements variés qui rendent la ballade bourrine un peu moins indigeste. Et pour éviter que le moteur graphique ne suffoque à chaque rafale, les rues sont désertées de toute populace et pas l’ombre d’un coyote ne viendra troubler votre quiétude au détour des quelques cactus à part peut-être les bouilles taillées à la serpette des lieutenants et autres maffieux locaux qui font peur à voir. Même les cinématiques semblent rendre leur dernier soupir, comme essoufflées par ce gros orage mécanique.
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> Violence 8/10    
Comment croyez-vous que va réagir un corps qui se ramasse un chargeur plein dans la tronche en cette période de crise, car il faut bien économiser un peu les munitions mêmes si elles pullulent dans les niveaux, autrement qu’en explosant en mille morceaux, parfois totalement démembrés pour ainsi mieux patauger dans des mares de sirop de cassis. Dis de cette manière cela peut paraître un brin comique mais Army of Two, le cartel du diable reste un jeu de guerre virtuelle avec son lot de morts et d’exécutions parfois un peu salissantes.
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> Jouabilité 8/10    
Si la course peut paraître un sport assez difficile à réaliser pour nos barbouzes qui doivent tout de même se coltiner armes et munitions sur le dos, il faut reconnaître qu’ils font preuve de réactivité pour passer d’un couvert à un autre en ne s’emmêlant pas trop le treillis dans les décors. En règle générale cela passe en finesse, parfois la machinerie coince un peu dès que l’on doit sauter par-dessus un obstacle où se mettre à couvert de toute urgence derrière un abri pas forcément prévu par le scénario. Mais au final comme il ne restera plus grand-chose pour se mettre à couvert après le passage de « Tsunami » et « Tempête », le problème ne se pose plus vraiment surtout que nos deux lascars adorent par-dessus tout mettre le bordel dans la vie des malfrats. Armés de leurs deux armes principales entièrement personnalisables en gadgets et autres outils pour les rendre encore plus efficaces (canon long, silencieux, chargeur amélioré, crosse d’assaut, viseur laser, Acog, bouclier de protection) et d’un pistolet pour les situations de crises, flanqués de leur tenues de combat aussi variée que celles proposées lors de la dernière fashion week avec le petit plus qui fait toute la différence, un splendide masque sur la tronche, nos deux barbouzes sont prêt à mettre les niveaux sans-dessus-dessous en déchainant les enfers. Au fur et à mesure de leur kills sauvages nos deux comparses font monter leur jauge Overkill qui une foi à son maximum leur permet de se lâcher dans un concerto de destruction et de mort. Pendant quelques secondes, voire plus si affinité les tirs deviennent illimités, les munitions transformée en calibre 50 et la puissance de feu ainsi déclenchée annihile toute résistance même la plus coriace. Et on ne pourra pas tellement pester sur une IA générale qui fait ce qu’elle peut en permettant de ne pas trop s’ennuyer dans les niveaux qui sont généralement assez vite nettoyés et cela même avec un équipier géré par votre machine. On trucide sans trop se prendre la tête et au final la jouabilité s’en tire avec les honneurs car dénuée de réel défaut majeur qui pourrait rendre l’expérience de ce voyage au Mexique un brin indigeste.
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> Bande-son 6/10    
Les répliques scabreuses, parfois franchement rigolotes sont rythmées au son des kalachnikovs et autres gros calibres dans une déferlante acoustique au paroxysme de la démesure. On n’est pas au niveau d’un Dead Space, dont la bande son est un modèle du genre, néanmoins le jeu remplit son œuvre destructrice en couvrant les fusillades de mélodies de mariachis totalement dans le ton de cette production qui se la joue gros bras de série Z. On peut même rire de la tournure des évènements et du niveau ambiant de nos comparses qui transforment certaines scènes en gros délire du journal des nuls. On a vu mieux, on peut faire largement mieux mais peut-on espérer mieux de nos zozos ?
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> Durée de vie 5/10    
Le jeu de nos deux acteurs s’articulant autour d’une mission solo à faire en coopération ne vous attendez pas à pouvoir pousser de l’Ovekill dans des parties multi joueurs classiques totalement absentes dans cette armée. Pour mettre à genou ce vilain cartel, nos deux compères auront besoin d’une cinquantaine de petites missions articulées autour des bribes d’un scénario déjà salement amoché par les salves précédentes, qui se nivèleront en un peu plus de 5 heures pour des troupes d’élites aguerries à l’art de la guerre. Le mode dément qui ne se débloque qu’une fois une première partie terminée, comme par hasard, est de loin la classe touristique la plus chaude car pour le reste le jeu est beaucoup trop facile pour rendre l’expérience vraiment palpitante. Que ce soit en solo au côté d’une IA qui fait bien son boulot et qui permet d’élaborer des stratégies sans trop se soucier des dérives de votre moitié, ou en total coop avec un équipier humain ce dernier opus parvient tout de même à rendre le road movie agréable et assez fendard, le temps d’un week-end pluvieux et froid. Après deux parties complètes, les fusils retrouveront rapidement leur place dans leurs caisses sécurisées.
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> Scénario 3/10    
Un peu comme une rafale d’AK-47, le scénario part dans tous les sens et s’éparpille allègrement sur les trottoirs jonchés des douilles encore fumantes. Les nouveaux venus de l’équipe sont lancés dans le bain sans ménagement et ce n’est pas Rios et Salem, réputés pour leurs conversations hautement intellectuelles, qui vont les briffer longuement sur les évènements mais plutôt les envoyer fissa guerroyer d’affreux trafiquants de drogue mexicains, ce qui aura pour effet de réveiller en eux des sentiments haineux et vengeurs. C’est que nos cœurs de barbouzes deviennent tout mous dès qu’une Conchita, une USP 45 en bandoulière, vient cligner des sourcils en réclamant sa dose d’adrénaline.
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> Note finale 6.5/10    
Défoulant, fendard voire carrément bon par moment, ce dernier opus d’une saga qui ne fait jamais dans la dentelle et les petits fours parvient à tirer quelques belles rafales bien bourrines le temps d’un rapide rechargement avant que la lassitude ne vienne vous rappeler la désagréable impression d’avancer sans trop réfléchir dans des niveaux où la discrétion n’est jamais de mise. Ce cartel du diable fait penser à un Enchilada farci d’une viande succulente mais arrosé d’un chili sans saveur qui rend l’expérience gustative éphémère car trop vite oubliée.
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> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: Action
Age: dès 18 ans
Nombre de joueurs: 1 à 2
Online: Oui
Date de sortie: 29.03.2013
Editeur: Electronic Arts
Site officiel: http://www.visceralgames.com/home.action
Développeur: Visceral Games
> PAROLE DU RÉDACTEUR
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