+ Recherche avancée
+ Login
+ Newsletter
 
 
> accueil > tests
Partagez cet article  
Assassin's Creed III : Liberation
  PHOTOS
 
 
  Note générale
GamesUP.ch
6/10
  Note générale
lecteurs
Non noté
  Testé sur
 
PlayStation Vita
Sur PlayStation Vita

Les

+

> Propose grosso modo tous les éléments d’un Assassin’s Creed classique
> Bonne durée de vie, si on exige pas une variété absolue de missions
> Les costumes, intéressant mais à exploiter
 

Les

> Textures pauvres, jeux de couleurs un peu ternes, modélisation tout juste honnête
> Gravement buggué, finitions parfaitement absente
> Fonctions de la PS Vita mal utilisées
> Peu d’environnements différents
> Au final, un scénario dans lequel on ne se sent pas si investit que cela
> Un épisode au rabais? À vous d'en juger

Prétendre qu’Assassin’s Creed III est un gros morceaux serait un doux euphémisme. Puisque à part HALO 4 et Call of Duty : Black Ops 2 en cette fin d’année 2012, nous à la rédaction de Consoles-Otaku on ne voit pas quel blockbuster mainstream par excellence pourrait lui faire de l’ombre. Ubisoft, devenu un des mastodontes de l’édition de jeux vidéo depuis leur modeste mais non moins génial Rayman connait bien la musique et dispose aujourd’hui d’une machinerie marketing huilée et calibrée à la perfection. Aussi, ils savent comment faire monter la pression jusqu’au jour J où des milliers de fans se jetteront tel des affamés sur leur pitance annuelle.
Et loin d’être radin en la matière, ce n’est, non pas un, mais deux soft qualifiés de AAA (des jeux ayant bénéficié d’un budget de production conséquent et dont les espérances commerciales sont grandes) que la firme française nous livre en cette pluvieuse fête de Toussaint. C’est l’opus VITA, sous-titré Liberation qui nous intéresse aujourd’hui.


Graphismes : 6/10
Constat extrêmement partagé qu’est celui de la technique d’Assassin’s Creed III: Liberation. D’un côté, l’architecture et la disposition des bâtiments de la ville de la Nouvelle-Orléans donne une cité complexe et agréable à visiter. D’un autre, le bayou est vide et terne. Le tout est affreusement buggué et les finitions ne sont pas à la fête (personnages non jouable qui passe à travers les murs, Aveline qui saute au dessus d’un obstacle invisible quand vous courez dans la rue, textures vraiment pauvres en particuliers dans les marécages…).

Scénario: 6/10
Le scénario de base du soft promet quelques petites révélations sympathiques, en sus de rencontres intéressantes, le tout dans un contexte qui puise sa force dans un pan de l’histoire de l’Humanité tout à fait captivante. C’est un fait, depuis le premier opus, Ubisoft a prouvé qu’il sait jouer admirablement bien avec les époques et évènements historiques pour fabriquer un jeu enthousiasmant. Malgré tout, quelques lourdeurs sont palpables et le début de l’aventure reste un peu brouillonne, les évènements sont amenés sans trop d’explications et se trouvent presque largués dans le grand bain sans précaution. Autre soucis, on a du mal à accrocher véritablement aux enjeux des missions proposées et le personnage principal de l’aventure n’est pas ce qu’on peut appeler un modèle de charisme.

Jouabilité : 7/10
Le gameplay de la série Assassin’s Creed n’est pas bouleversé outre mesure avec ce "troisième" volet de la saga principal, les habitués pourront très vite faire ce qu’ils veulent avec beaucoup d’aisance. Les combats sont un brin mieux foutu qu’auparavant avec la possibilité d’enchaîner plus simplement les coups, bien que l’IA des adversaires soit pauvre (contrairement à celle du jeu sur console de salon qui a été réellement amélioré comparé aux opus précédent). L’implantation des costumes dans la sauce de la part du studio est aussi une chose très intéressante mais qui manque à être exploité beaucoup plus sérieusement.

Bande-son : 6/10
Winifred Phillips, la compositrice du soft  ayant participé à la bande originale de God of War (son projet le plus ambitieux à ce jour, elle a aussi composé pour Little Big Planet VITA et Little Big Planet 2 de façon très sporadique) livre ici des musiques sympathiques et bien dans le ton. Pas exceptionnelle ceci dit, une grosse partie du résultat est, on le sent, fortement inspiré du travail d’origine de Jesper Kyd et Lorne Balfe.
Cependant, et comme tout les éléments du jeu ou presque sont minés par bugs et défauts de finition, on déplore des dialogues mystérieusement absents, ou arrivés beaucoup trop en retard et des doublages français tout juste honnête.

Durée de vie : 7/10
Si il y a au moins une chose que l'on ne peut pas reprocher, c’est qu’Assassin’s Creed III: Liberation tente d’être généreux, au moins autant que son frère sur console de salon. Ainsi, on a le droit à une petite vingtaine d'heure de jeu malheureusement un peu trop richement parsemée de missions sans intérêt, tout juste bonne pour gonfler la durée de l’aventure. Les quêtes annexes sont très peux utiles et certaines longueurs artificiellement créés à cause des bugs et errance de l’IA ont de quoi énerver le joueur plus qu’autre chose. Dommage.

Violence : 6/10
Aveline n’hésite pas à se servir de sa machette fétiche pour opérer ses assassinats, et les bagarres à plusieurs sont fréquentes. Rien de bien sanguinolent, on n’est pas non plus autoriser à arracher des cœur ou d’exploser en millier de morceaux les chairs de nos adversaires. De la violence tout ce qui a de plus classique pour un jeu d’action, en somme.

Note globale : 6/10
Au final, Assassin’s Creed III: Liberation est une déception assez triste. D’autant plus navrante que son homologue sur PS3 et XBOX 360 est de très bonne qualité. Bien qu’il ne soit pas si désolant que le très médiocre opus sur PSP, on ne peut s’empêcher de penser qu’Ubisoft ne prend décidément pas au sérieux l’évolution d’une si belle saga sur console portable. Bourré de bugs, peu passionnant, mal finit… bref, la VITA avait besoin d’un bon jeu pour assurer plus ou moins son maintient à flot en ces périodes de Noël en Europe, et la console de SONY n’aura droit qu’à quelques artifices histoire d’éblouir les yeux des moins exigeants.

Supervisé par les équipes d’origines de Montréal, c’est le studio d’Ubisoft Sofia en Bulgarie qui est chargé de mener à bien cette production. Ayant promis qu’il ne s’agirait pas cette fois-ci d’un épisode au rabais comme ce fut le cas sur l’injouable opus PSP ou sur le très moche épisode DS, Ubisoft fut particulièrement généreux envers la VITA qui a bien besoin d’un soft au nom si éloquent qu’Assassin’s Creed.

L’histoire de Liberation se place en même temps que AC III sur console de salon, à savoir pendant la guerre d’indépendance des Etats-Unis où l’on y incarne Aveline de Grandpré, fille de soldat français et d’esclave noire africaine. Afin de protéger la Louisiane et plus précisément la Nouvelle-Orléans des colons hispaniques, elle rejoindra l’ordre des assassins en 1759 (tandis que Connor Kenway, le héros d’Assassin’s Creed III le fera en 1770).
Comme il est de coutume avec les Assassin’s Creed, le scénario prend racine dans de puissantes inspirations historiques et dont celle-ci est particulièrement intéressante. Un topo rétrospectif est par ailleurs nécessaire. La Guerre de Sept Ans vient de se terminer au terme de la quelle les français on cédés le territoire de la Louisiane aux espagnols. Les colons de cet état ne voient pas cela d’un bon œil, n’ayant même pas été informé du changement de main de leur terre, les problèmes de radicalisation de l’occupation commencent à faire germer les graines de la révolte. La disparition de plusieurs esclaves dans les environs de la Nouvelle-Orléans mettront la puce à l’oreille d’Aveline, cette brave jeune femme au cœur fort et à la volonté d’acier, se battant pour des causes qu’elles pense juste. Son enquête la mènera jusqu’au marécage de la Louisiane et même jusqu’au Mexique pour visiter de mystérieuses ruines mayas. Le début du jeu est quelque peu confus du fait qu’il y a un nombre d’information assez importants à enregistrer, d’autant qu’il est utile (mais pas indispensables) d’avoir quelques notions dans cette partie de l’histoire de l’Humanité, mais le tout se fluidifie très rapidement. Les révélations y sont bien présentes, et on a même le droit de faire la connaissance avec le penchant masculin d’Aveline de la même époque, à savoir Connor. Le fin mot de l’histoire devrait même nous éclaircir les idées à propos du conflit séculaire existant entre les assassins et les templiers, en plus de nous révéler ce qui est arrivé à la mère de notre héroïne. Un scénario qui sait tenir le joueur en haleine donc, semble-t-il en tout cas, puisqu’en réalité, tout se passe un peu avec nous la console en main, et avec un net sentiment d’inintérêt pour ce qui se passe à l’écran. La suite de missions sans importances et sans lien réels avec les buts véritables de notre héroïne n’arrange en rien tout cela, d’autant que le charisme d’Aveline est tout relatif.

Aveline est l’archétype de la femme moderne et indépendante, n’ayant nul besoin de la présence d’un mâle bienveillant pour la protéger. J’en veux pour preuve les belles bagarres que j’ai vécues à ses côtés, car la bougresse sait se défendre ! Aussi, le gameplay de base de Liberation sera très facilement pris en main par les habitués de la saga. Tel Connor dans sa campagne amérindienne, Aveline peut grimper sur à peu près tout ce qui est visible dans le jeu, tel les arbres dans le bayou avec une agilité déconcertante. Touts les codes ou presque d’Assassin’s Creed sont repris, la vision d’aigle sur les point d’observation en hauteur, les meules de foin servant de cachette et la pratique du chapardage à même les poches des badauds dans la rue sont au menu.
L’arsenal non exhaustif d’Aveline se constitue ici d’une lame légère, d’une sarbacane pour les assassinats discrets, de pistolet à poudre pour ceux qui se croient au tir aux canards, et aussi d’une machette pour se frayer un chemin au travers des champs de cannes à sucres. Ambiance "oh Freedom over me" garantie.

Non exhaustif puisqu’il est bien entendu question de s’accaparer les armes des adversaires vaincus afin de les utiliser. Construit comme un open world, la fluidité de l’exploration bien que moindre que dans l’opus de salon, a de quoi faire plaisir. Le sprint s’enclenche d’une simple pression de la gâchette R et Aveline est capable de grimper et bondir un peu partout. Et comme ce duo de jeu ne serait pas réellement un duo sans qu’il ne présente peu ou prou les mêmes qualités de gameplay, il se trouve que la belle est aussi capable de se planquer au coin des murs et le passage d’obstacle dans la foulée se fait nettement plus naturellement que dans l’épisode PSP. Tant qu’à faire, autant prendre un modèle se déroulant aussi sur console portable afin de bien se rendre compte de ce dont il est question. Par ailleurs, le fait que la VITA tienne bien en main et le positionnement des boutons affecte particulièrement bien la facilité d’appréhension générale de l’aventure.

Pourtant, un hic subsiste notamment sur les combats. Si ils savent se faire suffisamment nerveux pour être intéressant, le problème vient des parades qui ont un temps de latence très handicapant lorsque l’on fait face à plus d’un adversaire. L’utilisation de la machette s’avère jouissive et une approche un poil plus finaude de la cible finale est permise grâce à l’utilisation des fléchettes afin d’écrémer la horde de garde qui vous barre la route. Et si les spécificités de la console sont sous-exploitées, on cautionne tout de même la facilité qu’on a de switcher avec les armes grâce à l’écran tactile. Le reste des « défis » tels qu’ouvrir une enveloppe ou encore agiter ses doigts sur le pavé tactile arrière pour pagayer dans les marécages boueux de la Nouvelle-Orléans sont au mieux imprécis, au pire agaçants. Même les QTE lorsque l’on se lance à l’assaut des crocodiles habitant le bayou est sans saveur, puisqu’on doit se contenter d’appuyer sur un seule et unique bouton au bon moment. Rien de palpitant, en somme.

En globalité, Liberation propose un avancement tout ce qui a de plus classique pour un Assassin’s Creed, là ou le III sur console de salon sait se faire un peu plus intéressant notamment en proposant un headquarter qui se rempli de PNJ au fur et à mesure de vos exploits, ici tout devient plus simple. Moins consistant aussi. Certaines missions sont par ailleurs étrangement bancales, affreusement courtes, avec des sessions d’infiltration pauvre et ridiculement facile et un assassinat final expéditif. D’autres missions proposent des objectifs atrocement sans intérêt, syndrome du RPG occidental moyen du genre "va parler à un tel", ce PNJ vous disant qu’il faudra finalement deviser avec un autre, et ainsi de suite pendant 10 minutes. Bref, rien de mieux pour casser le rythme et grappiller un quart d’heure de jeu supplémentaire pour réellement pas grand-chose.
Les missions secondaires et les défis annexes sont là aussi d’intérêt variable. Comme ce genre de missions qui vous demande de commercer (à l’instar de Connor dans son aventure) et rechercher des items cachés sur la carte, sympathique, tandis qu’une autre épreuve, celle d’une course de charrette dans les rues de la ville est littéralement à bannir si vous voulez jouer avec plaisir à ce jeu ! Au final, le contenu se montre presque aussi généreux que pour les épisodes PS360. D’autant que le studio de Sofia a eu une rudement bonne idée en intégrant trois costumes bonus que la belle Aveline, charme métis par excellence pourra revêtir. Ainsi, Aveline la bourgeoise pourra séduire les gardes et s’infiltrer plus facilement dans certains bâtiments, mais ne pourra pas bondir comme un félin sur les toits comme à son habitude. Son costume d’esclave lui permettra de déclencher des émeutes lorsqu’elle se fondra au plein milieu d’une foule (la panique des promeneurs permettra de désorienter votre cible et l’approcher plus facilement tandis que les gardes s’exciteront à droite, à gauche sans faire attention à vous) et son costume d’assassin lui permettra de courir de façon plus agile. Malheureusement, ce système vraiment bien pensé n’est pas utilisé de façon optimale dans les missions, et il ne tiendra qu’a vous de changer d’accoutrement pour tenter une approche de l’objectif différente. Il aurait été de bon ton que le jeu nous oblige à nous servir de tout cela afin de varier les expériences. Pire, on est obligé de se changer dans des vestiaires disséminés très chichement au quatre coin de la map. La possibilité de le faire instantanément dans le menu (on est dans un jeu vidéo, nom d’un bonobo !) aurait été tellement plus pratique.

Les erreurs de jeunesse d’Ubi Sofia se voient aussi au niveau de la technique, perfectible. Si on se rend bien compte que tout ce qui nous est présenté tient dans une console portable, on peut se trouver satisfait. Toutefois, on ne saurait pardonner de trop à un aliasing omniprésent et franchement parfois assez fort, couplé à une modélisation pas très propre et une baisse de frame-rate désagréable. Les deux zones de jeu principales sont néanmoins vaste et une mention spéciale est à remettre à la ville de la Nouvelle-Orléans, bien construite, complexe et faisant montre d’une recherche artistique poussée. L’architecture des bâtiments et les costumes des PNJ déambulant dans la cité crée une ambiance réellement convaincante.  Les tourbières des alentours sont quant à elles peu séduisantes, de part le fait qu’elles soient légèrement vides et esthétiquement peu chanceuses, bardées de verdâtre moches et de nuances gris un peu trop prononcés. 

Autre gros problème, les bugs qui tendent à se multiplier, surtout en ville où il n’est pas si rare que cela de voir des passants flâner et passer à travers des arbustes, des murs ou des barrières de bois. Ou alors les adversaires qui meurent sans même qu’on ne leur porte le moindre coup, et les dialogues manquants (heureusement que cela n’a pas eu lieux sur des dialogues essentiels). C’est par ailleurs un des syndrome qui fait qu’Assassin’s Creed III sur console de salon bénéficie d’une inspiration graphique superbe, mais qui traîne la patte d’un point de vue purement technique. Plus sérieux encore, des objectifs de missions que vous remplissez mais que le jeu ne prend pas en compte, ce qui vous oblige à redémarrer votre partie ou faire échouer sciemment votre mission pour la recommencer. Pour cela, on regrette réellement que la sortie du soft n’aille pas été repoussée, d’autant qu’Ubisoft Sofia n'étant pas franchement habitué aux jeux à gros budget, la maison mère aurait du se douter qu’il y aurait pu avoir ce genre de couacs.

En quelques mots, Assassin’s Creed III: Liberation est très décevant. À tel point qu’on se questionne sur l’intérêt de confier un jeu si important à un studio de la stature d’Ubisoft Sofia. On a l’impression un peu trop insistante d’assister à un DLC géant plutôt qu’a une véritable aventure construite par des gens généreux et offrant du leur pour proposer un soft consciencieusement fignolé.  
Néanmoins, et si vous me permettez d’évoquer ce qui n’est pas forcément un argument positif, il faut reconnaître qu’Ubisoft a eu l’altruisme de proposer un soft avec un nom aussi ronflant qu’Assassin’s Creed sur une console qui surnage et étouffe dans son indigence.

Testé sur PlayStation Vita par Anakaris

  LAISSER UN COMMENTAIRE   COMMENTAIRES
> Graphisme 0/10    
 
> notez cette section
> Violence 6/10    
Aveline n’hésite pas à se servir de sa machette fétiche pour opérer ses assassinats, et les bagarres à plusieurs sont fréquentes.
> notez cette section
> Jouabilité 7/10    
Le gameplay de la série Assassin’s Creed n’est pas bouleversé outre mesure avec ce troisième volet de la saga principal, les habitués pourront très vite faire ce qu’ils veulent avec beaucoup d’aisance. Mais l'IA reste navrante d’imbécilité!
> notez cette section
> Bande-son 6/10    
Musiques sympathiques et bien dans les tons.
> notez cette section
> Durée de vie 7/10    
Si il y a au moins une chose à en pas reprocher, c’est qu’Assassin’s Creed III: Liberation tente d’être généreux, au moins autant que son frère sur console de salon. Ainsi, on a le droit à une petite vingtaine d'heure de jeu.
> notez cette section
> Scénario 6/10    
Scénario qui a du mal à captivé et personnage moyennement attachant, dommage, car le contexte historique et très intéressant!
> notez cette section
> Note finale 6/10    
 
> notez cette section
> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: Action/Aventure/Infiltration
Age: dès 18 ans
Nombre de joueurs: 1
Online: Oui
Date de sortie: 31 Octobre 2012
Editeur: Ubisoft
Site officiel: http://www.ubi.com/FR/
Développeur: Ubisoft Sofia
> PAROLE DU RÉDACTEUR