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Resistance: Burning Skies
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  Note générale
GamesUP.ch
6/10
  Note générale
lecteurs
Non noté
  Testé sur
 
PlayStation Vita
Sur PlayStation Vita

Les

+

> Gameplay vitrine pour les capacités de la VITA
> Technique acceptable
> Un FPS sur console portable jouable avec deux stick, une première, c'est inestimable!
 

Les

> Manque flagrant d'ambition
> Très, trop court
> N'apporte absolument rien à la mythologie Resistance

En ce jour de Mai où je vous transmets ce test, il y a une chose que l’on ne peut réfuter dans le monde du jeu vidéo, c’est que la dernière née des usines SONY, la PS VITA, a cruellement besoin de jeux. De bons jeux si possibles, de jeux vendeurs, représentatifs de toutes les qualités techniques, de jouabilité et d’innovation que la console est capable de nous montrer. Lourde responsabilité donc pour ce Resistance que celle de prouver que la VITA est une mine d’or de technologie portative (encore que Uncharted : Golden Abyss l’ai prouvé avant lui). Mais est-il digne de supporter ce lourd fardeau ? Réponse dans ce test.



Graphismes : 6,5/10
Si la technique pure est satisfaisante (modélisation correcte, fluidité exemplaire, effets spéciaux sympa et pas extravagants), le design général pêche par un manque cruel de créativité, d’identité. Les décors sont fades et les couleurs ternes, les ennemis se ressemblent tous et les cut-scènes manquent pour illustrer l’aventure, dommage. Par ailleurs, certaines textures sont réellement immondes, et je pèse mes mots.

Scénario : 5/10
La moyenne pour un FPS hyper basique dans son déroulement scénaristique (et qu’on vienne pas me targuer que les FPS n’ont de toute façon jamais eu de scénario, car je répondrai que Bioshock est la preuve flagrante qu’un FPS peut avoir une histoire fascinante). C’est surtout le manque d’ambiance qui résulte d’une carence en mise en scène qui fait baisser largement la note.

Jouabilité : 8/10

Fluide et simple, le gameplay convient à tout le monde. Les capacités de maniabilité offerte par la VITA sont exploitées de façon variée, à défaut de l’être toujours de façon pertinente et intéressante. À ce titre, Burning Skies fait plus figure de vitrine que de véritable jeu produit dans l’optique d’offrir un gameplay intéressant basé sur les fonctionnalités de la machine.

Bande son : 6/10
Les musiques dans leur ensemble se laissemt écouter sans qu’on y fasse attention, malgré les noms auxquelles elles sont associées, aucune d’entre-elle ne fait bondir d’enthousiasme. Quand aux dialogues, ils sont médiocres, et les bruitages passables. Bref, tout cela dans la moyenne, sans faire de vague.

Durée de vie : 5/10

Compter entre 4 et 6 heures pour finir la campagne solo qui n’offre absolument aucune replay value. Néanmoins, le multi est solide et reste extrêmement fluide, pour ceux qui veulent réellement poursuivre l’aventure. Mais je doute que ce dernier ne tienne les joueurs vraiment plus que quelques jours sur le titre.

Violence : 7,5/10

Ah bah oui, vous avez tout de même à faire à un FPS, messieurs dames ! Certes, Resistance : Burning Skies n’est pas aussi gore qu’un Doom 3, ni aussi percutant visuellement qu’un Killzone 2, mais les Chimères ne sont pas forcément des jolies peluches couleur barbe-à-papa et leur exploser la carafe à coup de hache d’incendie donne lieux à des éclats de bidoche plutôt sanguinolents.

Note finale : 6/10

Resistance est bel et bien un jeu moyen, et échoue dans sa mission de porter vers l’avant son malchanceux support qu’est la VITA. Ou en tout cas le fait-il en terme de possibilité de gameplay, mais sans plus. Et bien malheureusement, pour intéresser la masse de chalands lambda dans le domaine des FPS pop-corn où Call of Duty est roi, il en faut immensément plus. La belle dame en noire n’est pas prête de sortir de son marasme, visiblement.


Les jeux faisant partie du premier cycle de production d’une nouvelle console ont toujours eu un rôle ingrat, rarement appréciés à leur juste valeur, souvent dénigrés pour des broutilles, sur l’autel de l’hypocrite mais non moins fameux "c'était mieux avant", malheureusement, j’ai bien peur que Resistance : Burning Skies ne fasse point exception !
Pourtant, Nihilistic Software (petit studio dont les productions vont de bon avec Vampire : La Mascarade au particulièrement médiocre avec Marvel Nemesis : l'Avènement des Imparfaits) ne rend pas à proprement parler une mauvaise copie.

Resistance : Burning Skies est donc un spin-off de la série éponyme de FPS développée sur PS3 par les gens d' Insomniac Games (Spyro The Dragon, Ratchet & Clank) et qui raconte la 1ère invasion des Chimères (créatures extra-terrestres particulièrement évoluées technologiquement et affreusement belliqueuses) à New-York en 1951. Exit donc les personnages de la trilogie originelle, Nathan Hale et Joseph Capelli, faites place à Tom Riley ! Sapeur pompier de son état, largué dans une guerre d’envergure dépassant l’entendement, et séparé de sa femme et de sa petite fille qui ont été toutes deux kidnappées, le monsieur n’est pas du genre diplomate !

Et c’est là que le bas blesse (oui, déjà !), Burning Skies aurait pu facilement surfer sur la vague des FPS à grand spectacle comme les Battlefield 3 et autres jeux de guerre ultra scénarisés, mais il n’en est rien ! La faute à Nihilistic Software en cruel manque d’ambition, d’envie, et de moyen certainement (on est bien loin du budget de 15 millions de $ pour chacun des opus sur console de salon !). Le jeu se compose essentiellement d’un schéma extrêmement simpliste de progression, jamais ou presque entrecoupé de cut-scènes, et pour le peu qu’elles soient présentes, assez mal réalisées ! Couloir – grande salle – couloir – cour – couloir – entrepôt – couloir… Voilà à peu de chose près en quoi se résumerait le level design du soft. Clairement pas de quoi donner au scénario de base, pas bien folichon d'ailleurs, tout les moyens pour arriver là où il le veut.

Pourtant, le jeu partait sur des bases encourageantes. À commencer par une technique loin d’être irréprochable, mais tout de même convaincante (et c’est là que ma réflexion sur le rôle ingrat des jeux comme Burning Skies, trouve son écho). La modélisation, si elle n’atteint pas le niveau d’excellence d’un Uncharted sortit quelques mois plus tôt, est satisfaisante, mais les couleurs sont ternes et le design en général pêche par un manque de saveur assez désagréable. Néanmoins, la fluidité y est impeccable, en solo comme en multi !
La bande-son est quant à elle, acceptable. Composée par Kevin Riepl et Jason Graves, les même ayant officiés sur Gears of War pour le premier et Heroes of Might and Magic VI pour le second, l’ensemble est cohérent mais se fait assez discret. Les effets sonores sont de bonnes factures quoique parfois manquant d’énergie, comme le bruit de certaines armes à feu qu’on aurait aimé plus percutant.

Mais ce qui est à retenir du soft, c’est son gameplay. Certe basique, même pour un FPS, les fonctionnalités de la console répondent tout de même présentes et à ce titre, Resistance : Burning Skies peut se vanter d’être une exposition assez intéressante de tout ce que la console permet en terme de game design. Bien qu’un autre type de jeu (comme un RPG) aurait put offrir plus de possibilités et d’intérêt, il convient d’insister sur ce point. Ainsi, l’écran tactile avant de la VITA est mis à contribution, tel un Iphone, où il faudra tapoter sur diverses icônes pour utiliser les armes (par ailleurs moins nombreuses que dans les opus de salon dommage, malgré la présence d’une hache assez sympathique). L’écran OLED de la console bénéficiant d’une qualité rare et d’une taille respectable, le tout se fait très clair, ergonomique, et ne gêne pas outre mesure la fluidité de vos actions. C’est comme dans toute chose, il faut un petit temps d’adaptation, mais rien de grave. Le jeu propose de toute façon une jouabilité classique via les deux sticks (qui ici ont une utilité absolument salvatrice pour garantir une maniabilité au poil !). Le système gyroscopique de la console permet aussi, en secouant sur les côtés la machine de se mettre à couvert lorsque le décor le permet, et donc en toute logique sortir de sa cachette pour défourailler lorsque vous estimez le moment être le bon. À noter aussi la possibilité, pas bien développée mais tout de même, d’upgrader ses armes via des cubes spatiaux récupérés au fil des niveaux. Prise de risque minime, mais feature efficace s’il en est !

Le seul regret au niveau de la maniabilité du titre, qui se conjugue avec le constat mitigé de l’ensemble, est qu’il fournit au final assez peu de sensations. Burning Skies est définitivement un robinet qui ne fait couler que de l’eau tiède. L’IA des ennemis (qui par ailleurs se ressemblent beaucoup trop tout au long de l’aventure) n’est guère évoluée et le déroulement des combats devient répétitif. Dommage pou un titre qui avait réussi à garantir un bon équilibre et un certain dynamisme même avec un gameplay semi tactile !

Le problème n’est pas tant que le jeu n’en fait pas trop, c’est surtout qu’il n’en a pas fais assez ! Toujours ballotté entre la simplicité même dans tout les domaines, à la limite de la fénéantise, mais pourtant aussi proposant un mécanisme fort abordable que l’on ne peut détester de façon catégorique. Au final, au-delà du fait que l’on pourrait blâmer les développeurs des années durant, ce qui n’apporterait pas grand-chose de constructif, on se demande surtout quelle folie à prise SONY pour les avoir poussés à confier le développement d’un jeu si important qu’un Resistance sur VITA aux producteurs du déjà bancal Playstation Move Heroes sortit l’an dernier. N’était-il pas plus intelligent que de faire assurer la gestation du jeu à un studio interne qui serait peu, voir pas occupé en ce moment, ou tout autres gens avec plus d’expertise, plus de maîtrise tout simplement.

Testé sur PlayStation Vita par Anakaris

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> Graphisme 0/10    
 
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> Violence 7/10    
C'est un FPS à l'ambiance science-fiction, c'est une invasion extra-terrestre, donc ça défouraille que diable! Vous croyez quoi.
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> Jouabilité 8/10    
Intuitif, bien calibrée et représentative des capacités de la console.
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> Bande-son 6/10    
Discrète mais pas désagréable, certaines armes manque toutefois de percussion pour garantir l'ambiance.
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> Durée de vie 5/10    
Personnellement, mon compteur affiche 4h17 à la fin. Comptez entre 4 et 6h pour le solo donc. Multi limité donc pas forcément intéressant.
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> Scénario 5/10    
C'est pas furieusement novateur, mais en même temps, on s'en fiche un peu non?
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> Note finale 6/10    
 
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> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: FPS
Age: dès 16 ans
Nombre de joueurs: 1
Online: Oui
Date de sortie: 1 Juin 2012
Editeur: Sony
Site officiel: http://www.nihilistic.com/index.php/project/resistance:-burning-skies%E2%84%A2-7
Développeur: Nihilistic
> PAROLE DU RÉDACTEUR