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Ninja Gaiden 3 Razor's Edge
  PHOTOS   VIDÉO
 
 
  Note générale
GamesUP.ch
7.5/10
  Note générale
lecteurs
5/10
  Testé sur
 
Wii U
Sur PlayStation 3 - Wii U - Xbox 360

Les

+

> Bonne modélisation des personnages
> Tous les DLC inclus dans cette version
> Retour des démembrements gore
> Très bonne durée de vie
> Toutes les armes
> Animations stylisées
> Action non stop
> Modes multi joueurs
 

Les

> Moins difficile que les précédents épisodes
> Très linéaire
> Beaucoup trop d'aliasing
> Niveaux vides et fades
> Traduction françaises truffée de fautes
> La caméra capricieuse
> Confus sur certains combats

Après un épisode médiocre sur PS3 et Xbox 360 qui avait vu l’aura du célèbre ninja sabreur sombrer petit à petit dans l’oubli, voilà que la Wii U se dote de ce qui aurait dû être la version ultime de ce troisième volet tant décrié par une quantité de joueurs. Ryu Hayabusa dégaine son sabre avec une rage sauvage et son Ken-Jutsu redevient légendaire, les morts qui gouteront à sa lame maudite auront droit à des laïjutsu du plus bel effet. Mais même si son armure se remet à briller de bien belle manière, on ne peut pas en dire autant de la patte  graphique du jeu qui scintille à faire perdre son bushido au plus tenace des samouraïs.


Testé sur Wii U par Snake

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> Graphisme 7/10 note des lecteurs 7/10
C’est dans des décors vides de toute recherche un tant soit peu esthétique qu’évoluera notre ninja pourtant modélisé avec soin par rapport aux environnements richement illuminés d’un aliasing persistant qui fait perdre à son périple toute profondeur poétique d’un premier opus qui avait posé les jalons somptueux d’une saga qui pouvait devenir légendaire. Oubliez les temples abandonnés, les villages plein de sagesse et de danger, les combats dans des lieux mystiques et place à des niveaux aseptisés et stylisés mais sans vie, de longs couloirs… très longs même qui vous mènent à de vastes arènes pas franchement des plus ensorcelantes pour se livrer au grand découpage de printemps et on se demande même si la ville lumière n’aurait pas perdu de sa superbe au pied de la tour Eiffel car ses ruelles d’habitudes si bucoliques sont devenues aussi mornes que la Tamise en plein hiver. C’est vide mais au moins on ne se déconcentrera pas au moment de dégainer son épée car la violence qui se dégage des joutes sanglantes transforme les coups d’épée de Zaitoichi en petite soupe de riz bien fade au palais. Et malgré les caprices de la caméra, les chorégraphies deviennent endiablées et totalement surréalistes.
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> Violence 10/10 note des lecteurs 10/10
Comme dans les films de sabre les plus marquants du cinéma asiatique, la boucherie engendrée par les lames jin-ran Maru associée à celle du dragon transforment chaque scène de combat en un délire chorégraphique de membres arrachés le tout dans un flot d’hémoglobine que ne renierait pas le pape du gore Peter Jackson à ses débuts. C’est outrancier, voire carrément exagéré mais tellement dans l’esprit d’une saga qui n’a jamais fait dans le sang pour sang édulcoré et cette débauche sanguinolente n’aura pour effet que de rendre encore plus bestiale des joutes qui tournent parfois au grand guignol sauce kabuki.
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> Jouabilité 8/10 note des lecteurs 7/10
Les puristes, les enragés du sabre et des combos interminables qui permettent une fois maîtrisés à la perfection de se livrer à des danses macabres stylisées à la sueur de ces petits doigts endoloris par tant de virtuosité diabolique qui ont donné cette aura d’exigence codifiée au sceau du Bushido à une saga forgée pour les maîtres en personne seront plus que déçu devant l’accessibilité étonnante de ce nouvel opus. Les frappes, les combos et les furies sanglantes se déclenchent avec seulement deux touches et on se trouve vite invulnérable tant la difficulté est devenu absente sur les deux premiers niveaux de difficulté. On peut même enchainer des suites de morts sans trop se soucier du timing réglé comme une horloge suisse tout de même, tant les coups basiques dégagent un sentiment de toute-puissance. Le grand n’importe quoi fini toujours par l’emporter et cela même si le jeu ne souffre d’aucun défaut dans les animations et les déplacements d’un ninja vif comme l’éclaire. Les combats deviennent assez vite lassants, parfois un peu brouillons entre les effets spéciaux et les tonnes d’hémoglobines qui giclent sur votre écran sans compter sur la non ergonomie du Wii U Pro Controller et ses touches en bas du joystick droit qui faussent totalement les habitudes prisent sur les autres paddle. Reste des combats contre quelques boss très intéressants et surprenants et une difficulté qui redevient légendaire dès que l’on passe au niveau supérieur.
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> Bande-son 6/10 note des lecteurs 6/10
Si quelques partitions sont particulièrement douces et instaurent une poésie tout en nuance sur quelques niveaux, elles peinent néanmoins à masquer les gémissements et les complaintes de vos victimes agonisantes qui finissent par étouffer les caresses des flutes et des hauts-bois. Le reste est à l’image des niveaux assez fades et pas franchement propices aux grands élans de zen attitude. Les dialogues sont corrects, sans plus mais il manque singulièrement de charisme dans la voix des protagonistes pour nous emporter dans un souffle épique d’une aventure qui devient un peu trop occidentalisée. Les sous-titrages en français sont par moment truffés de fautes d’orthographe ce qui est franchement navrant pour un tel produit.
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> Durée de vie 8/10 note des lecteurs 7/10
Ninja Gaiden 3 Razor’s Edge est la version ultime contentant tous les DLC et les personnages ainsi que les armes et autres bonus gores absents des versions sur PS3 et Xbox 360. Toute cette plus-value de contenu accroit considérablement la durée de vie d’un jeu dont l’histoire principale se bouclera en moins de 8 heures tout au plus, dans les deux premiers modes de difficulté, sans avoir eu l’impression de mouiller son armure. Par contre si vous optez illico pour le mode de difficulté ultime, les combats redeviennent diaboliques comme sur les anciens opus et la durée de vie se rallongera de quelques heures supplémentaires de souffrances parfois à la limite du supportable pour le commun des mortels peu habitué à subir autant de revers dans un même périple.
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> Scénario 5/10 note des lecteurs 4/10
Le rônin se trouvera à croiser la lame avec une sorte d’alchimiste fou nommé le Régent qui va au terme d’un duel sauvage invoquer une vieille légende slave pour dissoudre le légendaire sabre du dragon d’Hayabusa dans son bras. S’en suivra une histoire un peu invraisemblable comme seul les japonais savent en faire et qui mêlera grand sentiment avec le cœur d’une petite fille orpheline et massacre sauvage aux quatre coins du monde. On a l’impression par moment que les scénaristes ont puisé dans quelques niveaux directement empruntés au dernier Resident Evil 6 pour permettre à notre ninja d’essayer ses nombreuses armes sur des monstres aux mutations génétiques improbables. Reste de grands moments de taillade sanguinolente qui nous font vite oublier la finesse du scénario.
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> Note finale 7.5/10 note des lecteurs 5/10
Fini les exigences des premiers épisodes, le dure apprentissage de la mémorisation quasi obligée des séquences de touches qui permettaient de sortir avec beaucoup de souffrance des attaques tellement difficiles qu’elles en devenaient légendaires et place maintenant à un gameplay simplifié pour plaire à un public peu enclin à passer des heures et des heures à apprendre son bushido. Ninja Gaiden devient apprivoisable pour le commun des mortels et perd au passage ce qui avait fait sa renommée depuis ces débuts. Reste tout de même un jeu nerveux et totalement survolté qui propose des joutes sanglantes superbement chorégraphiées face à des meutes d’ennemis, une bonne durée de vie grâce à l’ajout automatique des DLC et pour finir une exigence qui effleure de nouveau votre épée dans les modes aux exigences de shogun.
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> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: Beat'em All
Age: dès 18 ans
Nombre de joueurs: 1 à 8
Online: Oui
Date de sortie: 11.01.2013
Editeur: Tecmo Koei Games
Site officiel: http://teamninja-studio.jp/
Développeur: Team Ninja
> PAROLE DU RÉDACTEUR
La version XBOX 360 bénéficie de l'utilisation du système smart glass permettant à l'image de la Wii U et de son Pad tablette de voir les statistiques et menu des équipements sur un second écran.