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Metal Gear Rising: Revengeance
  PHOTOS   VIDÉO
 
 
  Note générale
GamesUP.ch
6.5/10
  Note générale
lecteurs
7/10
  Testé sur
 
PlayStation 3
Sur Ordinateur - PlayStation 3 - Xbox 360

Les

+

> L'action sauce Metal Gears.
> Des cinématiques de haut niveau.
> Un gameplay démoniaque.
 

Les

> Une durée de vie très courte.
> Une bande sonore décevante.

Je m’en souviens comme si c’était hier… Les derniers mètres, un parcours pénible, il fallait à tout prix empêcher Ocelot/Liquid de dominer la planète… Un magistral combat dans l’aube polaire entre deux adversaires que pourtant tout devrait réunir, mais que les aléas du désir des hommes ont dressé l’un contre l’autre. Et une fois Metal Gear 4 terminé, la nouvelle tombât: Mesdames Messieurs, Metal Gear Solid c’est fini, c’était le dernier titre de la série, on espère que vous aurez aimé! Tragique instant où une époque s’achève, mais j’étais bien obligé de me rendre à l’évidence : Snake avait 100fois mérité sa retraite! Seulement voilà, entre une industrie vidéoludique nipponne en crise, un Depardieu qui quitte la France pour la Russie et de la viande de bœuf qui hénnit, la situation est devenue impossible à maîtriser ! Mais est-il suffisant de changer un mot dans le titre, passant de Solid à Rising, et d’inventer un nouveau slogan marketing, passant du Tactical Espionage Action au Lightning Bolt Action? La question est tranchée ici et maintenant!




Testé sur PlayStation 3 par Don

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> Graphisme 7/10    
Ah le visuel ! Les graphismes de Metal Gear ! Combien de jeux peuvent se vanter d’avoir une identité visuelle aussi affirmée et reconnaissable ? De Metal Gear Rex à Metal Gear Ray, en passant par l’équipe FoxHound et autres Gekkos, le talent de Yoji Shinkawa ne s’est jamais démenti! Mais il faut admettre ici que, sans être exceptionnels, les graphismes de Metal Gear Rising sont toutefois à la hauteur de ceux de leurs aînés : des décors plutôt corrects mais malheureusement pas très variés, des ennemis classes mais souvent repiqués aux bestiaires des jeux précédents, seul point indiscutablement réussi : les superbes cinématiques ! Capitalisant sur un savoir-faire développé depuis Metal Gear Solid sur PSOne, Metal Gear Rising nous dévoile des séquences absolument magnifiques, une mise en scène quasi parfaite et une animation envoûtante, le tout soulignant avec élégance le nouveau concept du jeu : de l’action, encore de l’action, toujours de l‘action! Si la note graphismes avait dû se concentrer uniquement sur les cinématiques, on frôlerait le 10/10. Seul ombre au tableau, quelques ralentissements qui, si ils n’affectent en rien la jouabilité, gênent un peu le visuel. Mais après tout la PS3 a (déjà !) 7ans.
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> Violence 7/10    
Découpez vos ennemis en petites tranchettes de 2mm d’épaisseur ne se fait pas sans quelques bonnes effusions de sang. Si au départ la question du jaillissement des organes internes avait été envisagée, elle fût néanmoins bien vite oubliée et remplacée par des jets d’électricité et de lumière, tant dans un souci de réalisme (presque tous vos ennemis sont ici des drônes futuristes) que dans une envie de garder le titre abordable (comprenez « vendable ») au plus grand nombre. Néanmoins le titre reste violent, nerveux, parfois presque insensible tellement Raiden est sans pitié lorsqu’il s’agit de protéger les faibles et de démonter la gueule aux forts en leur désossant la moelle épinière au sabre, de la base du crâne jusq’au coccyx.
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> Jouabilité 8/10    
Chers fans, chers amis, oubliez tout ce que vous avez pu apprendre dans les précédents Metal Gear! Il vous faudra ici réapprendre le gameplay depuis le début, à savoir marcher, courir, sauter. La prise en main est tout sauf intuitive, mais ce point est tout sauf négatif : s’il est vrai qu’il faut quand même quelques dizaines de minutes pour saisir la physique un peu particulière du titre ainsi que les atouts de votre héros, une fois maîtrisées les bases du déplacement et du combat la jouabilité est véritablement jouissive, variée, précise et fun. La base du gameplay est celle de tout bon beat’em all, à savoir : avancez en courant, massacrez vos ennemis, et reprenez votre course. Mais la richesse de l’arsenal, les spécificités des ennemis et surtout des boss, oblige très vite à s’adapter. Parkour, esquives, course-poursuite, parades et contres, sont ici légion. En maintenant L1, on entre ans une sorte de Bullet-Time (ou plutôt Saber-Time devrais-je dire) où le temps ralentis afin de vous permettre de découper vos ennemis en rondelles. Combinez tout ce que je viens de dire et vous vous retrouverez à foncer sur un ennemi, l’esquiver par le bas à travers une glissade, et de lui taillader l’entre-jambes au passage comme on élague une parcelle trop touffue, avant de rebondir dans la direction opposée pour finir le tout avec une grenade! Une jouabilité riche, mais qui malheureusement reste sous-exploitée dans la mesure où si vous le désirez, vous pouvez vous contenter de courir et taper, car à part les boss rien ne vous oblige vraiment à vous compliquer la vie. Souvenez-vous de ce que j’ai dit plus haut : « abordable » au plus grand nombre…
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> Bande-son 6/10    
On est en droit de se sentir déçu. Non pas que les musiques sont à proprement parler ratées, mais Metal Geat Solid avait pour point fort d’alterner des morceaux concoctés par le caïd musicien d' Hollywood en la personne de Hans Zimmer, entres phases d’infiltration, phases d’exfiltration, et toute l’action et les jeux de cache-cache entre deux. Ici, le suivi est beaucoup trop chaotique et de moins bonne facture, et aucun thème musical ne colle au jeu (un exemple de thème musical qui colle au jeu ? Souvenez-vous du thème de Psycho Mantis!). On peut certes en attribuer la cause à un défaut de jeunesse, mais cela reste en deça de ce que l’on est en droit d’attendre de la licence Metal Gear. Les effets sonores et les voix robotisées des ennemis et des alliés sont de meilleure facture que les musiques, mais ne suffisent pas à sauver le tout.
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> Durée de vie 5/10    
Trop court, beaucoup trop court, irrémédiablement trop court !!! C’est pourtant pas faute d’avoir commencé directement en mode difficile, mais rien n’y fait : départ le matin à 08h27, arrivée en fin de jeu dans l’après midi à 17h13, pause déjeuner de 1h offerte par la maison! Si à cela on enlève le traditionnel 30% de cinématiques et le 20% de QTE, je pense qu’on peut très facilement terminer le jeu 2-3fois avant de penser à rebrancher la manette sur la recharge. Alors les plus férus pourront s’essayer aux quêtes et autres 100%finish, mais la rejouabilité tombe très vite à zéro une fois qu’on a fait le tour du scénario. Ce qui me donne une formidable transition au point suivant.
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> Scénario 6/10    
Comment vous expliquer correctement ce que je ressens face au scénario de ce dernier Metal Gear… Ah ça y est : Comment feriez-vous pour retranscrire, avec la même poésie et la même rythmique, la trilogie du seigneur des anneaux dans une durée qui normalement serait celle d’un épisode du Prince de Bel-Air ? Difficile ? Et pourtant c’est bien le défi qui est ici posé : des personnages charismatiques, une histoire profonde avec des ramifications nombreuses, narrée à la vitesse d’un photon au galop. A peine un boss est rencontré qu’il meurt, à peine une intrigue dévoilée qu’elle se résoud, on a plus le temps de profiter de rien. Il est loin le temps où Snake achevait une Sniper Wolf agonisante sous les yeux d’Otacon, l’homme qui l’aimait en secret, la scène se déroulant par une nuit sans lune, sous les flocons de neige de l’Alaska où seuls les sanglots des loups répondaient à la détonation brutale… Non le scénario n’est pas mauvais, on a simplement pas le temps d’en profiter, hélas !
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> Note finale 6.5/10 note des lecteurs 7/10
Comme souvent lorsqu’une licence populaire s’essaie à un nouveau style qui n’est pourtant pas celui où elle excelle, le poids du nom et de l’héritage se fait ressentir. Si on avait reproché autrefois au très bon film de synthèse Final Fantasy de justement s’appeler Final Fantasy alors qu’il n’avait aucun rapport avec le jeu, on peut en étant très méchant se demander pourquoi Metal Gear Rising ne s’est tout simplement pas appelé « N’importe quel autre nom + Rising ». Mais les codes de la saga sont ici bel et bien présents, la griffe visuelle et scénaristique de ce bon vieux Kojima sont respectés, le seul hic n’en est finalement pas un : nouveau genre, nouveau gameplay, nouvelle aventure, la transition n’a certes pas dû être facile à gérer. Mais elle l’a été, et si on peut se sentir un peu désabusé de voir un titre Metal Gear noté sous la barre fatidique des 9/10 où ses grands-frères s’étaient établis en maîtres, gardons à l’esprit la longueur du chemin parcouru et gageons qu’il s’agit là que d’un premier essai, qui aura le mérite de chercher à faire bouger les choses dans une industrie vidéo-ludique japonaise depuis bien trop longtemps endormie sur son champ de lauriers. Regardez ce qu’était Metal Gear Solid sur PS1, relisez les critiques de l’époque (bien plus acerbes que vous ne l’imaginez), et regardez Metal Gear Solid 4 sur PS3 et admirez le chemin parcouru. La saga Metal Gear Rising a un véritable potentiel, ce premier titre en étant tout simplement l’embryon. Avis aux fans, aux accros de la gâchette et aux férus de l’action !
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> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: Action
Age: dès 18 ans
Nombre de joueurs: 1
Online: Non
Date de sortie: 21.02.2013
Editeur: Konami
Site officiel: http://platinumgames.com/
Développeur: PlatinumGames
> PAROLE DU RÉDACTEUR
Alors oui le débat reste ouvert sur le personnage principal de ce nouveau Metal Gear : Raiden. Je vous le dis honnêtement, moi je ne m’y fais pas. Autant j’adorais Snake le bon vieux barbouze barbu qui avançait clope au bec et M-16 en bandoulière, autant je conspue Raiden qui se promène en talons hauts avec son brushing et ses ongles manucurés.