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Carrier Command : Gaea Mission
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  Note générale
GamesUP.ch
5.5/10
  Note générale
lecteurs
Non noté
  Testé sur
 
Ordinateur
Sur Ordinateur - PlayStation 3 - Xbox 360

Les

+

> Plutôt jolie, sauf pour les phases de FPS
> Côté stratégique bien présent
> Bande-son grandiloquente
> Bonne durée de vie
> Univers travaillés
 

Les

> IA moribonde
> Bug vraiment horrible
> Les phases FPS, pourtant la spécialité de base des développeurs...
> Pas de multijoueurs! Sur un STR de 2012, c'est impardonnable.

Nous avions déjà pu voir il y a quelque temps que l’antique saga Carrier Command avait été remise au goût du jour par le studio Bohemia Interactive déjà auteur des FPS très exigeant dans leur gameplay comme Operation Flashpoint ou encore ARMA. Aujourd’hui, nous allons voir ce qu’il en est en détail.

Graphismes: 6,5/10
Le moins que l’on puisse dire, c’est que carrier Command : Gaea Mission présente un bilan mi-figue mi-raisin. Autant la modélisation des unités et la géographie des map donnent un ensemble visuel agréable à regarder, tant que l’on exagère pas avec le zoom, autant beaucoup de problème sont à noter. Les textures sont mauvaises pour la plupart, les scènes cinématiques de piètre qualité avec des personnages s’apparentant à des poupées Mattel, et les bugs de collision et crash en pagaille tirent nettement le jeu vers le bas. Reste que la configuration minimale moyenne est abordable et bien optimisée, mais il s’en fallait réellement de peu pour que le jeu soit descendu en flèche !

Scénario: - /10
Si ce n’est que l’univers général dans lequel prend place Gaea Mission est déjà bien construit et intrinsèquement intéressant, aucune histoire particulière nous ait conté ici; juste les pérégrinations de stratèges en herbe, d’un malheureux soldat ayant dû fuir la terre pour conquérir une paire d’île qui sera censé le propulser au sommet de la hiérarchie afin de prendre le contrôle d’une planète entière. Malheureusement, nous joueurs ont s’arrêtent à l’invasion de 33 îles et les interactions avec d’autres personnages se font aussi maigrichonnes et inintéressantes qu’un brin de paille. Heureusement pour le jeu que l’on note rarement une production de stratégie temps réel sur son scénario.

Jouabilité : 6/10
Gaea Mission propose un concept intéressant mêlant vraiment action et stratégie; stratégie qui par ailleurs dispose de quelques options sympathiques pour pousser votre instinct de fin tacticien jusqu’à son paroxysme. Études géographiques, panel d’ordres, personnalisation de vos unités et déploiements appropriés, placement d’usines de productions aux endroit voulus… tout est fait pour donner aux joutes armées un aspect stratégique palpable. Bref, tout a l’air bien pensé.
Cependant, les efforts fait par les producteurs sont ruinés à cause d’une IA immonde, frappée par un pathfinding ridicule qui engendre à lui seul une somme de tares assez incroyables, mit bout à bout. Drones qui se plantent devant l’ennemi bombardé de tout part sans réagir, panique au sein de votre armée dès qu’il s’agit de franchir un terrain un peu caillouteux, des chars qui font six fois le tour d’un arbre avant de se percuter pour finir en carcasse enflammées et inutilisables... Ajoutez à cela une sensibilité de la souris un peu trop forte, que l’on ne peut paramétrer et des raccourcis clavier peux utiles et vous aurez un STR assez mal conçu dans ses finitions. Dommage.

Bande-son: 7,5/10
La bande-son en elle-même est de fort bonne qualité. Les bruitages sont réussis, bien dans le ton et mènent  vraiment l’ambiance. Les moteurs, tirs de missiles et grondements de vos véhicules sont parlant. Les musiques quant à elles sont inspirées, grandiloquentes souvent, avec pas mal de puissance à vous déverser dans les oreilles, tout ce qui a de plus glorieux et militaire. Cependant, le fait que l’on écoute une marche tout de percussions et de cuivres faite dans un simple menu d’option a quelque chose d’assez particuliers.

Durée de vie: 8/10
Carrier Command : Gaea Mission propose une campagne solo longue où 33 îles seront à envahir pour peu à peu prendre le contrôle d’une partie de la planète Taurus. Et chaque assaut se faisant non sans quelques petites préparations d’ordre stratégique et matérielle, n’espérez pas voir votre victoire finale en une heure ou deux ! On déplore néanmoins grandement l’absence de mode multijoueurs digne de ce nom (quelque chose me dit que quelques modes devraient débarquer incessamment sous peu, dans un patch par exemple), et les carences particulièrement déplaisantes du gameplay (l’IA désastreuse par exemple) pourraient bien venir à bout de la patience de pas mal de joueurs.

Violence: 5/10
La moyenne tout pile pour un jeu de stratégie temps réel qui certes ne lésine pas sur les explosions et autres tir de roquettes, mais qui jamais ne montre des giclées de sang ou des ennemis réduits en charpie de façon directe. Tout au plus peut-on s’imaginer les corps des soldats adverses (quoique non, ce sont des drones aussi, de simples véhicules électroniques et autonomes) réduit en bouillie à l’intérieur des carlingues fumantes que vous laisserez sur votre passage.

Note globale : 6/10
Gaspillage serait le premier mot qui me viendrait à l’esprit si on me demandait de décrire carrier Command : Gaea Mission en un seul terme. Gaspillage de talent dont dispose le studio Tchèque Bohemia Interactive, qui certes n’ont pas mis tout le monde d’accord sur leur ARMA, mais qui ici présent ont réellement fait n’importe quoi avec la partie FPS du titre. Gabegie d’un concept intéressant, quant bien même il ne daterait pas d’hier et au final une déception très marquée. Le jeu tient presque la route techniquement, mais pêche par un gameplay miné par les errances impardonnables d’une IA exécrable. Les finitions ne sont pas aux rendez-vous, peut-être aurait-il fallut quelques mois de développement de plus ? Car les problèmes évoqués dans le test sont, et ça je vous le signe si vous le voulez, largement évitables si les développeurs en avaient eu le temps. Ce n’est pas une question de talent, pas lorsque l’ont parle de Bohemia Interactive. Reste la bande-son de qualité et la durée de vie conséquente malgré l’absence de multijoueurs ce qui évite au soft la débandade totale.


Ce qui se souviennent de la preview écrite sur le titre qui nous intéresse aujourd’hui, savent que Carrier Command : Gaea Mission entend bien mêler avec adresse FPS et stratégie temps réelle pointilleuse, avec en sus une dose d’action.  Reprenant les base du gameplay de Carrier Command sortit sur micro-ordinateur en 1988, Gaea Mission promettait pas mal de belle chose, et faisait par la même occasion grincer une bonne paire de chicot rien qu’en arguant qu’il saurait mélanger la stratégie pure et le FPS. Pour ce qui n’était point né en ce temps, ou tout simplement pour ceux qui ne connaisse pas le soft d’origine, le concept s’articule comme suit.

Une base mère, ici, un vaisseau nommé Carrier (d’où le nom du jeu), vous sert de centre opérationnel afin de concocter vos stratégies d’attaque, équiper vos unités et les paramétrer comme bon vous semble. Les dites unités prennent la forme de drone de diverses natures, amphibiens, terrestres et aériens vous servant à prendre le contrôle d’un ensemble d’îles formant un archipel. Toutes ces îles, dans le jeu présent au nombre de 33, disposent de ressources et de spécificités géographiques particulières vous donnant plus ou moins différentes solutions afin de poursuivre vos opérations d’invasion. Les stratégies s’en trouvent alors relativement adaptables et variées.
La phase d’assaut suivant la phase de préparation où vous pourrez effectuer études géographique et simulations de production de ressources, peut s’effectuer de façon passive où vous contempler d’en haut, telle une entité omnisciente, leur comportement. Mais elle peut aussi se passer de façon active si vous désirez prendre le contrôle d’un de vos drones afin de vous mêler à corps perdu dans la bataille. Ce système de prise de contrôle de vos unités étant très simple, la fluidité des passages entre vos unités permet de veiller par vous-même à la bonne marche des opération d’un bout à l’autre de la carte, quand bien même la gestion de tout ce foutoir demeure difficile à la souris, faute de raccourci clavier assez nombreux et judicieux.
Suite à la phase d’assaut, il vous faudra, dans une stratégie de base en tout cas, penser à investir l’île si chèrement payée face aux unités adverses. Ainsi, vous devrez planter vos choux, bâtir des usines de production d’unités et de matériel, et surtout ne pas oublier de fabriquer des entrepôts afin de concentrer comme vous le voulez l’ensemble des ressources naturelles dont vous allez prendre possession. Mais tout cela doit être protéger, et c’est à cela que servent tour de défense et autre bunker. Si vous négligez la protection de vos îles, l’ennemi en reprendra sans mal le contrôle et pourra profiter de vos infrastructures et collecter à votre place les ressources de l’île en question. Avouez que ce serait particulièrement dommageable si cette mésaventure devait vous arriver !

Tout cela ayant déjà été expliqué dans la preview, nous avions été à l’époque plutôt satisfait. Sur le papier, cela parait fort agréable à jouer. Et pourtant !

Mais je vais un peu vite en besogne, puisque les phases stratégiques qui constituent le cœur du jeu dont je vous ai conté la teneur plus haut, ne viennent en fait qu’en seconde partie de jeu ! En effet, le tout début de l’aventure débute de manière tout autre. À la première vue, au sol, et armé d’un fusil d’assaut ! Le jeu prend place dans l’univers de science-fiction créé par l’écrivain John Varley : Gaia (Titan, Sorcières et Démons, romans parut dans les années 80), et dont les termes suivant sont tirés.
Les membres de la coalition terrestres de l’UEC sont contraints de fuir la Terre, errant dans l’espace infini, ils finissent par atterrir sur la planète Taurus. Mais celle-ci étant déjà occupé par l’APA (Asian Pacific Alliance), des canons anti-aériens font feu sur vos embarcations et réduisant en cendres vos vaisseaux ! Le héros se retrouve au sol et doit se lancer à la conquête de la planète en mode FPS, pour commencer.
Et très vite, c’est la désillusion. Une seule arme disponible, un fusil d’assaut, des mouvements raides, un environnement des plus dirigiste sans aucun chemins optionnels offert aux joueurs, des couacs techniques affreux, bref, une déception ! Déception, oui et non, puisque dés le départ nous savions que les phases en FPS n’allaient pas constituer une des forces du jeu, mais connaissant les antécédent du studio Tchèque, on pouvait décemment espérer mieux.
On découvre au gré des joutes armées donc, une IA complètement affolée dés lors que vous réussissez à la prendre de côté, ce qui n’est d’ailleurs pas compliqué puisque les ennemis font preuve d’un dynamise de mollusque lorsqu’ils vous font face. Néanmoins, l’IA a des atouts, comme la possibilité de tirer à travers les murs pour vous atteindre. Oui, c’est ironique, bien évidemment.
L’impossibilité de sauter dessert les décors qui très vite se font redondant, pas très créatif et carrément plats tant les couloirs et escaliers se succèdent dans l’indifférence la plus totale. Escaliers qui par ailleurs deviennent délicats à négocier à partir du moment où ils font plus d’une dizaine de marche, puisque aborder trop brutalement, le jeu considérera que vous faites une chute et cela vous occasionnera donc des dégâts. Idiot, n’est-il pas ? Ajoutez à cela des murs invisibles, le syndrome le plus agaçant des FPS et la réticule de visée peu convaincante de votre arme, et vous obtiendrez une phase FPS clairement ratée.

Heureusement, après cette portion de FPS qui se boucle assez rapidement, vous prenez le contrôle d’un véhicule, le char amphibie Walrus, duquel vous pourrez commencer à réfléchir et penser à votre stratégie d’assaut afin de prendre possession de votre premier Carrier, vaisseau d’où la grande guerre d’invasion débutera.

Pour en revenir à la partie stratégie, il faut comprendre que la relation entre les îles est importante. Comme dit plus haut, une île que vous décidez de spécialiser en exploitation minière aura besoin d’un lien (ici nommé faisceau) afin de stocker vos matériaux et au besoin, être relié à une autre île afin de produire vos unités. Il sera donc nécessaire de dispatcher vos installations de façon optimale et réfléchie pour ne pas soudainement vous retrouvez sans un seul bâtiment de production, ce qui aurait des conséquences fâcheuses si vous devez essuyer une tentative d’extermination adverse. Les possibilités de production sont par ailleurs assez variées. Du simple accessoire pour vos chars, aux lourds armements, tout y passe. Rayon laser, blindage supplémentaire, radar, bouclier, lance-missiles et canons diverses, rayon réparateur, programme de piratage électronique… Vous pourrez ainsi vous fabriquer une belle petite armée avec des sections spécialisées comme bon vous semble et les disperser au gré de vos besoins et de vos objectifs sur la carte. Une place que vous sentez peu sécurisée et que vous tenez à protéger pendant un moment ? Envoyez-y vos chars dotés de blindage renforcé, et le tour est joué ! Un îlot à conquérir avec le moins de casse possible ? Usez de vos armes à distances !
Mais toute vos tactiques confectionnées si soigneusement peuvent subir des accrocs qui rende le tout plus pimenté mais ô combien plus intéressant. Ainsi, vos bêtes de combats motorisées auront de grosses difficultés à avancer à pleine vitesse dans des marais, de même qu’une zone mal dégagée ou qui n’a pas bénéficier d’une étude stratégique pourrait bien vous faire quelques frayeurs car un peu trop occupés par les unités adverses. Il ne tient qu’à vous d’user de vos outils de destruction massive (missile longue porté Hammerhead, obusier…) pour faire le ménage !

Et le ménage, il faudra le faire régulièrement et de façon judicieux, car vos unités trouveront souvent des obstacles sur leur chemin. Des obstacles qui de part les imperfections techniques du titres deviendront vite très ennuyeux. En effet, le pathfinding (capacités d’un personnage ou véhicule à avancer jusqu’à une zone donnée en évitant de lui-même les obstacles) du soft est proprement catastrophique. Un char d’assaut se trouvera donc bloqué bêtement par un malheureux buisson, et plusieurs véhicules se rentreront joyeusement dedans si vous leur faite emprunter un petit canyon tous ensemble ! Un défaut que l’ont pensait éradiqué des jeux de stratégie temps réel de bonne facture depuis plusieurs années (pour être tout à fait exact, je n’ai plus vu cela depuis le néanmoins excellent Empire Earth, c’est dire si ça date !). Ainsi, si la fonction de prise de contrôle ponctuelle de vos drones est de prime abord sympathique pour vivre la bataille au premier rang, elle devient vite nécessaire pour débloquer de façon manuelle certaines situations dans lesquelles vos tanks se retrouveraient. C’est une perte de temps agaçante, une dizaine, parfois une trentaine de secondes qui a tendance à se répéter plusieurs fois dans une partie. Le pire dans tout cela est qu’une fois que vos véhicules se percuteront, il se pourrait bien qu’ils le fassent jusqu’à l’explosion ! Une perte de ressources armées absolument absurde qui est bien préjudiciable, et dut à une série de bug réellement idiot et facilement évitable.

D’un point de vue technique, il y a du déchet aussi. La modélisation est comme dit dans la preview d’assez bonne facture, tout comme la géographie des îles de diverses natures (boisées, tropicales, montagneuses, neigeuses…) et le design des unités, sans grand génie mais sympathique assure une ambiance maîtrisée. Mais les textures sont assez mal foutues surtout si on insiste sur le zoom, et cela est particulièrement flagrant pendant ces phases de FPS qui décidément sont de trop dans le soft. Déjà que bien peu palpitantes, elle sont moches. Les scènes cinématiques narratives sont quant à elles minables, et je pèse mes mots, animation sommaire, modélisation douteuse et personnages à l’effet plastique fortement prononcé les caractérisent. Aussi, et là, c’est impardonnable, quelque crash parviennent à littéralement gâcher l’expérience de jeu en vous obligeant à relancer le jeu. Gaea Mission est clairement mal finit, ou a manqué de temps pour être peaufiner, c’est selon.
On continuera dans les défauts du titre en citant le peu de mode différent (et l’absence de multijoueurs)  disponible, mis à part le sempiternel escarmouche qui a pour lui le fait qu’il ne nous oblige pas à vivre ces horribles phase de tir à la première personne.

En conclusion, et croyez bien que j’en suis le premier affecté, Carrier Command : Gaea Mission a du mal à se placer dans les quilles. Particulièrement prometteur, bien que les phases en FPS n’aient pas été franchement éblouissantes dès le départ, on ne s’attendait pas non plus à ce qu’il y ait tant de carence dans tous les domaines du soft. IA désastreuse, technique perfectible, dit comme ça, ça ne parait rien, mais une fois installer dans votre fauteuil avec votre souris et votre clavier, c’est très embêtant ! Malgré tout, il faut reconnaître que le jeu dispose d’un concept accrocheur, même si le gros de l’idée est reprit du jeu original datant de plus de vingt ans !
Un gâchis, tout simplement.

Testé sur Ordinateur par Anakaris

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> Graphisme 0/10    
 
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> Violence 5/10    
La moyenne tout pile pour un jeu de stratégie temps réel qui certes ne lésine pas sur les explosions et autres tir de roquettes, mais qui jamais ne montre des giclées de sang où des ennemis réduit en charpie de façon directe.
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> Jouabilité 6/10    
Concept interessant mais bug qui détruise tout le potentiel fun du soft!
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> Bande-son 7/10    
La bande-son en elle-même est de fort bonne qualité. Les bruitages sont réussis, bien dans le ton, et même vraiment l’ambiance. Les moteurs, tirs de missiles et grondements de vos véhicules sont parlant.
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> Durée de vie 8/10    
33 îles à conquérir et une durée de vie très honnête malgré l'abscence de mode multijoueurs.
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> Scénario 0/10    
Non noté.
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> Note finale 5.5/10    
 
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> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: RTS
Age: dès 16 ans
Nombre de joueurs: 1
Online: Non
Date de sortie: 9 Octobre 2012
Editeur: Mastertronic
Site officiel: http://www.bistudio.com/
Développeur: Bohemia Interactive Studio
> PAROLE DU RÉDACTEUR