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Dishonored
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  Note générale
GamesUP.ch
9.5/10
  Note générale
lecteurs
Non noté
  Testé sur
 
Xbox 360
Sur Ordinateur - PlayStation 3 - Xbox 360

Les

+

> Un univers steampunk fabuleux.
> Esthétisme des niveaux construits tout en hauteur.
> Architecture inspirée de l'époque victorienne.
> Un héros incroyablement magnétique.
> Presque aucune limite à votre imaginaire.
> Un chef d’œuvre d''infiltration.
> Nombreuses approches tactiques.
> Une galerie de personnage incroyable.
> Doublages et ambiance sonore.
> Des pouvoirs subtils, voire pervers.
> Une rejouabilité extraordinaire.
> Un monument du jeu vidéo tout simplement !!!
 

Les

> Des rues un peu vides (Couvre-feu imposé)
> Un héros silencieux.
> Quelques textures pas très seyantes.

Marqué par le seau de l’infamie, un gentilhomme se doit de laver son honneur en faisant payer le prix du sang aux traîtres. Déshonoré, humilié, répudié, enfermé dans un cachot sordide, Corvo protecteur de l’impératrice assassinée fomentera au plus profond des quartiers putrides d’une cité baignée dans la moiteur de l’industrialisation baleinière une vengeance diabolique qui fera trembler les usurpateurs en répandant la peste, dans les rues sombres de la cité. Dishonored risque bien de marquer les esprits des gamers les plus exigeants de son empreinte classieuse en propulsant un sombre héros au sommet du panthéon des merveilles vidéo-ludiques avec son gameplay frôlant le génie et une architecture des niveaux conçue comme un hymne à la liberté total de vos actions.

Graphismes : 8/10
Si de prime à bord les textures semblent d’un autre âge dès que notre regard frôle les murs, ceux-ci se remettront vite à pleurer de bonheur devant l’incroyable travail d’architecture des niveaux qui suintent un empire industriel au style victorien du fin 19ème avec une touche de steampunk, comme si la révolution en marche avait touché deux mondes totalement différents mais tellement similaire sur bien des aspects. Les niveaux touchent parfois au sublime avec ces immenses bâtissent qui regorgent de secrets derrières leurs murs, ses cachots sordides qui pleurent encore leurs morts, ses palais fastueux, son incroyable pont-levis et son imposante masse de fer, ses bas-fonds putrides marqué par la mort. Les personnages ont un charisme taillé à la force des bras et à la sueur des machines et respirent de toute leur histoire avec une gestuelle parfois lourde, boiteuse, énergique, tellement réelle.

Scénario : 9/10
Autrefois messager de l’impératrice qui gouvernait un empire prospère qui avait fait de l’huile de baleine sa principale source d’énergie, Corvo Attano protecteur royal est envoyé comme messager  pour trouver un remède au mal terrible qui assombrit les rues de la cité de sa cape pestilentielle. A son retour l’impératrice est tuée par de mystérieux assassins, sa fille héritière de l’Empire enlevée et notre héros torturé et jeté au cachot où il fomentera déjà sa vengeance. Délivré par des loyalistes et protégé par le mystérieux Outsiders qui lui fera l’offrande d’une marque sacrée annonciatrice de bien sombres pouvoirs. Dès le générique on est littéralement happé dans cette spirale vengeresse qui nous mènera à châtier les usurpateurs avec un soupçon de perversion qui rend la trame scénaristique totalement addictive.

Bande sonore : 8/10
Des doubleurs de voix très connus dans le monde cinématographique guideront vos pas au travers d’immenses niveaux qui peuvent très souvent par leurs chuchotements discrets vous ouvrir la voie sur d’autres secrets encore plus terribles. Le son mélancolique d’un piano, quelques effets discrets et envolées à peine audibles se marieront en toute discrétion avec l’ambiance industrielle et maritime qui émane des rues de la cité au silence pesant d’un couvre-feu militaire, dérangés seulement par le bruit martial des bottes de cuirs, le soupir des mourants et des miséreux, les bruits de mixtions des nuées de rats qui font office de grand nettoyeur et véhicules dans les recoins sombres le rire diabolique de la grande faucheuse.

Jouabilité : 9/10
Votre imagination ne sera que rarement bridée par des niveaux conçus pour vous permettre d’aborder les missions de toutes les manières possibles et inimaginables. Avec l’aide de quelques pouvoirs occultes, Corvo pourra gravir les murs, sauter sur de longues distances, se faufiler dans les interstices les plus insignifiantes, courber le temps, prendre possession des êtres vivants, décider à quel moment son bras vengeur dictera sa sentence par le sang ou par un acte diabolique savamment orchestré sans être bousculé par de mystérieux murs invisibles. La liberté est presque totale, seulement entravée par les limites de votre royaume et quelques portes fermées à cause de l’infâme épidémie qui gangrène la ville. L’interface est simple et intuitive et votre sombre héros masqué se déplace avec tellement d’aisance que les autres jeux vont très vite devenir des fléaux de non ingéniosité avec leur gameplay rongé par la facilité et leur redondance linéaire.

Durée de vie : 8/10
Déciderez-vous de vous lancer dans les niveaux et d’occire tout ce qui barrera votre route et ainsi  transformer petit à petit les rues de la noble cité en un lieu putride et gangréné par la peste ou privilégieriez-vous les approches furtives et savamment calculées tout en vous faufilant dans les moindres recoins pour en dénicher les très nombreux secrets et talismans magiques qui vous mèneront sur des chemins périlleux mais tellement jouissifs. Véritable hymne à la furtivité, Dishonored ne vous imposera aucune limite que celles dictées par votre imagination pour parachever votre vengeance sans faire couler la moindre goutte de sang. Rejouer les niveaux pour des approches différentes deviendra une drogue aussi vénéneuse que pouvait l’être l’absinthe coupée avec de l’opium.

Violence : 10/10
Rien ne vous sera épargné et cela même si vous décider de vous la jouer avec toute la délicatesse d’un Casanova romantique dissimulé derrière un étrange masque de fer. Ne tuer personne ne signifiera pas pour autant une rédemption sans peines ni douleurs et certains châtiments seront tellement diaboliques que même la comtesse Erzsébet Bàthory n’aurait pu imaginer pareil délices pervers pour calmer ses démons intérieurs. Faire couler le sang engendrera des morts violentes faites de décapitations et de démembrements sauvages qui napperont les pavés et les murs d’un sang noir qui attirera des hordes de rats alléchés par cette merveilleuse liqueur poisseuse. Ils se jetteront à pleine dents dans une curée abominable qui ne laissera aux cadavres que quelques misérables ossements trop indélicat pour des estomacs si avides de viande fraîche.

Note finale : 9.5/10
Effleurée, caressée ou carrément embrassée la perfection se dessine en douceur, dévoile petit à petit ses formes voluptueuses d’un gameplay modelé par un Pygmalion inspiré, dévoile avec  beaucoup de classe devant nos yeux émerveillés par une telle débauche d’ingéniosité et de malice à peine dissimulée le visuel d’un corps parfait. Dishonored, c’est un peu la Galathée des jeux vidéo, une merveille qui va marquer de son parfum subtil les esprits peu habitués à contempler pareille splendeur.    
   
   
      
 

Testé sur Xbox 360 par Snake

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> Graphisme 0/10    
 
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> Violence 10/10    
Omniprésent et parfois diaboliquement effrayante.
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> Jouabilité 9/10    
Absolument fabuleuse et d'une intelligeance rare.
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> Bande-son 8/10    
Une partition presque parfaite, tout de subtilité.
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> Durée de vie 8/10    
Un titre que l'on oubliera pas de si tôt.
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> Scénario 9/10    
Une vengeance au gôut de fiel.
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> Note finale 9.5/10    
 
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> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: Action/Aventure/Infiltration
Age: dès 18 ans
Nombre de joueurs: 1
Online: Non
Date de sortie: 09.10.2012
Editeur: Bethesda Softworks
Site officiel: http://www.dishonored.com/
Développeur: Arkane Studios
> PAROLE DU RÉDACTEUR