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Dead Space 3
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  Note générale
GamesUP.ch
8.5/10
  Note générale
lecteurs
Non noté
  Testé sur
 
Xbox 360
Sur Ordinateur - PlayStation 3 - Xbox 360

Les

+

> Des visuels à tomber par terre.
> Graphiquement sublime.
> Une bande sonore en arme de destruction massive.
> Customisation des armes.
> Un excellent mode coopératif.
> Plus de 20 heures de durée de vie.
> Jouabilité nerveuse et adaptée à ce type de jeu.
> Ambiance glauque, morbide, étouffante.
> Jouer avec la tenue N7.
 

Les

> Un système de paiement pour faire ses achats.
> Des nombreuses portes à ouvrir.
> Un scénario pas très original.
> Le mode Fou Furieux inutile.
> Peu de nouveaux ennemis.
> Passages à l'action confuse.

Mais où va donc se terminer le cauchemar ? Comment une telle entité a-t-elle pu survivre pendant des millénaires pour ensuite entraîner l’humanité au fin fond des enfers. Une porte de trop a-t-elle été ouverte et par qui ? Ce sont toutes ces questions que se posent le mineur le plus célèbre de la galaxie des jeux vidéo qui se voit de nouveau aspiré dans un malstrom de violence pour cette troisième itération d’une série qui grave après chaque épisode une marque sanglante et indélébile, repoussant encore un peu plus la frontière entre la beauté contemplative de galaxie lointaine et le trépas morbide d’une humanité expiant ses fautes à coup de faucheuse nécrophage.

La saga la plus sanglante du jeu vidéo nous entraîne de nouveau aux confins de l’espace où vous ne serez plus le seul à hurler.

Testé sur Xbox 360 par Snake

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> Graphisme 9/10    
La beauté que dégagent certains plans nous ferait presque oublier les abominations qui hantent chacun de vos pas. Un cimetière de vaisseau perdu au fin fond de l’espace, une planète hostile et gelée, des vaisseaux fantômes aux corridors sombres et inquiétants, une ville stellaire réveillée par une volonté divine sont autant de tableaux aux visuels d’une beauté sidérante qui renvoient les précédents épisodes à une partition à peine commencée. La gestion des couleurs, des ombres portées en temps réel, des particules et la multitude de détails qui vous sautent littéralement à la figure sont une invitation envoyée par un ange maléfique heureux de pouvoir gribouiller sur les murs de votre chemin de croix des graffitis sanglants. Chaque recoin sinistre, même le plus insignifiant respire la mort et la désolation, le moindre détail rend crédible cette histoire tout droit sortie des méandres lovercraftienne, la tenue d’Isaac étant le plus bel habit pour cette ode funèbre. On attend avec ce titre le paroxysme de ce que peut offrir les consoles d’aujourd’hui en termes de qualité graphique.
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> Violence 10/10    
Dead Space est une des sagas les plus violentes et sanglantes du jeu vidéo et ce troisième épisode ne déroge pas à la règle en nous infligeant des passages vraiment gores et des démembrements toujours aussi sadiques. Tuer des nécromorphes est un apprentissage des plus traumatisants au vue de leur morphologie conçue pour être découpée et démembrée avant que le contraire ne se produise, ce qui donne lieu à des scènes vraiment gratinée et pas franchement à mettre dans les mains d’un jeune public. Entre les hurlements horribles, les cris stridents qui emplissent les couloirs, les bruits de fonte des chairs calcinées à l’acide sont aussi des moments de violences acoustiques qui amplifient encore un peu plus le côté trash de ce jeu.
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> Jouabilité 9/10    
Décriée par une certaine presse qui claironne à qui veut l’entendre que la jouabilité de Dead Space 3 n’est pas calibrée pour une saga qui s’oriente un peu plus vers de l’action est une hérésie de quelques journalistes qui devraient faire preuve d’un peu plus de professionnalisme et essayer de tester leurs jeux dans d’autres modes que le facile. Isaac Clark et Carver sont des personnages qui doivent luter face à des éléments déchaînés et une faune des plus hostiles avec une combinaison qui privilégie en toute logique la robustesse au détriment d’une certaine légèreté. Les ballerines n’ont pas leur place dans cette saga et vos déplacements se feront dans la douleur ce qui accentue encore plus le sentiment de devoir constamment luter pour avancer. Mais malgré tout la prise en main se veut d’une facilité déconcertante et ne pose pas de réel problème, à part peut-être dans les endroits confinés quand les ennemis surgissent de toute part, vous assaillent et vous agrippent ce qui engendrent quelques soucis au niveau de la visée. Le système de tir est toujours aussi fun et précis pour des démembrements sanguinaires qui prendront même une tournure un peu plus sadique grâce notamment au système de craft des armes qui permet de créer des outils de travail totalement personnalisables. Encore décrié par certains ce système a au moins l’avantage de vous permettre de vous concentrer sur un type d’arme qui convient le mieux à votre style et de ne plus s’encombrer de pétoires inutiles qui encombreront au final votre coffre. Jouer en mode normal et claironner que c’est une ballade de santé est une chose facile, faire le jeu en mode impossible ou fou furieux est une toute autre histoire qui permet de très vite se rendre compte qu’il va falloir investir vos ressources dans des armes à haut potentiel comme l’indémodable Méga-PK et dans votre RIG pour avoir une chance de tenir quelques minutes dans cette jungle hystérique. Et oui les nécromorphes sortent des coursives et des plafonds, voire vous attendent sous la neige pour mieux vous encercler et vous bouffer. Vous auriez préférez qu’ils viennent sagement toquer aux portes en attendant à la file indienne que vous les dégommiez ?
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> Bande-son 9/10    
Soupirs, ricanement sournois, bruits étranges dans les écoutilles sont autant d'artifices utilisés avec maestria par les développeurs pour nous immerger dans un enfer lovercraftien des plus abominables. La bande sonore fait office d'ennemi invisible et se joue de vos peurs avec sadisme en concluant une alliance maléfique avec l'obscurité qui réveille en nous nos craintes les plus profondes. Les fans de science-fiction reconnaîtront sans peine une partition qui s’est inspirée de celles créés pour la mythique saga Alien par Jerry Goldsmith avec ce style atonal inimitable qui amplifie la peur par ses complaintes silencieuses à la limite du monotone sur fond de paysage spatial à la beauté renversante. Certains moments par contre permettent aux violons de s’inviter dans un concerto plein de mélancolie et de douceur avec des envolées épique à la Howard Shore. En fin de compte la meilleure arme du jeu est sans conteste sa bande sonore qui amplifie la moindre de vos actions, même les plus anodines. Les doublages en français sonnent juste avec un jeu des acteurs sérieux et bien dans le ton de cette saga horrifique.
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> Durée de vie 9/10    
Un survival- spatio- horrifique qui vous tient en haleine pendant plus de 25 heures en mode difficile et bien plus dans les modes démentielles avec en prime des missions annexes longues et passionnantes, vous en connaissez beaucoup vous ? Le mode solo est passionnant mais il ne peut évidemment pas se mesurer face aux mécaniques scénaristiques éprouvées des Call of Duty et Medal of Horreur qui ont depuis quelques temps imposés des nouveaux standards de narration intelligente…et de durée de vie famélique. Alors oui quand une histoire me tient en haleine pendant plus de 20 heures je dis que l’effort est à souligner surtout que les niveaux traversés sont remarquablement construits. Le mode coopératif est lui aussi intelligent et permet de vivre l’aventure en partageant nos peurs avec un ami et de découvrir de toutes nouvelles cinématiques, de nouveaux lieux et autres secrets qui rallongent encore une durée de vie des plus exhaustives.
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> Scénario 7/10    
Une religion bâtie sur les fondements idéologique d’un prêcheur fou nommé Michael Altmann ouvre les portes de l’enfer sur des colonies spatiales habitées pour punir le gouvernement d’avoir nié l’existence d’un artefact millénaire. Ces illuminés ont décidés de purifier les âmes impies d’une civilisation pilleuse de matière première et de chasser jusqu’aux tréfonds de l’espace l’homme qui veut détruire à tout jamais cette relique maléfique. Notre célèbre mineur se retrouvera de nouveau entraîné bien malgré lui dans une abominable aventure qui finira par le mener sur la planète originelle du mal. Le scénario nous réserve de bien méchantes surprises et tient sans trop de problème le joueur en haleine malgré quelques passages un peu redondants qui n’évitent pas de nous imposer des aller-et-retour inutiles, des amourettes légères sous fond de jalousie et trahison, les élucubrations de fous toujours très en verve pour faire passer leurs idéologies dans un bain de sang. Reste des passages mythiques qui vous feront sursauter à fouiller dans le noir absolu une porte de sortie de cet enfer qui vous aspire avec une cruauté jouissive.
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> Note finale 8.5/10    
Décrié, renié voire même déjà scarifié d’une marque infamante à cause d’un mouvement de masse qui a sanctionné sans ménagement l’orientation beaucoup trop action de ce nouvel épisode, Dead Space 3 s’apparente un peu au film de Coppola quand le maître s’était attaqué au mythe du vampire au début des années 90. Une première partie absolument remarquable qui peu à peu glisse doucement vers une action un peu moins maîtrisée, plombée par quelques incohérences scénaristiques et une difficulté qui présage des moments insupportables, voire carrément « impossibles » dans les modes de jeux supérieurs. Car vous allez souffrir comme jamais, pester contre des niveaux hystériques, sourire devant quelques mièvreries romantiques et vous dire malgré tout que vous allez retourner au combat en serrant les dents et en vous extasiant devant des plans à faire sortir vos yeux de la rétine pour oublier très vite cette surenchère d’action qui vous entraine inexorablement dans un ouragan de violence pure comme jamais le jeu vidéo n’avait osé proposer. Dead Space 3 n’a pas encore fini de faire hurler les gens que ce soit dans les rédactions ou tout simplement dans les confins de l’espace virtuel.
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> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: Survival Horror
Age: dès 18 ans
Nombre de joueurs: 1 à 2
Online: Oui
Date de sortie: 08.02.2013
Editeur: Electronic Arts
Site officiel: http://www.deadspace.com/fr
Développeur: Visceral Games
> PAROLE DU RÉDACTEUR
Difficile de ne pas vous avouer que je voue un véritable culte à cette saga qui m’a littéralement sautée au visage lors de sa sortie en 2008. Venue de nulle part, proposée par un studio qui avait déjà un nom prédestiné à tous les outrages, Dead Space a complètement renouvelé le genre du survival qui commençait dangereusement à faire du surplace depuis de nombreuses années. Nous proposer de vivre une aventure cauchemardesque aux confins de l’espace en ouvrant les portes des enfers à une race de monstres la plus sauvage du jeu vidéo est un pas que Visceral Games a aisément franchi en osant une saga sanglante et totalement adulte dans ses fondements, osant l’horreur psychologique en nous infligeant de manières sadique des scènes à la limite du supportable. La tableau d’une femme tenant son nouveau-né dans les bras fut pour moi un moment particulièrement sordide à vivre en sachant qu’à l’époque je venais de devenir père.

Le premier épisode nous propulsait dans une saga horrifique totalement novatrice en imposant des visuels extrêmement détaillés au service d’une histoire jouant sur la dualité des images somptueuses qui se mélangeaient dans une dance macabre à des plans totalement insoutenables. La musique rajoutait encore au malaise de se retrouver à déambuler dans des couloirs sombres d’un immense vaisseau qui semblait respirer sous chacun de vos pas, glissant un rictus sous les coups de boutoir des entités renvoyées des enfers pour mieux vous déchiqueter. Dead Space jouait de nos peurs, de nos angoisses pour mieux nous surprendre dans un recoin sombre. On tenait là un chef d’œuvre que le deuxième épisode sortit deux ans après confirmait de nouveau en faisant monter d’encore un cran l’horreur et le sentiment de devoir réellement survivre pour venir à bout d’une histoire qui réservait des moments d’anthologie absolument incroyables et d’autres passages totalement frustrant face à une telle sauvagerie. Le mode Fou Furieux, qui porte un nom qui souligne carrément le degré de folie que vous imposait ce challenge, vous demandait de survivre avec seulement trois sauvegardes pour venir à bout des 15 chapitres du jeu. Un succès démentiel que seule une poignée de courageux ont pu fièrement exhiber sur leur mur.

Il est clair que ce troisième épisode était et se devait d’être attendu au tournant et son orientation fortement marquée par une surenchère d’action, surtout dans la deuxième partie du jeu, a finalement déçu un bon nombre de journaliste et de joueurs qui ne reconnaissaient plus le style d’une saga qui ne les avait pas habitué à un tel changement de cap. Mais est-ce bien la vérité et peut-on tirer à boulet rouge sur un titre uniquement parce que le gameplay a été modifié pour ne pas donner l’impression de rejouer à un Dead Space 2 bis ? Il me semble que d’un point de vue action, le deuxième opus avait déjà placé la barre très haute sans que personne n’y trouve à redire. Je me rappelle de scènes qui vous imposaient de résister face à des hordes de créatures qui surgissaient de toute part, de moment répétitif qui nous faisant rejouer des niveaux empruntés sur le premier épisode sans pour autant que nous criions au scandale de devoir de nouveau fouiller les corridors de l’Ishimura.

Alors oui ce troisième opus abuse dès le 14ème chapitres de mécaniques abusives et d’attaques qui n’en finissent pas, d’ennemis de tout types qui vous sautent à la gueule donnant par moment l’impression d’être dans un grand bordel galactique mais ce serait trop facilement oublier l’incroyable richesse d’un jeu qui offre aux joueurs de vrais challenges, des moments vraiment excellents avec des visuels à tomber par terre et un mode coopératif bien pensé et sacrément addictif. Dead Space 3 a changé, évolué sans avoir totalement perdu la patte qui a fait sa renommée.