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Tokyo Jungle
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  Note générale
GamesUP.ch
6.5/10
  Note générale
lecteurs
Non noté
  Testé sur
 
PlayStation 3
Sur PlayStation 3 - PlayStation Network

Les

+

> Amusant, rafraichissant
> Même si on peut s'en lasser, la durée de vie est conséquente, ça vaut largement ses 14,99€!
> Modélisation des animaux superbe
> Le concept, 'sont fous ces japonais!
> La personnalisation de nos animaux, un chimpanzé avec un bonnet à pompon rouge façon Ape Escape, c'est trop la classe!
 

Les

> Graphismes d'ensemble médiocre
> Le coop mal foutu!
> Du DLC à foison, surtout pour débloquer des animaux ultra cool comme un tigre à dents de sabre...

Cette bonne vieille (vieille, oui, bonne, c’est moins sur) Brigitte Bardot peut tranquillement penser à la retraite car aujourd’hui les animaux savent se défendre ! C’est en tout cas ce que supposerait Tokyo Jungle si jamais l’apocalypse nucléaire ou quelque chose du genre rayerait définitivement l’Homme de l’histoire de la planète Terre. Le concept de Tokyo Jungle, particulièrement atypique provient des studios japonais de Sony Computer Entertainment (avant même qu’ils ne soient placés sous la tutelle d’anciennement le patron de Santa Monica Studios, auteur des God of War et connu pour son ambition et son organisation du travail exemplaire : Allan Becker), déjà responsable de la naissance de quelques projets originaux à l’image des Piyotama, Patapon et autres Echochrome. Si l’orient riche d’esprit invente, l’occident riche de technologie et de matériel produit. En résulte un jeu au thème quasi jamais abordé de toute l’existence de notre loisir favoris, et qui le fait admirablement bien ! Dissection d’un petite phénomène déjanté qui a d'ors et déjà charmé des centaines de millier de joueurs sur le sol nippon.

Graphismes: 5/10
La moyenne tout juste pour Tokyo Jungle, qui outre des modélisations honnêtes et des décors assez impressionnant parfois, souffre d’une série de bug et d’imprécision assez rédhibitoire. Problèmes de collision, animations parfois peu fluides, textures moches, aliasing, du flou par-ci par là, bref, une technique datée qui ne sert clairement pas les intérêts de la nature sauvage exposée dans le soft. Les décors auraient aussi gagnés a être plus variés, ou du moins plus généralement reconnaissables avec des quartiers bien connus de Tokyo en lieux et place d’avenues sans noms interminables.

Scénario: - /10
Il ne serait pas très pertinent de noter le speech du jeu, sauf si je voulais le descendre gratuitement. Le contexte tient en deux lignes, l’apocalypse s’est finalement abattu sur Terre (d’ailleurs je rappelle qu’on a tous rendez-vous avec notre destin le 21 Décembre 2012, ou pas) et la nature a repris ses droits, le règne animal est redevenu maître des lieux et la loi du plus fort prévaut. Bref, c’est la jungle à Tokyo.

Jouabilité : 7/10
Le jeu est au final très typé arcade, un peu comme lorsque vous conduisez une voiture dans GTA. Et bien là c’est la même chose, avec des animaux. Chacun a ses caractéristiques, forces et faiblesses. Ainsi, un ours sera puissant au combat, tandis qu’un cheval qui prendra la fuite sera très difficile à rattraper, et un chien souple qui se faufile dans les hautes herbes pourrait très bien faire du mal à un loup manquant d’attention.

Bande-son: 7/10
L’ambiance sonore du titre est ma foi de bonne facture avec des cris, piaillements, jappements et hurlements rauques des diverses espèces d’animaux très réalistes. Les musiques, parfois trop discrètes, sont aussi de bonne qualité mais l’ensemble de la bande-son distille une ambiance qu’on aurait préférée un peu plus sauvage, plus exotique. Certaines musiques sont quand même à noter comme étant magistrales, et je pèse me mots, à l’image du thème du lion et de la musique entendu dans le trailer du TGS 2011 (et dont nous ne connaissons pas le nom pour le moment, l’OST du titre n’ayant pas été officialisée et à fortiori commercialisée).

Durée de vie: 8/10
Si vous n’êtes pas lassé de toujours devoir combattre pour votre pitance quotidienne, vous accoupler et déambuler dans des rues et bâtiments en ruines, le jeu pourrait bien vous tenir près de 20 heures devant votre écran. La collectionnite aiguë prenant une part non négligeable dans le gameplay, à l’instar d’un Pokémon light, vous pourrez débloquer des races d’animaux et des accessoires changeant leur apparence pour vous pavaner dans la jungle Tokyoïte. Et bien sur, pour ceux nourrit tout petit au scoring des jeux d’arcade (Pacman, Ikaruga, House of the Dead…), le soft prend une tout autre dimension via le classement en ligne mondial.

Violence: 5/10
Difficile de noter ce critère de façon objective pour Tokyo Jungle. C’est un brin violent, il y a de l’hémoglobine certes, mais après tout, n’est-ce pas là le pur reflet de la nature animalière qui encore aujourd’hui peuple notre planète ? On ne s’en rend plus très bien compte car on est trop habitué avec nos gentils toutous à touffe et nos petits chats tout doux, mais regardez un documentaire sur le roi de la savane ou les tigres du Bengale et vous verrez que la nature es parfois aussi magnifique qu’effroyable ! On est donc loin de la féerie et la franche rigolade d’un Roi Lion de Disney, mais en aucun cas vous n’aurez à faire à un Bloody Roar dans le genre grosse bête à poil très en colère.

Note finale : 6,5/10

Oui, Tokyo Jungle est mal finit techniquement, oui, il peut devenir ennuyeux au bout d’une bonne paire d’heure car on réalise un peu trop le même genre de défis, oui des animaux super cool sont disponibles uniquement en DLC (grrr, le sabertooth…) mais il faut garder en tête que Tokyo jungle est un jeu conceptuel. Ainsi, au milieu des Resident Evil 6, Call of Duty : Black Ops 2 et autre FIFA13, celui-ci devient une véritable bouffée d’air frais. D’autant qu’il nous parvient, ici, sur notre beau continent. Le Playstation C.A.M.P. est à nouveau à saluer pour avoir aider un concept loin de promettre à un gros succès commercial, d’esquiver la mauvaise volonté d’éditeurs d’ordinaire frileux qui n’auraient jamais accepter la naissance d’un tel soft. C’est perfectible, mais qu’importe, ça nous change ! Et entre nous, ce n’est pas si désastreux que ça, tout est relatif.

Je sous-entendais dans l’introduction qu’il était important qu’un lien solide se forme entre les studios occidentaux et orientaux de SONY, d’une part pour assurer la créativité certaine qui anime les esprits japonais et de l’autre pour s’occuper de la technique et de la programmation pure. Quand on voit un jeu du calibre d’Uncharted 3 d’un côté et un Patapon 3 de l’autre, on a forcément tendance à catégoriser un peu vite tout cela (bien qu’il y ait des exceptions évidemment, les ricains savent aussi se faire ingénieux tandis que les japonais n’ont pas encore perdu la main sur les graphismes, en démontre un certain Metal Gear Solid : Ground Zeroes sur consoles HD). Si je parle de ça, c’est surtout pour vous dire que Tokyo Jungle, outre son concept de base, fut développé par le Playstation C.A.M.P. Établi tout d’abord à Foster City, USA, en 1994, puis reformé sous le nom de Sony Worldwide Studios en 2005 (réunissant une tonne de studio repris comme Guerilla Games, Santa Monica, Naughty Dogs…), leur rôle furent initié principalement par les producteurs d’Uncharted via le plan d’aide ICE Team, censé regrouper tout les meilleurs ingénieurs et programmeurs dont dispose SONY afin d’aider au développement technique de jeux sur Playstation 3 qui à l’époque souffrai5 d’une image de mastodonte de technologie très compliquée à dompter. Ce plan d’aide au développement permis à Killzone 2 et 3, The White Knight Chronicles ou encore Little Big Planet de voir le jour en exclusivité sur la machine HD de la firme japonaise. Et aujourd’hui, vous vous en doutiez (sinon je n’aurais pas évoqué ce sujet), c’est au tour de Tokyo Jungle de bénéficier de ce collectif de programmeurs bourrés de talents pour faciliter son développement (une chose qui est, vraisemblablement, en train d’arriver pour l’arlésienne The Last Guardian).

Trêve de verbosité, passons au vif du sujet !
Tokyo Jungle nous met dans la peau (dans la fourrure) d’animaux, parfois domestiques, revenus à l’état sauvage le plus primaire dans un Tokyo futuriste littéralement anéanti par une catastrophe sans pareille dans l’histoire de l’Humanité. Les Hommes ne sont plus, la nature a repris ses droits, trop longtemps bafoués et viciés par les actes irrespectueux de la race humaine allant contre la planète.

C’est l’histoire de Pupuce, de la race des Loulou de Poméranie (je n’invente rien), chien court sur patte possédant plus de fourrure que de cervelle. Mais dans Tokyo Jungle, la cervelle importe peu, il ne reste que le courage et la force, la volonté de survivre dans ce monde sans foi ni loi, sauvage. Pupuce s’est rempli l’estomac avec un bon cuisseau de biche éventrée plus tôt dans la journée, c’est qu’il est devenu méchant le Pupuce à la mère-grand du rez-de-chaussée de l’immeuble où vous habitiez avant. Ce même immeuble au hall souillé de petit caca que cette saloperie de rat-chien avait l’habitude de disséminer à droite, à gauche. Heureusement, il y a un semblant de justice dans le monde fou de Tokyo Jungle, puisque en plein milieu d’une après-midi somme toute très calme et ensoleillé, le fier Pupuce, probablement à la recherche d’une femelle à forniquer gambadait torse bombé dans les ruelles de Tokyo. Jusqu’à ce que sa route soit barrée par Simon le smilodon. Un coup de griffes du prédateur à dent de sabre et voilà que valse dans une giclée de sang quasi poétique la pauvre tête vide de Pupuce. Simon le smilodon en a foutu partout sur les murs, mais il s’en cogne, il a de quoi manger au moins jusqu’à ce soir.

Bon, ok, j’arrête mon délire, mais que voulez-vous, Tokyo Jungle et de ce genre de jeu complètement barré qu’il ne faut pas prendre au sérieux par rapport à son contexte scénaristique, sous peine de le trouver instantanément ridicule et sans intérêt, ce qui serait une faute lourde pour juger de la valeur réelle du produit.

Complètement barré, ai-je dis ? Pas tant que ça puisque le jeu se permet de tout de même respecter une certaine logique, dans son fondement. Ainsi, pas question d’occire un ours brun de 700 kilos aux commandes d’un lapin ! La chaîne alimentaire est relativement respectée, quant bien même le soft vous permet de gagner quelques batailles à première vue perdue d’avance (un chien face à une troupe de bébé lion par exemple) ce qui donne une sensation de liberté assez palpable. On ne se sent pas prostré et acculé sauvagement par le règne animal impitoyable qui nous entoure. C’est d’autant bien fait que du coup, une victoire devient précieuse, bénéfique et vous donne envie de continuer l’aventure.
On dirige donc un animal choisit au départ et que vous ne quitterez plus jusqu’à la fin. Ainsi, pas d’évolutions bizarroïdes et contre-nature (non Squall, un cochon ne deviendra jamais un tigre de Sibérie, voyons !). Le déroulement du soft se constitue d’une série de défis et objectifs à remplir (vaincre tel type d’animaux, se nourrir de viande et de fruits, explorer une partie précise de la ville et même chercher un ou une partenaire pour procréer et pérenniser votre espèce). Ce n’est pas "dégueux", c’est la nature, comme on dit souvent.) Ce système de procréation est par ailleurs infiniment plus important qu’on ne le pense de prime abord. Outre le fait que ça permettra à votre animal de tirer sa crampe, parce qu’il le faut bien de temps en temps, c’est aussi là que se joue l’avenir de votre partie. Vous devrez choisir avec soin votre partenaire d’ébat, sous-entendu celui qui aura la meilleure forme physique et le mode de vie qui vous convient afin de maximiser les chances d’enfanter. Plus votre descendance sera fournie, plus votre réserve de vie augmentera, à la manière d’un Mario qui une fois récolté 100 pièces d’or gagne une chance supplémentaire ! Votre femelle accouche de 3 bébés ? Ça vous fera 3 vies en plus ! Car lors de votre mort (pendant un combat par exemple), vous prendrez le contrôle d’un de vos descendant pour reprendre tout, ou presque, de zéro.

Aussi, on pourrait croire que choisir un lion ou un loup au début de notre aventure nous permettrait de boucler le jeu en deux temps trois mouvements. C’est vrai, qui pourrait résister au roi des animaux, après tout ? Si ce n’est les bêtes véritablement hors normes comme les quelques races préhistoriques ressuscitées pour l’occasion. Eh bien que nenni ! Un chien bien nourri et en forme physiquement aura lui aussi de bonnes chances de vous abattre si vous dirigez un lion en méforme et mal traité ! Suffit de trop longtemps explorer la ville, se battre et réaliser des défis sans se nourrir convenablement et votre animal perdra du poids, des capacités et de la force. La mort ne tarde pas à venir suite à cela. Mais il reste un moyen de s’en sortir, en jouant avec vos neurones et en essayant de tuer vos proies avec ingéniosité, en vous faufilant des les hautes herbes pour le prendre par surprise par exemple.
Un autre point à évoquer qui pour certain fera perdre absolument toute crédibilité à Tokyo Jungle, mais qui ma foi rentre bien dans les critères d’un jeu conceptuel délirant à la japonaise. En effet, en gagnant des défis et en faisant le meilleur score possible (car oui, au fond, Tokyo Jungle est un vulgaire jeu à scoring comme un bon vieux Pacman ou R-Type) vous obtiendrez non seulement une meilleure place dans le classement international des joueurs via le PSN, mais aussi des points pour acquérir skin et accessoire pour vos amis les animaux. Panda avec survet' chic de rappeur californien (un panda déguisé, ça rappelle furieusement le personnage de Tekken), un chien avec une écharpe et des clochettes et des item un peu plus décalés comme un petit Patapon ou une bande de LocoRoco (tirés du jeu du même nom) qui vous accompagne sur votre dos façon cavalier imperturbable.   

Pour ce qui est du reste du jeu (oui, le reste du jeu c’est les graphismes et le son, vous comprendrez qu’en incarnant un ours brun ou un kangourou, il faut miser gros sur le gameplay), on a clairement vu mieux en ce qui concerne les décors. Mais c’est surtout la modélisation presque sans reproches des différents animaux qui est à saluer. On sent bien toute la puissance musculaire d’un tigre ou toute la fougue d’un petit lapin perché sur ses deux pattes arrière prêt à bondir au moindre signe de danger. Le bas blesse, et pas qu’un peu avec les bugs de collision et les bévues techniques assez impardonnables en 2012. Ainsi, si vous stoppez la course de votre animal dans une descente d’escalier, ses pattes arrière sont bien collées au sol tandis que celles de l’avant flottent dans les airs. En fait, la hitbox (outil qui sert à déterminer si une partie du corps de votre personnage touche un élément extérieur, la hitbox de Nathan Drake dans Uncharted 2 est par exemple extrêmement efficace, voyez de quelle façon il bouscule les passants quand il court au milieu de la foule), est celle d’un jeu de 2002 où vous pouviez flotter dans le vide avec les trois quart du corps au bord d’un précipice, et le bout de la chaussure restante bien encré au sol.
Même constat lors des combats où la relativement bonne modélisation en devient franchement ridicule. Avec des loups qui ouvrent grand leurs gueules en mourant pitoyablement, si grand qu’on les penserait prêt à avaler d’une traite un A380… ou encore les batailles sur les toits qui peuvent vite dégénérer en gros n’importe quoi, à l’image de mon tigre qui s’est déjà retrouvé sur un fil électrique d’éclairage publique pour pourchasser un chien…
Si la modélisation, je le répète est de bonne facture, certaine textures sont par contre à revoir totalement. Reste plus que les environnements relativement variés et plutôt démesurés. Ancien terrain sportif, avenue ravagée par le cataclysme, centre commercial, quartier bien connu de Tokyo (Shibuya, Yoyogi par exemple), tout y est et la ville se fait franchement grande, de quoi ne pas le bout de la liste à défi de si tôt.

Il est clair que prendre le pari de vous faire commander un animal (alors qu’on est plutôt habitué à ce qu’il nous accompagne, à l’image des familiers dans un MMO, ou encore qu’ils prennent une apparence humanoïde comme dans Rogue Galaxy, Ratchet and Clank ou encore Starfox Adventures) était risqué. Les sensations sont si différentes de ce que l’on à l’habitude d’avoir en général, surtout en cette fin de génération de console ou plus que jamais les TPS et FPS semble à la mode. Dans le fond, le jeu est très intéressant, frais et a le mérite de proposer une nouvelle sorte d’aventure. Son gameplay est étonnement riche et varié, chose insoupçonnée lorsque l’ont ma dit "tu jouera aux commandes d’un lapin nain"… ! Mais le soft est malheureusement beaucoup trop en retard techniquement pour convaincre plus que cela, un gameplay ingénieux ne fait pas toujours tout. La modélisation est bonne, mais tout le reste ou presque est à revoir. Animations étranges par moments, textures laides, bugs de collision et au final, l’intérêt qui peine à se renouveler en partie à cause de la nature profondément scoring du titre (qui par définition, propose des épreuves qui se répète de façon trop prononcé dans l’espoir de voir le joueur exploser le records, faire mieux qu’avant).

Testé sur PlayStation 3 par Anakaris

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> Graphisme 0/10    
 
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> Violence 5/10    
On est loin de la féerie et la franche rigolade d’un Roi Lion de Disney, mais en aucun cas vous n’aurez à faire à un Bloody Roar dans le genre grosse bête à poil très en colère.
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> Jouabilité 7/10    
Facile à prendre en main, fun, offrant des subtilités selon les animaux, bref, un bon point!
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> Bande-son 7/10    
Deux ou trois musiques sont belles, les autres sont anecdotiques voir même agacantes, et l'ambiance exotique et dépaysante aurait gagné à être plus travaillée.
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> Durée de vie 8/10    
Une vingtaine d'heure seront indispensables pour tout débloquer. Pour les fous du scoring, le jeu entre dans une autre dimension et devient alors un véritable passe-temps chronophage.
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> Scénario 0/10    
Non noté.
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> Note finale 6.5/10    
 
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> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: Action / Aventure
Age: dès 16 ans
Nombre de joueurs: 1 à 2
Online: Oui
Date de sortie: 26 Septembre 2012
Editeur: Sony Computer Entertainment
Site officiel: http://www.jp.playstation.com/scej/title/tokyojungle/
Développeur: Sony Japan Studio
> PAROLE DU RÉDACTEUR