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Note générale
GamesUP.ch |
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6/10 |
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Note générale
lecteurs |
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Non noté |
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Testé sur |
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PlayStation 3 |
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| Sur PlayStation 3 - PlayStation Vita - Xbox 360 |
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COMMENTAIRES |
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| Bien qu'accusant leur grand âge de 10 ans, les deux jeux s'en sortent plutôt bien esthétiquement avec notamment un lifting HD correct. Le traitement graphique de base est assez particulier puisqu'il donne un résultat fort épuré avec des couleurs pastelles et néons agressifs à la Tron, pour un résultat assez mitigés. Les textures s’offrent une sorte de cel shading qui donne un aspect feutré et très propre. Il ne manquait plus qu'aux équipes de débogage à corriger un aliasing très prononcé déjà bien présent lors de leur sortie d'origine, ainsi que de remastériser les cinématiques. Compressées comme pas permis de nos jours, le studio High Voltage se permet une nouvelle fois un joli massacre à la sauvette, laissant planer les joueurs que nous sommes les yeux éclatés devant une débauche de ralentissement juste inadmissible. Dommage car ceux qui possède encore leur édition PS2 ne pourront que constater cette atrocité, pour le coup on dirait du MPEG de la PSone ! |
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| Les joutes sont nombreuses et furieuses, mais l'ensemble n'est au final qu'explosions de mille couleurs et jets d'étincelles. Ça impressionne, les bruitages sont d'ailleurs un excellent vecteur de frissons tant ça explose dans tous les coins, mais en aucun cas la présence de sang n'est à signaler. Évidemment, aucun animal ne fut maltraité lors du développement du jeu... |
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| Du temps de la PS2, les joutes en basse altitude étaient d'une nervosité assez sidérante en plus d'être d'une fluidité exemplaire, ceci notamment grâce au système de lock et au dash aisément à accessible. Depuis, on a vu passer certain titre encore plus nerveux comme Vanquish et Metal Gear Rising : Revengeance. Le problème du tout premier Zone of the Enders est qu’il est vite répétitif au fil de son déroulement ne laissant que peu de variété. On passe son temps à déambuler dans de vaste zone à la recherche d’ennemis à éparpiller en mille morceaux et à protéger tant bien que mal des bâtiments avoisinants. Le deuxième opus « Anubis » gagne en intérêt grâce à des missions plus abouties où l'on doit se faufiler par exemple, dans des champs de mine en se guidant aux seuls instruments de bord de son mécha. Vous aurez même la possibilité d’attaquer toute une flotte de croiseur rien qu’avec votre robot ! Une scène d’anthologie grandiose que l'on croirait tout droit débarqué de Star Wars! Côté palette de mouvement, force est de constater que nous ne sommes pas en face de l'exemple même du beat’em all technique abusif. Les combos ne sont aucunement diaboliques et aucun timing précis n’ait à tenir, pour porter la moindre estocade ! Tout est fait dans ZOE pour être jouissif, fun et accessible. D’une spontanéité déconcertante à réaliser, les supers rayons d'énergie fusent aussi facilement que vous allez aux toilettes. Il est clair que si vous êtes des maniaques de jeux à la Bayonetta et autre Ninja Gaiden, vous allez vite vous ennuyer et faire le tour de la situation ! À noter également que votre mecha Jehuty gagne en expérience au fur et à mesure des combats, à la manière d'un protagoniste de RPG obtenant peu à peu de nouvelles armes qui viendront étoffer son arsenal. Le contexte était excellent en 2001, mais maintenant on voudrait voir mieux. Il serait grandement temps de revoir le gameplay de la série, au travers d'un troisième épisode, par exemple... |
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| Contrairement à la série Metal Gear Solid qui bénéficie d'un doublage US d'une qualité rare dans le jeu vidéo, ZOE a des voix américaines pas forcément toujours dans les tonalités que l’émotion suggère. On déplore alors l’absence étrange des voix japonaises dans le menu, histoire de donner aux joueurs le choix et surtout que Kojima supervise, le échanges verbaux entre les personnages pour encore plus d'immersion. La musique est le fil conducteur d'une OST en général fortement appréciable. Il n'est pas rare qu'en plein cœur de l'action, une sublime mélodie vienne nous emporter et faisant naître en nous des émois puissants, comme la bravoure ou la tristesse face au drame qui se passe sous nos yeux sans que nous ne puissions intercéder. |
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| Les deux soft cumulés n'offre pas une durée de vie extrêmement conséquente, quand bien même il est possible d'assister à des fins légèrement différentes selon la façon dont vous aurez abordé les missions (le fait de protéger les bâtiments civils ou pas, par exemple). |
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Le scénario évoque immanquablement des grands classiques de l'animation japonaise avec une bonne dose de mécha dedans, comme Evangelion ou les diverses séries de Gundam. Classique mais efficace, la mise en scène de grande classe met terriblement bien dans l'ambiance, tandis que les dialogues finement écrits apportent un petit plus « intelligent » aux textes. On se sent immergé et concerné à tel point que nos actes lors des missions auront une influence sur le déroulement de l'histoire. Bien que cela ne soit traduit que par de simples scènes qui diffèrent. La Kojima touch est d'autant plus palpable avec les dialogues s'apparentant étrangement aux phases de codec des Metal Gear et un traitement psychologique de certains protagonistes tout à fait typique du producteur japonais.
Zone of the Enders nous envoie directement au 22eme siècle, en plein milieu d'une guerre intergalactique. Les « Enders » (colons) de la planète Jupiter, devenue habitable grâce à tout un tas de technologie, Possèdent une puissante arme de guerre appelée « Jehuty ».
Le Jehuty est un Orbital Frame (mecha), fonctionnant avec une source d'énergie quasi inépuisable et constituant un atout de destruction inestimable pour tous les êtres malintentionnés qui déciderait de s'en emparer. Par chance, c'est le jeune Léo, héros malgré lui, qui met la main dessus par hasard. Il devient dès lors le seul espoir de la colonie des Enders face à l’oppression.
Dans The 2dn Runner (Anubis), on suit le parcours du charismatique Dingo Egret qui au travail sur l'astre Jupiter Callisto découvre une source de Métatron (la fameuse énergie quasi infinie qui font se mouvoir les Orbital Frame), ce qui l’amènera à prendre les commandes du puissant Jehuty. Ainsi commence la lutte contre la société BAHRAM qui convoite l'Orbital Frame et aussi contre deux adversaires terribles : Ken Marinaris et le leader de BAHRAM en personne : le remarquable colonel Ridley Nohman à bord du fameux Anubis, plus puissant Orbital Frame jamais conçu.
En clair, le duo Zone of the Enders bénéficie d'une narration dynamique, d'un background travaillé et de quelques personnages à l'idéologie marquée tout à fait convaincante. |
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| Portage maladroit ou pas, autant être direct, ZOE ne réussit pas la belle opération qu'a déjà effectuée l'autre licence phare de Konami, à savoir Metal Gear Solid. Si MGS HD Collection qui s’offrait un portage tout à fait honnête. On ne peut malheureusement pas en dire autant de cette compilation au rabais. On se demande avec désespoir comment, en 2012, avec des consoles comme la PS3 et la XBOX 360, on arrive à foirer une conversion à ce point ! Ralentissement en tout genre, textures grossièrement retravaillées, voix japonaise mystérieusement absentes, pas vraiment d’ajouts, à part que quelques scènes en dessins animés sympathiques... Ça sent le bouclage à la va vite histoire de vendre rapidement des galettes ! Le constat est simple, il est grand temps d’accueillir un troisième Zone of the Enders, moderne et ambitieux pour rendre ses lettres de noblesse à la série ! |
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