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Resident Evil 5
  PHOTOS
 
 
  Note générale
GamesUP.ch
7/10
  Note générale
lecteurs
Non noté
  Testé sur
 
 
Sur Ordinateur - PlayStation 3 - Xbox 360

Les

+

> Système de coopération à 2 joueurs
> De l'action pure et dure
> Un arsenal impressionnant
> Techniquement impressionnant
> Ambiance de la brousse
> Il faut terminer l'aventure plusieurs fois pour tout débloquer
> Actions trépidantes
 

Les

> Ennemis en surnombres
> L'intelligence artificielle de Sheva en mode contrôlé par ordinateur
> QTE prisent de têtes
> Pas un seul animal de la faune africaine ? Pourtant on est en Afrique...
> Un jeu marketing jouant la surenchère technique et le déjà vu !

La saga Resident Evil poursuit son petit bonhomme de chemin à travers un cinquième opus sur  consoles « next-generation », signant par la même occasion le grand retour du héros emblématique du tout premier volet ; Chris Redfield.
Reprenant le concept de son prédécesseur,  le soft s’oriente 100%  action. L’aventure cette fois-ci, nous emmène sur la piste du bioterrorisme internationale à travers le continent noir.

Petit rappel des faits

Suite aux investigations menées sur l’enlèvement de la fille du président américain au milieu d’une contrée européenne hostile, par Leon S.Kennedy, celui-ci avait découvert la présence d’une secte qui utilisait des parasites pour contrôler ses fidèles. Les symbiotes une fois injectés par voie orale à leurs hôtes rendaient ceux-ci plus intelligents et dangereux que le virus « Progenitor » ne l’avait fait à Racoon City. Plus tard, le garde du corps personnel du président américain, découvrait que ce cher Albert Wesker et les restes encore fumant d’Umbrella Corporation se devinaient derrières cette machination…
Depuis la disparition d’Umbrella, les recherches pharmaceutiques effectuées en son sein se sont vite retrouvées dispersées à travers la nature, tombant dans les bras des terroristes internationaux qui cherchent à les utiliser à des fins de destruction.

Devant cette menace de plus en plus pesante, les anciens membres encore opérationnels de la police d’Elite de Racoon se sont enrôlés dans une section spéciale des forces d’intervention américaine nommée B.S.A.A (Bioterrorism Security Assessment Alliance). Chris Redfield et Jill Valentine en sont les plus glorieux représentant. Lors de l’une de leur investigation périlleuse au Caucase Russe, Jill disparue tragiquement en mettant fin aux recherches d’un laboratoire clandestin …

Actuellement, Le B.S.A.A est envoyé de toute urgence en Afrique dans le Village de Kijuju. Des rumeurs prétendraient que des actes bioterroristes y ont eu lieux métamorphosant la population et la faune locale en créatures barbares et irréfléchies. Chris est épaulé par Sheva Alomar, une redoutable agente des forces locales. Dans l’ombre des épisodes précédant, l’aventure nous entraîne dans une enquête qui sent bon le virus et comme par hasard, TRICELL Inc Africa y mène des « études » scientifiques.

Un petit conseil visionnez le film de synthèse : Resident Evil Degeneration, qui fait la lumière entre les évènements du 4ème jeu et du 5ème, mettant en scène Claire Redfield, qui est devenue humanitaire, et Leon S.Kennedy envoyé sur les traces d’un groupe pharmaceutique peu catholique du nom de TriCell. A voir absolument pour faire la lumière sur certain point.


Saga Africa, attention les secousses !

Reprenant, le concept 100% action inauguré par le 4ème opus avec la caméra posée directement au dos du personnage cette aventure à la 3ème personne se vit directement à cent à l’heure avec une immersion instinctive dans les méandres terrifiants de Kijuju. D’une ténacité hors norme, les ennemis ne vous font pas de cadeaux et se font une joie toute particulière de vous prendre en embuscade de tous les côtés en esquivant vos tirs. Les villageois possédés sont organisés en escouade de 10 à 30 individus par moment. Ceux-ci sont composés d'hominien de tout type : Arbalète, hache, cocktail Molotov, pelle, massue etc. Heureusement tout de même, que votre coéquipière est là pour vous sortir de la panade en cas de problème sérieux, ce qui arrive très fréquemment en vous protégeant des blessures mortelles. Il faut dire que la gestion de l’inventaire se fait ici en temps réelle. Aucune possibilité de mettre le jeu en pause et de se redonner un spray opportun en toute tranquillité. Autant dire que s’est la guerre ! Les situations périlleuses sont à chaque pas et en plus votre inventaire est limité à 9 casiers de rangement seulement. Tout ce que vos protagonistes portes se voient donc sur eux. Heureusement que vous avez la possibilité le cas échéant de vous connecter en ligne pour partager l’action avec l’un de vos amis. Celui-ci, du coup, prendra les commandes de votre partenaire, ce qui n’est en tout cas pas un luxe. Il faut dire que l’intelligence artificielle à tendance à vite être dépassée face aux hordes adverses. Agissant parfois bêtement et en ne ramassant pas les objets nécessaires à sa propre survie. Outre le bestiaire habituel de villageois, des boss colossaux plus répugnants les uns que les autres sont aussi disséminés à travers chacun des 6 chapitres de l’histoire. Heureusement que vous avez l’opportunité de pouvoir customiser vos armes en échange d’argent que vous allez récolter en revendant des trésors éparpillés et cachés sur les monstres eux-mêmes ! L’arsenal mit à votre disposition est heureusement riche en « sulfateuse à moustache » de tout genre. Dire que vous allez commencer votre périple avec un petit 9mm et que vous allez par la suite gagner un lance rocket illimité n’est pas un euphémisme.

Bronzette sous le soleil

Utilisant le célébrissime Unreal Engine, comme moteur physique le rendu visuel y est irréprochable, les effets de lumières générées en temps réel apportent un sérieux plus sur l’environnement. Les ombres des protagonistes et des objets se dessinent tout naturellement sur chaque parcelle et élément du décor. Le choix des couleurs et des textures se marient parfaitement, donnant un aspect organique, voir vivant à l’ensemble. La modélisation de chaque élément donne vraiment l’impression d’y être. Côté animation, la motion capture fait ici ses effets avec un rendu irréprochable sur tous les interprètes qui  bougent avec un naturel déconcertant. Les mouvements des héros sont parfaitement exécutés, leurs comportements et leurs expressions faciales sont véritablement convaincantes. Capcom nous sert ici un titre très soigné et bien achevé techniquement. Le tableau et plutôt encourageant vous allez me dire et pourtant, il y a quelque chose qui ne laissera pas de marbre les puristes du jeu d’action : la maniabilité. Lourdingue au possible, vous avez l’impression de contrôler un zombie souffrant d’une rigidité cadavérique avancée ! Autant les personnages courent avec aisance, autant pour essayer de se dépatouiller d’une attaque s’est la galère. Impossible de tirer en courant ou en marchant. Non, il faut ajuster son tir en restant bêtement planté comme un bâton pendant que les ennemis nous tombent dessus comme des forcenés. Impossible également de pouvoir exécuter une roulade ou quoi que se soit de logique, pour s’en sortir ! On se retrouve à mourir 15'000 fois de morts absurdes. Comme si tout ceci ne suffisait pas, les développeurs se sont amusés à nous enrichir l’action de petite séance de QTE (Quick, Time, Event), bien prise de tête. Votre habilité à appuyer sur une où deux touches précises au moment opportun mettra vos à nerfs à vifs.

Dans la savane, pas de bananes ni de singe.

Le constat final de ce 5ème opus est plutôt mitigé. Il faut dire que la supervision du jeu a été confiée à Kenji Inafume, qui est le papa de la série MegaMan. Étant donné que Shinji Mikami le réalisateur de la saga d’origine n’est plus chez Capcom, ceci ce ressent au niveau de la narration et des mécanismes de l’aventure. Inafume se contente de nous servir un copier carbone du 4ème opus en amplifiant l’action à son extrême limite. Sans un système de coopération le titre serait quasiment injouable en solo. Autre bémol, l’histoire se passe en Afrique est aucun passage ne vient nous présenter d’animaux sauvages peuplant se magnifique continent, berceau de l’humanité. Un troupeau d’éléphant qui nous charge aurait vraiment donné de la consistance à ce safari anti-Wesker. Même pas l’ombre d’un petit Zèbre ou d’une petite gazelle. Dommage ! Resident Evil 5 n’est au font pas un mauvais titre, bien au contraire mais celui-ci se contente du minimum en nous proposant une aventure schématisée sans vraiment innover. Une surenchère technique de plus, jouant la carte de la sécurité marketing. Côté durée de vie, comptez une douzaine d’heure pour parvenir à le terminer une première fois. RE 5 laisse au final un petit goût d’inachevé.

par Evil

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> Graphisme 0/10    
 
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> Violence 10/10    
Gore et saignant
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> Jouabilité 6/10    
Mouvoir son personnage en pleine action est particulièrement éprouvant pour les nerfs.
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> Bande-son 7/10    
L'ambiance est assurée par des musiques discrètes et des bruitages percutants en Dolby Digital
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> Durée de vie 8/10    
Le temps d'achever tous les modes disponibles, mercenaires inclus. Il y a de quoi passer du bon temps.
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> Scénario 6/10    
On a connu mieux...Pas vraiment inoubliable
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> Note finale 7/10    
 
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> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: Action / Aventure
Age: dès 18 ans
Nombre de joueurs: 1 à 2
Online: Oui
Date de sortie: 11.03.2009
Editeur: Capcom Europe
Site officiel: http://www.capcom.com
Développeur: Capcom Japon
> PAROLE DU RÉDACTEUR