+ Recherche avancée
+ Login
+ Newsletter
 
 
> accueil > tests
Partagez cet article  
Les Royaumes d'Amalur : Reckoning
  PHOTOS
 
 
  Note générale
GamesUP.ch
8/10
  Note générale
lecteurs
Non noté
  Testé sur
 
Xbox 360
Sur Ordinateur - PlayStation 3 - Xbox 360

Les

+

> Un titre qui dégage une superbe ambiance.
> Aspect cartoonesque à la WOW.
> Les musiques sont superbes.
> De bons bruitages.
> De superbes combats très virils et jouissifs.
> Combats violents avec des finish bien dé-gueux.
> Grosse durée de vie.
> Peu de prise de risque et d'innovation.
 

Les

> Techniquement un peu en dessous.
> Scénario bien en deçà des attentes.
> Doublage plat avec intégration loupée dans le milieu sonore.
> Interface lourdingue.

Au milieu des blockbusters du RPG tels Skyrim, The Old Republic et Mass Effect 3, voici qu’arrive Kingdoms of Amalur : Reckoning. Alors, le petit aura-t-il les épaules qu’il faut pour tenir la dragée haute aux cadors du genre? Let’s see.

Graphismes : L’aspect cartoonesque à la WOW, on aime ou on n’aime pas. Ceci dit, le jeux dégage une superbe ambiance et certains panoramas sont à tomber. Reste que techniquement, on aurait pu faire mieux. 8/10

Scénario : C’est une semi-déception ici. Avec autant de grands noms de la Fantasy, on aurait pu s’attendre à mieux. Alors certes, le scénario est loin d’être mauvais, mais c’est si désespérément convenu et classique.
7/10

Bande son : Les musiques sont franchement superbes et envoutantes. Côté bruitage, rien à redire. On pestera juste sur le doublage parfois plat et les problèmes techniques d’intégration de ceux-ci dans l’environnement sonore. 8/10

Jouabilité : La prise en main est bonne. Les combats sont clairement le point fort du soft mais sont à réserver au fans d’action-RPG que de RPG pur jus. Par contre, cette interface est une calamité. Sur console c’est déjà lourdingue mais sur PC c’est une torture, par moments. 8/10


Durée de vie : Là c’est du tout bon. Les possibilités pour vous occuper sont vraiment variées et il y a de quoi y passer plus d’une centaine d’heures. Et ce sans vraiment s’ennuyer, malgré la redondance des quêtes. 8.5/10

Violence : Les combats sont violents et rudes, avec de finish moves bien dé-gueux. C’est en deçà d’un mortal combat, mais ça s’en approche.
8.5/10

Note finale : Kingdoms of Amalur est certes un très bon jeu sur lequel on s’éclatera vraiment. On regrettera simplement un manque de prise de risques ou d’innovations de la part des développeurs. De la cave au grenier, tout sent le classicisme à plein nez. “Mais on a toujours fait comme ça, ma bonne dame!” Mouaif, à d’autres… 8/10

Kingdoms of Amalur, c’est avant tout une débauche de noms bien clinquants, comme seul Electronic Arts sait le faire. La jaquette donne le ton à elle seule : “From the minds of R.A Salvatore, Todd Mc Farlane and Ken Rolston”. Rien que ça. Ça pète non?
Bon pour les deux-trois qui n’auraient pas tellement suivi l’actualité dans le domaine de la Fantasy et du jeux vidéo ces vingt dernières années, disons simplement que ces trois mousquetaires sont des fines lames du roman et du scénario de Fantasy. Si on ajoute les doublages fait par les voix “officielles” de Russel Crowe et Eva Longoria, on se dit que ça ne doit pas être mauvais. Mauvais ça ne l’est certainement pas. Mais bon, avec de tels moyens, on se serait attendu à mieux.

"M'sieur le joueur, j'me sens seul." "Oui bah, tu n'avais qu'à être un avatar de MMORPG, boulet"

D’emblée, on atterrit dans un monde enchanteur et envoutant, le constat est indéniable. Les environnements sont bien variés et tous réalisés avec soin. Les animations des personnages sont très bonnes sans pour autant éviter quelques petits couacs par ci, par là. Le bestiaire est varié sans être démesurément abondant et les PNJ sont correctement modélisés. Gros point noir par contre pour les séquences de dialogues. D’une part, notre personnage ne parle pas, c’est un peu dommage. Mais surtout, les PNJ ont tous un impressionnant don de ventriloquie, puisque aucun d’entre eux ne remue les lèvres pour parler. On est en 2012, amis développeurs, c’est trop demander techniquement? Ajoutons à cela que certains dialogues sont restitués via l’enregistrement studio tel quel, sans post-traitement pour les intégrer dans l’environnement sonore ambiant. Du coup, on se retrouve avec des bruitages et des musiques superbes qui sont couverts par une piste vocale “brut de fût” qui fait penser que le PNJ nous parle depuis le fond d’une boite de conserve. Du coup c’est comme le whisky, sans diluer un peu le truc, ça arrache. Reste que fort heureusement, on se prendra souvent à s’arrêter pour contempler tel ou tel endroit, transporté dans nos rêveries par les superbes thèmes musicaux du jeu. D’autant que le monde en lui-même est très complet, cohérent et immersif. Question habillage, c’est léché et maitrisé, c’est indéniable. Du Electronic Arts on vous dit. La forme est excellente. Mais qu’en est-il du fond?

"Wouhaaa comme ça claque ta construction là mais ça sert à quoi?" "Euuuh, à rien..."

Le fond… c’est là que le bas blesse. Premièrement, si vous êtes un fan de RPG pur et dur, un grand amateur de combats stratégiques et tendus et que Baldur’s Gate ou même Dragon Age (le premier, hein) sont vos jeux de chevet, alors ce jeu ne sera pas pour vous. Je ne dis pas que vous ne pourrez pas vous y amuser mais simplement qu’on tient là plus un action-Rpg qu’autre chose. Rien de plus normal pour un jeu qui se réclame plus de Fable et WOW que de Planescape Torment ou Neverwinter Nights. Qui dit donc action, dit combat. Et de ce côté là, c’est excellent. Le système de combat est rapide, intuitif, dynamique et très jouissif. Entre les assassinats bien vicieux, les finish moves sanglants et barbares à souhaits et des armes bien fun (aaah les chakrams, mon plus gros trip depuis longtemps), il y a de quoi vous contenter tout votre saoul. On regrettera juste un tout petit peu que les commandes manquent parfois un poil de rapidité ou de répondant. Surtout pour un système de combat basé sur le timing et les réflexes.
Oui mais c’est un RPG, me direz-vous, pas un hack’n'slash. Pour sûr que c’est un RPG. Côté feuille de personnage et évolution, c’est très intuitif et souple, étonnamment. A chaque niveau gagné, vous gagnez un point à dépenser dans les quelques compétences sociales et d’artisanats, ainsi que des points à répartir dans des arbres de talents à la Diablo. L’originalité de la chose, c’est que vous pouvez façonner votre personnage comme bon vous semble. Totalement magicien ou rôdeur? Ou une classe hybride entre deux des trois arbres? Ou même un build tri-classé, pour jouer au petit cumulard (Gloum, je suis Gloum!)? Tout est possible.
Mais avec tout ça, on reste dans une facette RPG très fortement axée sur les combats, car soyons franc les compétences d’observation, persuasion et autre marchandage n’agissent que comme de vagues bonus passifs alors que les artisanats sont d’un classicisme éprouvé. Bref, sur le fond c’est moins conséquent et léché. Du Electronic Arts, qu’on vous dit.

Les chakrams, l'arme la plus fun du jeu, simplement parce qu'on peut atomiser tous ceux qui se sont moqués de nous car on se battait avec des cerceaux.


Classique, c’est ce qu’il faudra retenir de ce Kingdoms of Amalur : Reckoning. EA nous livre là un jeu très grand publique, parfaitement calibré et d’une qualité somme toute très convenable, mais malheureusement exactement à l’image de son scénario : tristement et diablement classique et convenu. Surtout avec de tels scénaristes, on se serait attendu à bien plus innovant, plus enthousiasmant, à plus de prises de risques, en un mot, à mieux. Mais peut-on réellement blâmer 38 Studios et Big Huge Games pour leur jeu? Non, on les en remercie plutôt, car c’est un super jeu! Par contre, on pestera encore et toujours sur le climat ambiant du jeux vidéos et sur ces éditeurs qui n’ont rien dans le pantalon, si ce n’est de l’argent plein les poches…

Testé sur Xbox 360 par Constantine

  LAISSER UN COMMENTAIRE   COMMENTAIRES
> Graphisme 0/10    
 
> notez cette section
> Violence 8/10    
Des finish move bien dé-geux voire caréement gore par moment.
> notez cette section
> Jouabilité 8/10    
Les combats sont clairement le point fort du jeu.
> notez cette section
> Bande-son 8/10    
De très beaux thèmes musicaux.
> notez cette section
> Durée de vie 9/10    
Une centaine d'heures à fouiller les vastes cartes.
> notez cette section
> Scénario 7/10    
On pouvait s'attendre à bien mieux vu l'annonce faite autour du jeu.
> notez cette section
> Note finale 8/10    
 
> notez cette section
> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: Jeux de Rôle
Age: dès 18 ans
Nombre de joueurs: 1
Online: Non
Date de sortie: 09.02.2012
Editeur: Electronic Arts
Site officiel: http://www.ea.com/fr/reckoning
Développeur: Big Huge Games
> PAROLE DU RÉDACTEUR