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Driver : San Francisco
  PHOTOS
 
 
  Note générale
GamesUP.ch
8.5/10
  Note générale
lecteurs
Non noté
  Testé sur
 
Xbox 360
Sur Ordinateur - PlayStation 3 - Wii - Xbox 360

Les

+

> Cinématiques somptueuses.
> Ville gigantesque.
> Un moteur graphique qui tient la route.
> De bien belles voitures.
> Road Movie explosif.
> Une histoire menée tambour battant.
> Une multitude de défis et de courses.
> Courses poursuites folles.
> Des doublages de qualités.
> Bande son des années 70.
> Le bruit du moteur de la Dodge Charger.
> Mode online et écran splitté.
 

Les

> Une conduite qui demande des réflexes de tueur.
> Des voitures aux accélérations trop exagérées.
> Quelques ralentissements pendant les courses.
> Trop de circulation.

Quel plaisir de voir que les développeurs de la série Driver aient entendus les appels désespérés d’une multitude de fan déçu par les précédents épisodes qui avaient perdus au fil de course poursuite très mal négociée l’essence même d’une saga lancée en 1999 qui faisait la part belle à cette époque aux puissantes voitures et à la musique funky des 70s.
Les gros moteurs ronronnent de nouveaux, l’odeur de l’huile se mélange à la sueur lors de course poursuite épique, les références au cinéma sont légions et au final le plaisir s’en trouve décuplé grâce notamment à une bande son qui décoiffe… et une ville de San Francisco qui risque de faire sauter quelques amortisseurs.

Graphismes : Les cinématiques sont somptueuses et nous plonge illico dans un road movie des plus accrocheurs. La ville de SF est gigantesque, tentaculaire avec ses rues mythiques qui sont entrées dans le patrimoine des course poursuites au cinéma sans oublier que les bolides dévoilent avec orgueil des carrosseries rutilantes. Le moteur graphique tient la route et assure le spectacle. 8.5/10

Scénario : Le héros John Tanner se lance à la poursuite d’un très dangereux criminel qui se fait appeler Jericho et qui est prêt à mettre Frisco à feu et à sang. Driver se déguste comme une série policière, avec ses flash-back inspirés de 24 heures chronos, menée tambour battant avec son lot de rebondissement et des courses poursuites extrêmement accrocheuses. 7.5/10

Jouabilité : Les longs drifts rageurs sont le moteur central d’une accessibilité très orientée arcade au final avec des bolides capables d’accélération phénoménale. Le fait de pouvoir shifter d’un véhicule à l’autre apporte du fun aux courses poursuites et permet de créer des carambolages monstres. Les sensations de conduite sont très agréables mais demande quand même parfois des réflexes de tueur. 8/10

Bande son : Elle est l’âme même de ce jeu. Mélanger une aventure contemporaine sur des rythmes des années 70 est un pur régal. Les doublages sont de qualités, les dialogues savoureux et les moteurs des puissants bolides feulent comme autant de tigres dans les soupapes. Et puis il y a la Dodge Charger modèle 69 avec son moteur V8 et ses 425 chevaux. 9/10

Durée de vie : Le mode solo est conséquent, les quêtes annexes et la multitude de défis un pur challenge sans oublier un mode multi joueurs faramineux avec pas moins de 19 modes de jeux (11 online et 8 en écran splitté) pour de longues soirées de rush ravageur entre fou du volant. 8.5/10

Violence : Quand il y a mort d’homme on se doit de le signaler même si au final Driver ne fait jamais dans la surenchère excessive et se veut même parfois bien plus édulcoré que d’autres productions. Bonne idée de ne pas pouvoir écraser les piétons qui sont dotés de réflexes Matrixien. 8/10

Note finale : Driver San Francisco joue à fond la carte de la surenchère et se veut aussi un hymne au plus incroyable course poursuite de l’histoire du ciném. Le rythme est soutenu par une bande son fabuleuse et la multitude de challenge et les 128 voitures sous licence font renaître de bien bel manière une série qui avait perdu de son lustre au fil d’épisodes ratés. 8.5/10 

Comme un bon film d’action, Driver démarre sur les chapeaux de roue avec un héros au volant d’une mythique américaine au gros V8 se lançant dans une course poursuite effrénée dans les rues pentues de San Francisco. La musique funky se mélange au vrombissement des moteurs et on s’immerge rapidement dans cette histoire de série B avec son grand méchant psychopathe qui se donne des aires de Tobe Hooper qui veut transformer les rues de cette grande cité en terrain d’expérience pour ses jolis explosifs. La course poursuite se termine par une collision des plus spectaculaires et notre héros se retrouve plongé dans un profond coma. Ses souvenirs se mélangent avec son esprit qui peut à peut se détache de son enveloppe corporel pour mieux prendre possession d’un nouvel hôte. Ce pouvoir sera le moteur central de ce titre qui fait la part belle au switchage tout au long du gameplay et qui permet au joueur de se téléporter et ensuite de prendre le  contrôle de n’importe quel conducteur. Jouant à fond la carte de la surenchère, Driver est un pur concentré d’adrénaline et de vitesse qui fait la part belle à des courses poursuite sauvage, des carambolages monstrueux et un festival incessant de taules froissées, d’aventures qui s’entremêlent et qui vous feront vivre des situations parfois cocasse et souvent spectaculaire qui sont autant de référence à des grand films et séries mettant en vedette les voitures sans oublier un duo d’inspecteur aux répliques savoureuses qui nous rappellent Starsky et Hutch le tout sur une bande son qui décoiffe et assure des montées d’adrénaline bien venue en ces temps de canicule.

Quand on voit le succès des open world dans le monde vidéo ludique on ne peut que saluer le travail des développeurs qui ont su insuffler une âme à la ville de San Francisco qui devient un terrain de jeu des plus alléchants avec ses 350 km de routes, chemins sableux, autoroutes qui sont autant d’hymne à la vitesses et aux grosses cylindrées. Pour autant les voitures plus petites ont aussi leur mot à dire et peuvent très bien vous dégouter d’être au volant d’un monstre de 500 chevaux avec pour exemple cette poursuite contre une topolino boostée aux macaronis arabiata qui vous ridiculisera dans les méandres des petites ruelles avec une aisance toute italienne. Mais le plus étonnant est que malgré la taille de la surface de jeu les développeurs ont pu proposer des voitures très bien modélisées et rendre les rues réalistes avec une circulation denses et des piétons par centaine sans que le moteur ne tousse trop au final. Ne vous attendez tout de même pas à conduire des modèles aussi beaux que ceux proposés sur des jeux comme Gran Turismo ou Forza qui sont exclusivement dédiés aux belles carrosseries mais Driver San Francisco parvient avec panache à rendre le tout crédible et surtout de proposer des cinématiques absolument fabuleuses. Les multiples scénarios qui s’entrecroisent tout au long de l’aventure et qui vous mettent au volant de voitures mythiques mais aussi de fourgon blindé, car et autres véhicules beaucoup moins clinquant assurent le spectacle et permet de rompre la monotonie de ce genre de jeu  en proposant des scénarios parfois très cocasses et bien dans le ton de la trame principale. Vous aurez ainsi la possibilité de jouer dans les rangs de la police, de brigand tentant de semer les forces de l’ordre mais aussi de simple lambda pris dans des situations fâcheuses sans oublier une multitude de petites missions annexes dédiées à la vitesse, aux drifts, aux cascades voire à l’exploration pour débloquer au final des crédits pour vous payer de nouvelles voitures, des  améliorations, de nouveau défis  et agrandir votre surface de jeux. Un principe bien connu des habitués de ce genre de production et qui au final accroît de bien bel manière la durée de vie.

Les points forts de Driver San Francisco sont :
  • Un scénario au service des bolides que vous piloterez.
  • Une jouabilité accessible et des sensations de vitesse et de puissance très réussies.
  • Une multitude de défis et autres quêtes annexes qui se greffent à la trame principales.
  • Plus de 120 véhicules sous licences dont certaines prestigieuses.
  • Une bande son fabuleuse et qui nous rappelle toute la richesse de cette époque pas si lointaine et qui a donné le jour à des voitures mythiques.
  • Un mode multi joueurs absolument pensé pour vous faire passer de très longues soirées devant votre écran. Que ce soit en online ou en écran splitté le choix est énorme avec des challenge relevés et adaptés à tous les styles de conduites.
  • Et pour finir le rugissement du moteur de la Dodge et son énorme V8 qui est un pur régal. Mais les autres voitures n’ont pas été oubliées.

Quelques rayures sur la carrosserie sont quand même à signaler.

Attendez-vous à des ralentissements voire même des blocages de votre image pendant vos courses ce qui est le prix à payer vu le nombre de véhicules et de piétons qui s’affichent à l’écran.
Parfois aussi trop de circulation nuit à la circulation et cela a pour conséquence de transformer vos courses en championnat de stockcar avec un festival de taules froissées gargantuesques. Les dégâts n’influençant en rien la conduite tant que votre jauge de vie est encore pleine et c’est tant mieux vu l’état de votre voiture après quelques minutes de course…
Quand une topolino fait du 250 km/h cela me laisse aussi perplexe surtout si je suis au volant de la dernière des Alfa.
Au stade de mon  test et après des dizaines d’heures de jeu j’étais quand même étonné de ne pas pouvoir changer de voiture pendant le mode histoire. Peux-t’être est-ce un partis pris des développeurs pour nous rappeler que le jeu au départ se déroulait pendant les années 70. Mais avec cette remarque je risque de contredire ce que j’ai dit précédemment à cause de cette diablesse de Dodge.

Au final Driver San Francisco est un très bon jeu de voitures qui sent bon l’huile et le  cambouis et qui m’a permis de revivre quelques scènes mythiques qui ont marqué ma jeunesse de cinéphile qui s’extasiait devant les performances de Steve McQueen au volant de sa Mustang prenant en chasse une Dodge Charger dans une des course poursuites les plus fabuleuses du 7ème art.  Et si tout comme moi vous êtes un fan de cette époque 70s et aussi des films plus récent qui rendent honneur à l’automobile voici un florilège des courses poursuites les plus mythiques :
« Bullit » de Peter Yates et sa plus fameuse course de l’histoire mettant au prise une Ford Mustang Fastback et une Dodge Charger immortalisée par Steve McQueen.
« Fear in the Key » un film peu connu tiré d’un roman d’Alistair Maclean est sorti en salle en 1973.
« Vanishing Point » interprété par Barry Newman et sa célèbre Dodge Challenger R/T qui doive relever le défi de relier Denver à SF en moins de 15 heures.
« Macadam à deux voies » et la rencontre entre une Chevy 55 et une rugissante Pontiac GTO.
« Corvette Summer » et sa corvette Stingray au kit carrosserie totalement psychédélique qui est prise en chasse par une Pontiac Firebird.
« Cannonball » et les Dodge Charger 68, Ford Mustang 69, DeTomaso Pantera etc..
Sans oublier les productions plus récentes comme « Boulevard de la Mort »  « 60 secondes chrono » et sa fameuse Eleanor, « Matrix Reloaded » « La grande casse » « Le marginal » sans oublier une série qui a bercé mon enfance au doux nom d’un général sudiste célèbre.
Vous trouverez les vidéos de ces films sous le lien suivant et cela vaut la peine d’y jeter un coup d’œil.
http://www.madness-us-cars.com/course-poursuite-voiture-americaine.htm

Testé sur Xbox 360 par Snake

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> Graphisme 0/10    
 
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> Violence 7/10    
Il y a des morts mais sans surenchère excessive.
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> Jouabilité 8/10    
Style de conduite arcade avec des drifts ravageurs.
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> Bande-son 8/10    
Entre les moteurs V8 et la bande son des année 70, mon coeur balance.
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> Durée de vie 8/10    
De très nombreux modes de jeu et un solo conséquent.
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> Scénario 8/10    
Une histoire de gangster rondement menée grâce à des cinématiques sublimes.
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> Note finale 8.5/10    
 
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> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: Course
Age: dès 18 ans
Nombre de joueurs: 1 à 8
Online: Oui
Date de sortie: 01.09.2011
Editeur: Ubisoft
Site officiel: http://driver-thegame.ubi.com/driver-san-francisco/fr-FR/home/
Développeur: Reflections
> PAROLE DU RÉDACTEUR