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Aliens : Colonial Marines
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  Note générale
GamesUP.ch
3.5/10
  Note générale
lecteurs
Non noté
  Testé sur
 
Xbox 360
Sur Nintendo 3DS - Ordinateur - PlayStation 3 - Wii U - Xbox 360

Les

+

> Quelques thèmes musicaux sublimes.
> Quelques clins d’œil aux films.
> Des armes légendaires.
 

Les

> Affreusement laid.
> Textures moches.
> Techniquement dépassé.
> Animations risibles.
> Des aliens ridicules.
> Mode multi nullissime.

Après les tristes évènements survenus sur le Nostromo qui a vu le massacre de tout son équipage, Ellen Ripley erra en hyper sommeil pendant plus de 57 ans…C’est à peu près le temps en années vidéo ludique que passa cette prometteuse licence dans les cave humides de Gearbox avant d’être libérée pour mieux nous asséner une résurrection dont on se serait bien passée. Et dire que le studio annonçait un jeu développé par des fans pour les fans pour ainsi rendre hommage à une saga intemporelle qui n’a jamais été exploitée à sa juste valeur malgré son immense potentiel. Ses promesses étaient alléchantes et donnaient déjà l’envie d’aller partir à la chasse de la plus terrifiante race d’extraterrestre. Mais le combat tant attendu était déjà perdu d’avance et humilié par tant de haine, les Xénomorphes repartent avec une vilaine rage de dent et nous on fuira ce jeu peut-être à cause de son Alien pestilentielle.


 

Testé sur Xbox 360 par Snake

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> Graphisme 3/10    
Des hurlements sinistres se perdront dans l’espace après le choc traumatique que pourra engendrer la bouillie infâme qui se dévoilera sous vos yeux incrédules en cet an de grâce 2013. Dès les premières minutes le ton est donné et les vestiges de la scène du combat mythique dans le hangar du Sulaco nous agrippent au visage tel un Face Hugger des plus agressifs, nous giclant sa morve acide sous une pluie de textures dégueulasses, de visuels abominables, de bugs de collisions affligeants et d’aliasing qui sont une véritable menace pour les yeux. Les intérieurs sont vides, les couloirs longs et ennuyeux avec leurs barrières qui nous imposent une ligne directrice dirigiste au possible pour mieux nous mener dans des lieux mythiques totalement outragés par la pestilence de la petitesse du travail artistique. Mais le sacrilège atteint son paroxysme et touche de plein fouet les xénos qui sont littéralement affublés d’une démarche de vieux séniles intoxiqués aux xanax, couinant comme des chatons castrés, vous tendant les bras pour mieux vous inviter à une dance grotesque qui se termine toujours par une grosse giclée de Slim verdâtre abominable. La peur est inexistante et les ombres de ces prédateurs à la force létale et au physique taillé pour engendrer la terreur ne se dessinent plus sur les murs à peine éclairés de ces structures d’un autre âge. Ils pleurent la fin de leur règne et la honte engendrée par les arabesques grotesques de leur reine mère.
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> Violence 7/10    
Il est vrai que de voir mourir une héroïne dans un dernier râle de porcine tandis que son thorax est perforé par son hôte visiblement impatient de sortir de cette calamité humaine est encore plus drôle que la triste performance d’une certaine actrice française dans le dernier Batman. On touche avec cette scène au génie burlesque d’un jeu qui assume péniblement son statut de série « Z » en faisant patauger les restes des cadavres des marines et autres colons dans une mare de confiture à la fraise du plus bel effet.
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> Jouabilité 5/10    
Avancer et abattre à la chaine des ennemis dénués de toute logique primale n'impose pas de se cacher derrière un gameplay aussi performant qu’un Smart Gun. Les mécanismes de nos vieux marines sont usés, fatigués par une trop longue période d’abstinence au combat et la mollesse qui en résulte est en total adéquation avec un jeu qui accuse facilement plus de 8 ans de retards en terme technique. On déambule dans les longs corridors, le détecteur à la main histoire de ne pas être surpris par une attaque sournoise qui n’arrivera jamais, le doigt à peine crispé sur la détente de votre fusil avec cette impression qu’il pèse des tonnes et accompagné dans notre calvaire par des murs invisibles qui vous empêcheront toute logique de déplacement. Le constat devient encore plus sévère dans les modes multi, déserté pour la plus-part suite au choc qu’a dû engendrer la nullité des arènes proposées qui ôtent pour les Aliens toutes possibilités tactiques et qui s’encombrent d’une vue à la troisième personne grotesque, voire burlesque. Vos xénos se déplacent comme des zombies désincarnés avec la rapidité d’un vieux robot chargeur, incapable de se mouvoir avec aisance sur la moindre des surfaces et qui au final finissent immanquablement réduit en charpie sous la mitraille des marines. Car autant vous le dire de suite, être dans la peau d’un xéno n’est vraiment pas un gage de sécurité.
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> Bande-son 6/10    
De loin un des rare point positif du jeu grâce notamment aux partitions de James Horner et ses musiques lancinantes comme le « Main Thèmes » ou les complaintes des violons qui se cachent sournoisement derrière le fracas des percussions annonciatrices de terribles dangers superbement orchestrée par le « Futile Escape ». Mais cette superbe partition ne parvient pas à engendrer un quelconque sentiment d’angoisse car les thèmes ne trouvent pas la force de s’extirper de la bouillie visuelle qui casse totalement le sentiment d’immersion et de peur. Même lorsque la musique se fait plus douce voire carrément explosive pour souligner un passage clé du film, un moment tragique, un combat légendaire… la nullité des dialogues et leur doublage dans un Français totalement monocorde coupe littéralement la tête aux prémices de ce début d’ambiance et les restes de la pauvre poupée de Newt rejoignent la bande son dans les profondeurs sordides des égouts du vieux vaisseau a jamais hanté par tant de haine gratuite. Reste le bruit des armes si caractéristique à la saga qui donnent quelques impulsions à de rares endroits et le souffle de ces créatures comme un dernier soupir avant une mort déjà programmée.
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> Durée de vie 4/10    
Le mode solo étant tellement inintéressant que la durée de vie ne doit pas dépasser le stade de gestation d’un Chestbusters avant que celui-ci ne décide de crever la cage thoracique de son porteur. En résumé, les missions sont ennuyeuses, toujours calquées sur la même absence de surprises et de moments épiques qui s’étalent sur 6 chapitres qui sont bouclés en un peu moins de 6 heures. Les parties multi basées sur des modes qui auraient pu être intéressants, s’ils avaient bénéficiés d’un tant soit peu de soin au niveau de la construction des niveaux, est clairement déserté par une communauté qui lui préfèrera les affrontements mieux structurés du pourtant décevant Alien vs Predator.
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> Scénario 4/10    
Ce situant juste après le film « Aliens le retour » de Cameron et les évènements du début d’Alien 3 avec le crash de la navette de Ripley sur Fiorina-16, le scénario pouvait être un excellent prétexte pour nous propulser dans une aventure vraiment palpitante. Suite à l’étrange message envoyé par le caporal Hicks depuis le Sulaco faisant suite au massacre de toute une compagnie de marines coloniaux sur LV-426, vous êtes un membre de l’unité de secours qui répond à l’appel de détresse et vous allez débarquer avec vos gros sabots pour mettre de l’ordre dans tout ce foutoir scénaristique qui balance ses projectiles incandescents sur un story board totalement à la ramasse. On déguille des xénos souffreteux, des soldats de la Weyland-Yutani sur un navire et puis sur une planète censée être ravagée par une explosion nucléaire le tout servit de dialogues complètement nauséeux comme si la production de la licence se trouvait dans les mains du bousilleur de la SF, le bien nommé Paul Anderson.
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> Note finale 3.5/10    
Sega est vraiment plus fort que n’importe quel menace extra-terrestre puisque en reprenant cette licence mythique pour la confier à un studio visiblement plus intéressé par mettre le bordel dans les Badlands que d’offrir aux fans un vrai jeu qui se respecte, auront réussi à éradiquer de tous les systèmes planétaires connus ou encore méconnus une race de xénos dont les hurlements de douleurs et de honte ne résonneront plus dans l’espace pendant très longtemps.
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> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: FPS
Age: dès 18 ans
Nombre de joueurs: 1 à 12
Online: Oui
Date de sortie: 12.02.2013
Editeur: Sega
Site officiel: http://www.gearboxsoftware.com/games
Développeur: Gearbox Software
> PAROLE DU RÉDACTEUR
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