Sony fier de surfer sur la vague du revival en haute définition, nous propose de parachever notre culture en mythologie grecque en remettant au goût du jour les deux God of War parus sur PSP. En gros, on nous propose de goûter à 2 vieilleries qui bien que « délavées » par le temps, permettent à tous les fanatiques de Kratos de découvrir la vie trépidante d’un spartiate qui a décidé de se venger des dieux de l’olympe à grand coup de hachoir, juste pour le plaisir de faire gicler des boyaux pas toujours frais sur notre écran de TV.
Graphismes: 6/10
God of War 3 est passé par là et ça se sent ! Putain, comme ça fait mal aux yeux de voir comment le premier Chains of Olympus a vieilli ! Heureusement que le second : Ghost of Sparta vient sauver cette galette 100% pure recyclage du massacre ! Franchement pas facile d’être un héros de jeu vidéo, se retrouver du jour au lendemain lifté avec du Botox sur console HD. Non, sans déconner, le travail est honorable pour dire que se sont des adaptations PSP. Les environnements sont travaillés et les différents lieux à visiter sont rendus avec brio par les développeurs. Il est clair que les personnages qui traînent dans nos alentours et qui servent de punching-ball ont l’air d’intermittents du spectacle à la recherche d’un nouvel emploi, car franchement ils nous font pitiés à voir, modélisés à la serpette !
Scénario: 5/10
Le premier Chains of Olympus vous parlera des méandres et des démons qui hantent notre cher Kratos emprunt au doute et à la colère. Le Second vous trame l’histoire d’un pseudo frangin énigmatique disparu que notre cher héros en a strictement rien à foutre ! Dans le genre on a connu mieux ! Bon on peut toujours compter sur une narration de qualité pour nous guider dans cette brume digne d’un jour de pluie à Londres.
Jouabilité: 9/10
Super ! On a enfin droit à l’usage d’un second stick analogique pour faire bouger la caméra ! Vaut mieux tard que jamais, car sur PSP s’était la grosse merde pour contrôler cette dernière. Sinon rien à redire sur le comportement de notre fantôme spartiate qui pète la gueule des ennemis qui l’approchent à grand coup d’armes blanches dans un déluge d’hémoglobine tachante !
Bande son: 8/10
Du niveau de ses aïeuls sur PS2, les deux titres nourrissent de douces fables à nos oreilles qui au firmament nous balancent dans le rythme des combats de Kratos. Du grand symphonique digne de péplum hollywoodien. Les doublages en français sont de qualités irréprochables ! Les voix des acteurs sont fantastiques ! Un casting parfaitement orchestré qui nous plonge directement dans l’ambiance mythologique de l’aventure.
Durée de vie: 5/10
Comptez environ 5 heures pour le premier jeu et 6 pour le second. Pas grand-chose à dire sur le fait que si vous êtes un bon joueur le titre sera plus vite torché que votre caca du matin ! Il est clair que vous avez la possibilité de pouvoir customiser les armes et les aptitudes de notre barbare du sud. Mais dans l’ensemble le jeu et plutôt dirigiste et pas trop dure à comprendre entre 2 phases de quick time events.
Violence: 10/10
Non vous avez tout faux ! Kratos s’est un gentil monsieur qui aime tout le monde ! Simplement, les autres gens l’aiment pas et du coup il doit bien se défendre en leur faisant comprendre que s’est pas bien d’être méchant ! Du sang, du boudin, des tripes on en veut pour bouffer ! A déconseiller à tous les amateurs d’Hello Kitty !
Note finale: 7/10
Cette compilation ravira tous les amateurs de la série, leur permettant de compléter leur collection de God of War et de mieux cerner la complexité globale de Kratos et de ses combats faces à ses démons. Car comme anti-héros, il n’y a pas mieux ! Surtout quand une déesse comme Athéna s’en empare pour l’utiliser comme une arme de guerre contre ses frères olympiens. Un soft intéressant malgré ses faiblesses d’époque qui propose un gameplay propre et efficace. Du divertissement bien défoulant dans tous les cas !
Offrant des combats d'anthologies titanesques face à des monstres colossaux qui prennent parfois la totalité de l’écran. Cette compilation numéro 2 de GOW joue dans la démesure ludique. Un spectacle cinématographique hollywoodien mélangeant les phases d’explorations et d’actions de la plus belle des manières. Agréable et jubilatoire sont les critères qui déterminent le mieux ce péplum vidéoludique au gameplay impeccable. On aurait franchement tord de s’en privé malgré les rides apparentes sur le front creusé de notre spartiate.
Testé sur PlayStation 3 par Evil
